mercredi, 16 octobre 2019 21:25

Des actions de grogne dans les Ehpad de Craponne-sur-Arzon et Pradelles

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Ce mardi 15 octobre, des débrayages et actions ont eu lieu dans différents établissements de la santé à l’initiative du syndicat CGT.

Au Centre hospitalier de Craponne-sur-Arzon, 70 agents de l’hôpital mais aussi des EHPAD de la Chaise Dieu et d’Allègre qui font partie d’une direction commune se sont rassemblés devant l’établissement de 14 heures à 15 heures. Ils dénoncent "les conditions de travail dégradées" et "le manque de moyens qui ont de lourdes conséquences sur les personnels et dégradent dans le mêmes temps la qualité des prises en charge pour les patients et les résidents".

A l’EHPAD de Pradelles, ce sont une vingtaine d’agents qui se sont rassemblés devant l’établissement en début d’après-midi avec le soutien de collègues de Langogne. Là aussi, les questions de conditions de travail, de qualité des prises en charges, de salaires… étaient au cœur de cette action mais c’était également pour eux l’occasion d’exprimer à leur direction "le refus de la mobilité sur plusieurs établissements".

Suite aux mouvements de grève de 2018 qui avaient mis en évidence le besoin urgent de financement et de moyens humains pour la prise en charge des ainés, "rien n’a été fait et la situation n’a cessé de s’aggraver", affirme la CGT. "L’hôpital public traverse lui aussi une crise sans précédent."

Alors que les personnels se disent à bout, le projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2020 (PLFSS) qui sera débattu à la fin du mois "est loin de répondre aux besoins. Pire, c’est un nouveau plan d’économie pour les hôpitaux et il ne tient absolument pas compte des préconisations pour les EHPAD".

Pour les personnels "la coupe est pleine !". "Pour la population, c’est une nouvelle remise en cause au droit fondamental à l’accès aux soins. La santé et la prise en charge de la dépendance ne peuvent et ne doivent pas devenir des marchandises."

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