mardi, 17 juillet 2018 16:39

Sainte-Sigolène : les résidents visitent l'atelier du sabotier à Montfaucon-en-Velay

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Mercredi, une dizaine de résidents de la Résidence Sigolène de Sainte-Sigolène se sont rendus chez André Guérin à Montfaucon-en-Velay. Pour certains, ce fut la découverte (ou le souvenir) du métier du sabotier, de la fabrication des sabots.

C'est avec passion qu’André Guérin a expliqué les étapes de la fabrication des sabots. Le sabotier devait estimer un élément important mais impalpable : le retrait du bois, c'est à dire la diminution de son volume par l'évaporation de l'eau qu'il contenait lors de séchages successifs. Car avant d'être travaillé, le bois devait être demi-sec.

Une fois débarrassé de son écorce, on arrondissait les parties anguleuses pour faire naître les flancs des sabots. Puis ces ébauches de sabots devaient être creusées pour dégager l'emplacement du pied. C'était une opération qui réclamait beaucoup de patience, de finesse, car le sabot percé finissait dans le feu.

La finition demandait beaucoup de soin, et là encore, les qualités du sabotier étaient sollicitées, car le sabot devait pas blesser le pied. Les sabots étaient ensuite vendus sur les marchés nationaux, les foires.

La mécanisation a entraîné la disparition progressive des artisans sabotiers. André Guérin est l’un des derniers en France.

Dernière modification le mardi, 17 juillet 2018 16:52

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