Le projet de future gendarmerie dans l'ancienne usine Sigoplast a été évoqué mardi soir lors du conseil municipal. Le maire de Sainte-Sigolène a fait le point sur le dossier.
"Les terrains sont sur le point d'être vendus", assure Dominique Freyssenet, le maire de Sainte-Sigolène. La dépollution du site a d'ailleurs commencé, les transformateurs électriques ont été retirés. "Il y a de l'amiante", ajoute le maire.
"On devrait pouvoir acheter en 2018 pour un début des travaux en 2019. "On ne va pas attendre d'être officiellement propriétaire pour engager des démarches auprès des architectes."
L'achat concerne 5 000 m2 sur une surface totale de 2 hectares. Le reste servira à construire un lotissement, porté par un privé. Une somme de 260 000 euros a été réservée pour ce premier investissement. Le projet devrait coûter environ 2 millions d'euros.
L'usine, qui date des années 40, est désaffectée depuis le départ de Sigoplast à Saint-Pal-de-Mons.
Le projet prévoit la construction de bureaux et de dix logements. Actuellement, les militaires travaillent dans des locaux inadéquats. Il n'y a pas assez de logement pour tous les gendarmes, certains occupent un logement en ville. "On a l'assurance des responsables de la gendarmerie du maintien des effectifs. En 2010-2011, ce n'était pas aussi sûr. Depuis, les effectifs ont augmenté. Même si on n'a aucun engagement d'une pérennité de la brigade, la gendarmerie s'engage sur des durées de neuf ans."
La commune est propriétaire des bureaux et l'OPAC des logements. Après le déménagement de la gendarmerie, une réutilisation éventuelle des bureaux pourra être envisagée. Dominique Freyssenet ne serait pas opposé à une démollition de ceux-ci. "Vu l'état, la meilleure chose à faire serait d'appeler Moulin pour qu'il vienne lâcher un coup de pelle au milieu."