lundi, 13 décembre 2021 16:02

Il avait copieusement outragé et menacé les policiers : 18 mois de prison

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Le 11 novembre dernier, les policiers avaient essuyé une pluie d'insultes, de menaces et de rébellion de la part d'un Ponot bien connu de leurs services. La caméra piéton avait permis de tout enregistrer. Le prévenu écope d'une nouvelle peine de prison.

Le prévenu indique ne pas se souvenir de tout. Il ne lui reste que "des flashs" et reconnaît une consommation excessive d'alcool, de drogue. Au petit matin, il s'était présenté au domicile d'une connaissance pour squatter son canapé. Le locataire avait appelé la police pour l'en déloger. Les policiers, après avoir demandé de quitter le logement, avaient essuyé moult insultes. Le prévenu s'était rebellé et avait été emmené jusqu'au commissariat. Pendant tout le trajet, la caméra piéton d'un policier activée, l'homme de 45 ans ne cessera de menacer, d'insulter et d'outrager les fonctionnaires.

Cette affaire était couplée à d'autres insultes et menaces à l'encontre d'une contrôleuse du réseau Tudip, quelques semaines plus tôt au Puy. "Tout le monde sait que je suis un alcoolique chronique. J'ai juste besoin de soins, d'une cure", se défend le prévenu qui est sorti de prison depuis juillet.

"Il est souvent dans ce comportement violent"

"Les mesures de sursis, de mise à l'épreuve ne sont pas respectées", déplore le président du tribunal à la lecture du dossier. L'un des policiers outragés, arrivé en Haute-Loire en 2003, indique avoir été outragé à plusieurs reprise par ce Ponot. "Il est souvent dans ce comportement violent."

La substitut du procureur fait encore remarquer que "pas grand-chose n'a fonctionné parmi les mesures, c'est un constat d'échec. J'ai vu la vidéo et l'agressivité et la haine se lisent dans le regard. Monsieur ne respecte pas le cadre judiciaire donné."

La peine décidée

La peine de deux ans de prison ferme a été demandée par le parquet. Le tribunal a finalement décidé une peine de 18 mois de prison ferme et le maintien en détention, 400 € de dommages et intérêts pour la contrôleuse et 600 € pour chacun des deux policiers outragés.

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