mercredi, 06 juillet 2022 12:51

Interpellation à Yssingeaux : l'hospitalisation avant la garde à vue

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Après l'interpellation d'un automobiliste lundi qui avait refusé un contrôle de gendarmerie, l'homme a été hospitalisé. Il sera entendu par les enquêteurs dès que son état psychique le permettra.

Pour l'heure, l'enquête est en pause. Après l'interpellation musclée lundi après-midi dans le centre-ville d'Yssingeaux, les gendarmes n'ont toujours pas entendu le conducteur de la Renault "Clio" qui avait refusé de se faire contrôle par une patrouille de gendarmerie, laquelle avait pris en chasse le véhicule.

Les gendarmes tirent dans un pneu

Refusant à plusieurs reprises de s'arrêter, le conducteur roulait dans l'avenue Clemenceau quand les militaires ont d'abord utilisé un stop stick pour crever les pneus, accessoire qui n'a pas fonctionné, avant de faire usage d'une arme à feu en direction d'un pneu, pour arrêter la voiture.

Un médecin mandaté

Pour toute interpellation, un examen médical peut être demandé, par le gardé à vue ou par les enquêteurs pour s'assurer que l'état de santé est compatible avec une audition. Ce qui a été fait dans ce cas. Un médecin a été mandaté et a décidé un placement en hôpital psychiatrique pour l'homme de 31 ans.

Ce qui est toujours le cas ce mercredi. Selon le procureur de la République, la garde à vue pourra reprendre quand l'état de santé de l'homme se sera amélioré.

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