Une page se tourne à l'épicerie bio de Tence, Coeur d'Artichaut, avec le départ de Juanita Digonnet et son compagnie Anthony Berger. Un trio de femmes reprend le commerce.

Après six années à gérer Coeur d'Artichaut, Juanita Digonnet, quitte l'aventure. A 26 ans, la Saint-Jeuroise avait transformé l'ancien groupement d'achat en épicerie avec sa mère, Patricia Digonnet. C'était en 2013. Coeur d'Artichaut était née dans son premier local, route d'Annonay.

L'épicerie bio de Tence est intégrée au Groupement Régional Alimentaire de Proximité. Le GRAP est un regroupement d’activités spécialisées dans l’alimentaire et situées à 150 km autour de Lyon.

En 2014, l'épicerie bio déménageait et prenait une nouvelle dimension dans la rue de Saint-Agrève. En 2016, Anthony Berger, le compagnon de Juanita, rejoignait l'aventure.

Le couple d'associés transmet son affaire à un trio de femmes. On retrouve Julie Marin, originaire du Gard et arrivée en Haute-Loire par amour. Elle travaille à Coeur d'Artichaut depuis 2016 et prend aujourd'hui les rênes de ce commerce atypique. Elle est accompagnée par Elodie Grand, 31 ans, de retour à Tence après avoir tenté d'ouvrir une épicerie similaire dans la Loire. Juriste en droit de l'environnement de formation, elle s'est reconvertie dans l'entrepreuneuriat solidaire. Troisième visage de l'équipe et pas le moins connu à Tence : Céline Rosset. Intéressée par ce concept d'épicerie bio, elle intègre le nouveau projet. "Coeur d'Artichaut est un modèle révolutionnaire du monde du travail, s'appuyant sur une chaîne humaine", met en avant Julie Marin, ancienne intermittente du spectacle.