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Un écusson a été créé pour honorer la mémoire de la Grazacoise Lauriane Amaglio, décédée à l'âge de 24 ans. Une course à pied en relais va aussi être organisée en juin pour relier Angers à Grazac.

En partenariat avec la CGT SDIS 49 et avec l’accord de la famille, l'association Uniformes en danger a lancé la production d'un écusson en hommage à Lauriane Amaglio, 24 ans, sapeur-pompier professionnelle qui a mis fin à ses jours le 20 avril 2016. 

Originaire de Grazac où elle s'était engagée en tant que sapeut-pompier volontaire, Lauriane avait intégré l'école départementale des sapeurs-pompiers du Maine-et-Loire à Angers. Elle était stagiaire en formation d'intégration.

Les bénéfices de la vente des écussons permettront de prendre en charge les frais annexes de la course à pied en relais en mémoire de Lauriane, organisée du 2 juin au 5 juin au départ d’Angers (Maine-et-Loire) pour une arrivée à Grazac où repose Lauriane. Soit environ 500 km en longeant la Loire. Les fonds récoltés permettront aussi d’aider la famille pour les frais de justice engagés.

Le prix de l’écusson est fixé à 11 € frais de port inclus par lettre suivie.

Une cagnotte en ligne est aussi ouverte : https://www.leetchi.com/c/lauriane-wzgaky25

Si vous souhaitez participer à la course en relais, il suffit de prendre contact avec l'organisateur.

Contact : uniformes.en.danger@gmail.com

Un homme de 30 ans a mis fin à ses jours dimanche à l'aurore alors qu'il se trouvait avec trois autres personnes au centre de secours de Riotord, une caserne où il était par ailleurs sapeur-pompier volontaire.

L'émoi est profond au village de Riotord et au centre de secours de la commune. Un sapeur-pompier volontaire s'est suicidé dimanche à l'aube.

Il avait déjà menacé de se suicider

Selon les éléments recueillis par les enquêteurs de la brigade de recherche d'Yssingeaux, l'homme rentrait d'un bal organisé sur la commune. Il se trouvait avec trois autres personnes dont deux autres pompiers. L'un de ces deux pompiers était son ex-compagne avec qui il était séparé depuis peu. "Il y a quelques semaines, il avait déjà menacé de passer à l'acte après la rupture", indique le substitut du procureur de la République.

Plusieurs auditions ont été menées au cours de la journée de dimanche. Les témoignages semblent concorder et aucune garde à vue n'a été prononcée.

Il retourne chez lui chercher un fusil

Au petit matin l'homme serait ainsi retourné chez lui et serait revenu avec un fusil de chasse lui appartenant. C'est alors qu'il aurait retourné l'arme contre lui et aurait tiré, sans menacer ou blesser les trois personnes présentes à la caserne.

Une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les pompiers de la caserne et les témoins de cet acte désespéré.

Une autopsie doit être réalisé en début de semaine.