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Début novembre, Beaux passera à l'extinction de son éclairage public de 23 h 30 à 5 h 30. La commune attend de recevoir les panneaux d'information.

La commune de Beaux a pris l'initiative de se rallier aux 10 000 communes ayant déjà opté pour l'extinction de l'éclairage public afin de répondre à l'enjeu énergétique et environnemental.

Le conseil municipal s'est prononcé pour une extinction des lampes de 23 h 30 à 5 h 30. Des zones pourront rester éclairées en cas de manifestations ou de fêtes : salle polyvalente, place du bourg.

Les travaux pour équiper le réseau électrique d'horloges et le changement des lampes énergivores s'élèvent à 10 000 euros. Après une prise en charge par le syndicat d'électrification et par le LEADER, la part communale se monte à 30 %.

La facture annuelle d'éclairage public avoisine les 13 000 euros. Ce qui représente autour de 60 % de la facture globale d'électricité. L'économie attendue est d'environ 4 000 euros par an. 

Des renseignements pris auprès des services de la gendarmerie démontrent qu'il n'y a pas d'augmentation des cambriolages ou d'actes d'incivilités si on éteint les lampadaires, pas plus qu'il n'y a d'accidents occasionnés par ce dispositif.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Les élus ont entamé une réflexion sur l'extinction de l'éclairage public sur une partie de la nuit pour réaliser des économies et des raisons environnementales.

A l'heure des restrictions budgétaires, il n'y a pas de petite économie. A Grazac, le maire Hervé Gaillard a fait les comptes et se montre favorable à l'extinction de l'éclairage public, suivi par une grande majorité du conseil municipal. "On peut gagner 40-50 % sur la consommation mais pas sur le total des factures", annonce le maire avant de développer : "Si on éteint de 24 heures à 4 h 30, on fait 2 000 euros d'économie par an, de 24 heures à 6 heures, c'est 3 000 euros."

Des investissements à prévoir

Cette économie sera pondérée dans un premier temps par les investissements à prévoir. Quinze lampes ne sont pas reliées à l'horloge astronomique et cela coûte 120 euros par lampe.

Seize lampes bénéficient d'un forfait, et la commune paie, même quand elles sont éteintes. "Des communes ont réussi à obtenir un demi-tarif. On va tenter", précise Hervé Gaillard.

Les finances, l'écologie... et la mode

"Il y a l'aspect financier et écolo", résumé le maire. "Et l'aspect mode", ajoute le premier adjoint, Alain Garnier.

Avant de s'engager plus en avant, Hervé Gaillard veut donner du temps pour faire passer le message et recevoir les impressions du plus grand monde, même si des premiers échanges avec des Grazacois le confortent dans cette prise de position. "A Lapte, ils le font et personne ne s'est plaint", assure un conseiller. Un tour de table a permis de recevoir le sentiment de chaque élu. Et dans l'ensemble, ils y sont favorables. "Ça fait deux ans qu'on le demande donc on s'en réjouit", indique Paulette Sabot, ancien maire et élue de l'opposition.


Décision au prochain conseil municipal

Dans l'hypothèse où l'extinction serait actée au prochain conseil municipal, la volonté est de faire passer l'extinction partout, et à des horaires qui resteront à définir selon les périodes de l'année.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Le centre-ville et les villages d'Yssingeaux vont sombrer dans le noir à partir de cet été. Avec quelques exceptions.

Yssingeaux va rejoindre le clan des villes qui éteignent leur éclairage public la nuit. En Haute-Loire, une commune sur trois a adhéré au principe, économique et écologique. L'extinction des lampadaires se fera en deux temps : fin juin pour le centre-ville et aux alentours du 15 août pour les villages. Cette extinction des 2100 points lumineux interviendra entre minuit et 5 heures. Sur les 2100 lampadaires répertoriés et gérés par l'entreprise Fraisse, 600 pourraient être supprimés car ils font doublons ou éclairent le domaine privé. Depuis 2015, les bâtiments publics sont éteints entre 1 heure et 7 heures. Les commerces et les entreprises doivent en faire de même. Chaque année, la maintenance coûte entre 35 000 et 40 000 euros.

Trois exceptions
- le centre-ville : le grand rond-point (comme est parfois appelé le centre-ville), restera éclairé les vendredi, samedi et dimanche. La place de la Victoire et ses abords sera aussi concerné.

- le quartier de l'hôpital : il restera toujours éclairé pour des raisons de sécurité liées aux urgences nocturnes.

- La Guide : les abords du Kripton seront allumés les vendredi et samedi soir, ainsi que le bowling. Les lieux de stationnement habituels seront aussi éclairés. Par contre, l'avenue du 8-Mai sera éteinte alors qu'il avait été imaginé de la laisser éclairée les week-ends pour faciliter les trajets piétonniers entre le centre-ville et la discothèque.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
La consommation d'énergies est en baisse en Haute-Loire. Les communes, appuyées en ce sens par le syndicat d'énergies de la Haute-Loire, développent des politiques d'économies d'énergie. A cela s'ajoute un renouvellement du matériel énergivore et l'abaissement de l'éclairage la nuit. Certaines communes de Haute-Loire vont même encore plus loin en éteignant tout l'éclairage public la nuit ou dans certaines rues ou certains quartiers. "On ne peut pas le faire partout pour des questions de sécurité. Mais là où c'est éteint, il n'y a pas de hausse de la délinquance", assure Jean Proriol, président du syndicat d'énergies.

Cet organisme public est un partenaire privilégié des collectivités puisqu'il accompagne les 258 communes de Haute-Loire pour la construction de nouveaux réseaux électriques et l'enfouissement des lignes. Pour l'éclairage public, 255 communes sont rattachées à ce syndicat, à l'exception de Monistrol-sur-Loire, Saint-Didier-d'Allier et Vielprat.

"On maintient les investissements, ils sont même en hausse", annonce Denis Bersot, directeur administratif et financier. 14,2 millions d'euros ont été investis en 2015 dont 4,1 millions d'euros pour l'éclairage public. Un budget primitif de 15,2 millions d'euros est prévu en 20146 pour les investissements et travaux. Il s'agira notamment de remplacer toutes les lignes en cuivre dites "quatre fils". Il en reste encore 200 km sur un réseau basse tension de 5000 km. 
Publié dans Actualités 2016