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Stéphane Romero crée son entreprise de plombier-chauffagiste, STR Thermique.

A 45 ans, Stéphane Romero a décidé de se lancer à son compte avec sa société STR Thermique. Cet habitant de Saint-Hostien, originaire de Lyon et passé par la Loire, est arrivé en Haute-Loire en 2008. C'est son ancien métier, mécanicien moto, qui lui a permis de découvrir le département et de s'y installer.

En 2011, il entreprend une reconversion professionnelle avec le souhait de rester dans un métier technique. Une formation d'un an avec l'Afpa dans l'installation thermique et sanitaire lui permet de s'orienter vers le métier de plombier-chauffagiste. Chez Masson Chauffage, auprès de Louis Masson, pendant quatre ans, il va parfaire ses connaissances au côté d'un professionnel passionné. "Ce fut très enrichissant avec un travail à l'ancienne", estime le nouveau chef d'entreprise qui veut travailler la relation clients. "Il est important de tenir le client informé. En cas de retard sur un chantier ou de délai d'intervention plus long, il vaut mieux l'appeler."

L'artisan se spécialise dans l'installation de tous types de chauffages (gaz, fioul, chaudière bois, poêle à bois, pompes à chaleur), les sanitaires et l'installation complète de salles de bain. "Pour les salles de bain, je fait tout de A à Z, y compris le carrelage. Cela permet d'avoir un seul corps de métier."

Stéphane Romero dispose des qualifications RGE, qualiBOIS, qualiPAC. Le plombier-chauffagiste peut intervenir sur la partie Loire/Haute-Loire.

Contact : 06 32 82 47 22

Le comité d'animation de Saint-Hostien organisait samedi une soirée théâtre avec les Amis du patois vellave à la baguette qui ont interprété leur dernière œuvre « Lou Rectome », une allusion marquée au succès, "Le Rectume", qu’ils avaient joué il y a plusieurs années.

Les amateurs de patois ont pu être comblés avec cette pièce qui tourne depuis quelques semaines dans plusieurs villages de Haute-Loire et d’ailleurs. Les comédiens amateurs seront ce dimanche à Landos, le 18 mars à Polignac, le 19 mars à Blavozy ou encore le 29 octobre à Araules.

La scène se déroule dans une famille paysanne des années 30 autour d’un fils qui préfère rester avec une amie plutôt que de se rendre à l’enterrement d’un voisin. Il simule une maladie pour rester à la maison. Mais ce stratagème s'est retourné contre lui.

La représentation était entrecoupée de morceaux d’accordéon et de chansons.

Le comité d’animation de Saint-Hostien accueille une pièce de théâtre samedi à 20 h 30 dans la salle polyvalente de la commune.

Sur scène, on retrouvera les Amis du patois vellave qui interpréteront leur dernière œuvre « Lou Rectome », une allusion marquée au succès, Le Rectume, qu’ils avaient joué il y a plusieurs années.

Les amateurs de patois vont être comblés avec cette pièce qui tourne depuis quelques semaines dans plusieurs villages de Haute-Loire et d’ailleurs.

La scène se déroule dans une famille paysanne des années 30 autour d’un fils qui préfère rester avec une amie plutôt que de se rendre à l’enterrement d’un voisin. Il simule une maladie pour rester à la maison. Mais ce stratagème va se retourner contre lui.

La représentation sera entrecoupée de morceaux d’accordéon et de chansons.

L’entrée est à 8 euros, gratuit pour les moins de 12 ans.

A l'occasion des Foulées de l'Ostiansou à Saint-Hostien le dimanche 12 mars, une randonnée est organisée sur un parcours de 10 km.

Cette marche, dont les départs se feront de 8 h 30 à 10 h 30 depuis la place de l'Eglise, est organisée au profit d'une action caritative. Les bénéfices de cette animation (4 euros) seront reversés à l'association Des Ailes pour Elouan d'Yssingeaux, créée pour venir en aide à un enfant atteint d'autisme. "On va essayer de lui faire une partie de la randonnée", annonce la maman d'Elouan, Valérie Fargette.

D'autres actions sont programmées : une randonnée le 30 avril à Vazeilles-Limandre, une tombola à Saint-Just-Saint-Rambert le 17 juin, un concours de pêche au Villeret (Roannais) le 14 octobre.

Contacts

Téléphone : 06 78 08 69 95

Mail : desailespourelouan@gmail.com

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Insultes, bousculades, paroles coupées : la réunion publique organisée mercredi soir à Saint-Hostien a cristallisé les tensions entre les opposants et les personnes favorables à l'implantation d'un crématorium dans cette commune de 750 habitants.

La soirée promettait d'être électrique, elle a été explosive. Mercredi soir, la réunion publique organisée par la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay dans la salle des fêtes de Saint-Hostien a tourné à la foire d'empoigne. Les opposants au projet sont venus en nombre pour occuper le terrain et s'exprimer dans une démonstration de force collective. Certains avaient revêtu des t-shirts, d'autres des pancartes. La plupart avait le souhait de prendre la parole. Ils ont aussi remis une pétition qui a récolté 580 signatures.

Côté partisans, la Communauté d'agglomération et la mairie ont invité deux spécialistes de la question : Thomas Beaucourt, conseiller technique chez un consultant pour le compte de la Comm d'agglo, et Jean-Pierre Guillermin, directeur France de la société Facultatieve Technologies. "On est là pour dédramatiser. Un crématorium, ce n'est pas dramatique."

Les échanges ont été très peu courtois entre les différents intervenants, qu'ils soient sur la scène ou dans la salle. On s'est souvent coupé la parole, on s'est parfois invectivé, on a même failli en venir aux mains entre un opposant exaspéré et un membre de l'Association crématiste.

Le projet prévoit la construction d'un crématorium à côté du cimetière. Confié à une société privée (Crématorium du Velay), cet outil doit réaliser entre 350 et 500 crémations par an.

Bref, l'ambiance est restée tendue pendant près de deux heures d'échanges. Chacun est reparti avec ses certitudes.

Florilège de ce qu'il s'est dit.

Gaz de ville

Plusieurs terrains ont été proposés depuis plusieurs années. Outre la proximité avec la RN88 et donc les facilités d'accès, Saint-Hostien a été choisi pour une raison cruciale. Le crématorium, gros consommateur, doit tourner avec du gaz de ville. "Si j'avais eu du gaz de ville à Chaspuzac, je l'aurais fait là-bas", assure Michel Joubert, président de la Comm d'agglo et maire de Chaspuzac. Un opposant a mis en doute la rentabilité de cet équipement, "pris en tenaille entre Clermont et Saint-Etienne qui va s'agrandir."

La position de l'Association crématiste de Haute-Loire

Deux membres de l'Association crématiste 43 ont essayé tant bien que mal de s'exprimer sur le sujet et d'apporter leur soutien au projet, à Saint-Hostien ou ailleurs. "95 % des gens sont favorables à la crémation mais personne n'en veut à côté de chez soi. Le droit à la crémation doit être respecté. Le besoin est de plus en plus urgent, des familles souffrent. Le crématorium se fera là où c'est possible", estime Stéphane Gerey, secrétaire de l'association. "Nous en avons assez de nous faire balader. La Haute-Loire est l'un des derniers déserts crématistes de France", ajoute Jean-Pierre Charra, vice-président.

La proximité du voisinage et la pollution

"La proximité des voisins, vous y avez pensé ? J'habite à 200 mètres", a interpellé un riverain. Thomas Beaucourt, conseiller technique spécialisé dans les crématoriums, a répondu : "Partout où il y a des crématoriums, cela ne dérange pas. Un crématorium ne pollue pas plus qu'une seule voiture qui fait 15 000 km par an." "A ce moment-là, il faut arrêter les feux de broussailles et les feux de cheminée qui polluent bien davantage", a enchaîné Jean-Pierre Guillermin, vendeur de fours crématoires après l'intervention d'un autre opposant qui a affirmé : "N'oubliez pas que le village n'appartient à personne."

Pour Audrey Bannwarth, membre du collectif des opposants, le doute persiste : "Mes parents habitent à 500 mètres d'un crématorium. En 2003, on leur affirmait que tout irait bien. Six ans plus tard, on découvrait que les crématoriums présentaient des risques." Depuis 2010, la loi oblige ces équipements à être dotés de filtres.

La décote immobilière

Pour le consultant de la Comm d'agglo, "cette affirmation n'a jamais été validée par qui que ce soit". Parmi les opposants, une femme s'est exprimée en tant que professionnelle de l'immobilier. "Je ne suis pas contre la crémation, je suis contre un crématorium à Saint-Hostien. La moins-value est réelle, on le voit bien avec les maisons en bord de RN88."

Une votation ?

Un retraité, présent dans le public, a suggéré la mise en place d'une votation citoyenne, comme en Suisse, à destination des habitants de Saint-Hostien. "Ce sont eux les premiers concernés. Et c'est démocratique." L'idée n'a visiblement pas été retenue par Michel Joubert, président de l'Agglo, estimant qu'il faudrait une "votation départementale".

Les crématistes de Haute-Loire font entendre leurs arguments face à ceux développés par des opposants à l’implantation d’un crématorium sur la commune de Saint-Hostien.

Ils se battent pour qu’un crématorium soit construit dans le département depuis 1980. Oui, vous avez bien lu : 1980. L’association, forte aujourd’hui d’une centaine d’adhérents, est née en juillet 1980. Depuis cette date, le projet est resté lettre morte.

De Sanssac à Saint-Hostien

Plusieurs sites ont été successivement envisagés, Sanssac-l’Eglise, Taulhac, Saint-Germain-Laprade, Espaly… A chaque fois, un os s’est présenté et le projet a capoté.

Lorsque la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay a annoncé qu’un terrain était trouvé à Saint-Hostien et un délégataire prêt à s’engager, l’association des crématistes de Haute-Loire a cru que l’affaire était réglée. Enfin, cet équipement qui répond aux attentes d’une partie de plus en plus grande de la population, allait sortir de terre.

Dès l’annonce, un collectif d’opposants, dont il est difficile de mesurer l’importance, s’est élevé contre ce projet.

Une réunion publique le 15 décembre, des graffitis sur les panneaux d’entrée d’agglomération, des marques au sol sur la RN88, sur des grumes en bordure de route, signalent de façon régulière aux automobilistes ce désaccord à l'implantation d'un crématorium.

L'apocalypse sur Saint-Hostien

Aujourd’hui, les crématistes de Haute-Loire souhaitent « rétablir la vérité des faits » après que quatre d'entre eux aient assisté à la réunion du 15 décembre. « Nous sommes exaspérés par les affirmations mensongères du collectif des opposants. Ils ont décrit l'apocalypse sur Saint-Hostien, ce sera Tchernobyl.»

Lors d’une conférence de presse menée ce vendredi par la présidente Danielle Masseboeuf, entourée de son bureau, Jean-Pierre Charra, vice-président, Stéphane Gerey, secrétaire, René Goupil, trésorier, et de nombreux adhérents, les crématistes argumentent point par point.

La pollution 

« Toutes les nouvelles constructions de crématoriums seront obligatoirement aux normes dès février 2018.  Avec ces nouveaux filtres obligatoires l’an prochain, un crématorium polluera moins qu’une cheminée chez un particulier. Notre comité d’opposants est-il prêts à demander l’interdiction de toutes les cheminées de Saint-Hostien ? » Et encore : « Cette infime pollution sera sans commune mesure avec celle engendrée par la RN88 traversant le village. »

Les convois funéraires

« Ces convois traumatiseraient les enfants. Le mandataire espère 500 crémations par an, soit moins de 2 par jour ouvré. Que représentent ces deux convois de 5 à 10 voitures dans le flot des 12 000 véhicules/jour de la RN88 ? »

La décote des maisons

« Comment expliquer que pour la majorité des crématoriums de France, sans parler à l’étranger, des milliers de maisons soient construites à proximité immédiate et ceci postérieurement à leur implantation ? » Et de citer notamment, les cas de Capdenac dans l’Aveyron et Clermont-Ferrand.

Des délais incompatibles avec le travail de deuil

In fine, les crématistes rappellent le sens de leur combat. « Ce crématorium répond à un besoin vital. C’est une urgence absolue. La plupart des opposants se disent favorables à la crémation… mais pas chez eux ! Pensent-ils aux problèmes que cela pose aux familles endeuillées dans une Haute-Loire qui est un des derniers déserts crématistes de France ? Celles-ci sont contraintes à des déplacements de 80 ou 130 km et surtout à des délais incompatibles avec le travail de deuil, comme actuellement les 8 jours d’attente pour une incinération à Saint-Etienne. »

L’association a lancé une pétition à retrouver ici.

Une nouvelle action a été menée dimanche à Saint-Hostien pour marquer l'opposition au projet de crématorium sur la commune.

Les panneaux d'entrée d'agglomération ont été recouverts par le mot "Crématorium". Des panneaux de signalisation ont également été rebaptisés près du rond-point de Lachamp.

Pareille opération avait été menée le 28 décembre. Une inscription "Non au crématorium", taguée à la bombe orange, avait également été marquée sur le bitume et reste toujours visible.

Un accident s'est produit mardi vers 21 h 15 dans la traversée du bourg de Saint-Hostien. Un poids lourd a glissé sur une plaque de verglas et s'est déporté. Il a heurté une voiture conduite par un homme de 66 ans, lequel a été conduit par les pompiers pour des examens à l'hôpital du Puy.

Les dépistages d'alcoolémie se sont révélés négatifs.

Cet accrochage n'a eu aucune gêne à la circulation. Un constat amiable devait être effectué.

A Saint-Hostien, l'annonce de l'implantation du futur projet de crématorium, sur un terrain à côté du cimetière, soulève une opposition de la part d'habitants. Un collectif s'est créé et a récemment eu l'occasion d'exprimer ses arguments lors d'une réunion publique.

Et une pétition en ligne a récolté 186 soutiens depuis deux semaines.

Désormais, l'opposition s'affiche aux deux entrées principales de la commune, sur la RN88. Dans la nuit de mardi à mercredi, les deux panneaux d'entrée ont été rebaptisés "crématorium". Les panneaux ont été rapidement nettoyés mercredi. Et des inscriptions ont été tracées à la bombe sur le bitume de la RN88 : "Non au crématorium".

L'annonce par la communauté d'agglomération du Puy d'un projet de construction d'un crématorium à Saint-Hostien (lire l'article) suscite des inquiétudes pour un certain nombre de riverains du futur équipement, d'habitants de la commune et des environs.

Jeudi soir, ils étaient une bonne centaine réunis à l'appel d'un collectif naissant d'opposants à ce projet. L'objet de la rencontre était de s'informer, de débattre et d'envisager les actions à venir.

Les craintes formulées tiennent essentiellement en trois points: les rejets polluants dans l'atmosphère et le sol, la dépréciation des biens immobiliers dans le périmètre du crématorium, l'image peu porteuse d'un village accolée à celle de la mort.

Alain Perrot, au nom du collectif d'opposants au crématorium de Saint-Hostien, a ouvert les échanges en relatant un récent entretien avec Isabelle Verdun, maire, et deux conseillers. "Isabelle Verdun nous a assuré que ce projet ne se ferait pas contre les habitants."

Fort de cet engagement, le collectif invite la population a faire connaître son opposition. A cette fin, une pétition a été lancée, en ligne (cliquez ici), et sur papier.

Pour contacter le collectif, un mail est à votre disposition : habitantsinquiets@laposte.net