Le Syndicat national des producteurs de myrtilles organise ce week-end son assemblée générale en Haute-Loire.

Installés dans la bien nommée Auberge des myrtilles à Saint-Bonnet-le-Froid, la dizaine de professionnels profitent de cette venue pour visiter des exploitations et rencontrer les spécialistes des petits fruits en zone de montagne.

Vendredi, la première étape se situait au Groupement d'intérêt économique (GIE) à "Pouzols" à Saint-Jeures. Le GIE des producteurs de fruits rouges des monts du Velay compte 46 adhérents, 4 salariés et approchait en 2017 les 1 000 tonnes, principalement en fraises et en framboises. La myrtille reste marginale et représente 15 tonnes, soit 1,5 % de l'activité. "On arrive à la valoriser grâce aux autres fruits rouges", met en avant Denis Chirouze, le directeur du GIE.

Main d'oeuvre, prix, variétés, maladie, commercialisation : les producteurs de myrtilles se sont intéressés au savoir-faire altiligérien. Ils ont poursuivi les échanges à Montregard chez Pascal Fournel.

Ce samedi, l'assemblée générale occupe la matinée avant une seconde visite chez un producteur, chez Christophe Roche à Saint-Georges-Lagricol, le plus gros producteur de fruits rouges en Haute-Loire.