L'entrepreneur lyonnais, qui a un projet de grande maison à Saint-Jeures, a choisi de contester l'arrêté de suspension du permis de construire signé par le maire. Il a déposé un recours devant le tribunal administratif de Clermont.

Voici un nouveau volet dans l'affaire qui ne porte pas vraiment de nom. Le vendredi 17 décembre, à l'occasion d'une réunion publique organisée suite à un incendie criminel et une escalade de rumeurs autour du projet de maison d'un entrepreneur lyonnais, le maire de Saint-Jeures, André Duboeuf avait annoncé à l'assemblée (et au porteur de projet) qu'il allait prendre un arrêté pour suspendre le permis de construire, au titre de l'intégration paysagère. "Vu les événements, il fallait faire quelque chose", convient le maire.

"Le maire a cédé sous la pression"

Yassine F., qui porte ce projet de maison individuelle de 1184 m2 sur un terrain de 10 000 m2, a décidé de contester cet arrêté en déposant un recours devant le tribunal administratif de Clermont. "Cet arrêté est pour moi illégal. Le dossier a été réalisé dans les normes et il respecte le code de l'urbanisme local. Je vois surtout que le maire a cédé sous la pression de quelques administrés."

"Pourquoi je modifierai le projet ?"

Les travaux, suspendus depuis décembre, ne pourront vraisemblablement pas reprendre de sitôt. "On verra ce que ça donne. Mais je veux que justice soit faite. Je suis déterminé à aller au bout."

L'entrepreneur lyonnais poursuit : "Je suis un simple citoyen qui veut construire sa maison. Je ne vois pas pourquoi je modifierai le projet. Pour faire plaisir à qui ? A quoi ? Il n'y a que la justice qui me dira s'il faut modifier."