Depuis 18 mois, la commune de Saint-Jeures est engagée dans un programme de révision complète de son Plan Local d'Urbanisme.

Depuis le Covid, les dépôts de permis de construire s'accélèrent. Des maisons se sont vendues rapidement pour installer de nouvelles familles à la campagne, les terrains ont aussi trouvé acquéreurs avec des projets de construction. Cet élan pourrait être freiné par le futur Plan Local d'Urbanisme, dont les effets pourraient déjà se faire ressentir d'ici la fin d'année en ce qui concerne les certificats d'urbanisme.

Sur 3400 hectares de territoire, Saint-Jeures compte encore 150 hectares de zones constructibles. Le village du Haut-Lignon doit se mettre en conformité avec les nouvelles lois et ce potentiel de terrains constructibles va fondre comme neige en pleine canicule. Il ne restera que 6 hectares, soit 4 %. "On sera limité à 1250 m2 par terrain", annonce le maire André Duboeuf.

Le futur PLU va remplacer l'actuel qui date de 2004. Suite à la polémique du projet de maison comparée à une "mosquée", "on a vu les failles de notre PLU, il faut les corriger", ajoute le maire.

L'objectif est aussi de rentrer la zone d'activités dans le PLU pour espérer un agrandissement dans les années futures.

Une première réunion publique de concertation était proposée vendredi. Une seconde suivra en 2024. Le PLU révisé devrait être terminé d'ici la fin 2024.

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