Après le rejet du tribunal administratif de Clermont, le collectif du bois de Bramard et Sauvegarde Environnement prennent acte de la décision du tribunal administratif de rejeter leur demande de suspension sur la foi de l'engagement de la communauté de communes Loire Semène à ne pas commencer les travaux de terrassement tant que le jugement final n'aura pas été rendu. Celui-ci validera ou non l'implantation de la Z.A. sur la forêt de Bramard. 

Pour le collectif et l'association, "de l'aveu de la communauté de communes, cette zone était créée pour accueillir une entreprise locale qui aurait souhaité un lot de 7 hectares. Il semblerait que cette dernière n'a pas donné suite à l'appel d'offres. D'autres établissements locaux, dont un transporteur, ont candidaté depuis. Pour la plupart, il s'agit d'un transfert d'activités, amenant peu d'emplois nouveaux, et très loin des 150 annoncés".

L'association poursuit : "Même si l'équivalent de 15 terrains de foot a été déboisé, le sol est toujours vivant. Il est encore temps de préserver la biodiversité avec ses sources menacées d'assèchement malgré toutes les précautions invoquées par les porteurs du projet. Si vouloir protéger la nature est une attitude dogmatique et politique, comme l'explique Monsieur Girodet, président de la communauté de communes, nous voulons bien l'assumer."

"De plus, cette zone de Bramard est si pentue que le terrassement va engendrer des frais considérables puisés dans les deniers publics sans compter les travaux d'aménagement que nécessite la création d'une nouvelle zone (eau, électricité...). D'autres solutions étaient pourtant proposées sur des zones proches des grands axes routiers. Tout en préservant le développement économique de notre communauté de communes, il y a encore l'espoir de conserver notre belle nature si attractive."