La Poste fait des appels du pied à la commune pour qu'elle reprenne le bureau de poste à sa charge. Les élus sont favorables sur le fond mais souhaitent poursuivre les discussions.

La Poste aimerait boucler le dossier avant la fin de l'année. La commune ne se montre pas si pressée. A Saint-Agrève, l'activité a fortement chuté entre 2017 et 2018 : -16,5 % sur le bureau et -19,3 % sur la fréquentation. L'activité se réduit à 8 heures par semaine pour 20 heures d'ouverture. "Chaque année, la Poste réduit les horaires, donc forcément, ça réduit l'activité. Actuellement, on dispose d'un service particulier...", lâche le maire.

La Poste ne souhaite plus supporter économiquement ce décalage et voudrait s'appuyer sur un partenaire local. Quant au distributeur de billets, il ne remplit pas les conditions de rentabilité et devrait être supprimé.

Trois solutions proposées

Trois solutions ont été formulées au maire : un facteur guichetier (le facteur tient le bureau en plus de sa tournée) avec une réduction de l'ouverture à 13 heures hebdomadaires, le Relais Poste Commerçant avec un magasin de Saint-Agrève ou l'Agence Postale Communale avec la mairie. "75 % des opérations relèvent du courrier-colis", fait savoir Maurice Weiss suite à des arguments transmis en mai par Ghislaine Lacroix, directrice du secteur postal de Lamastre et Jany Deschamps, chef de projet attractivité et transformation du réseau.

Une convention à rediscuter

Le conseil municipal s'est positionné en faveur de l'APC (13 voix pour, 4 contre, 1 abstention) même si les élus regrettent le désengagement continu de l'Etat et du service public. Le bureau de poste fermerait et l'agence serait installée dans les locaux de la mairie. "Il faut se décider et discuter car certains termes de la convention ne me plaisent pas", prévient Maurice Weiss.