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Retournac fait partie des 42 communes dont la suppression des Temps d'activités périscolaires (TAP) a été demandée et validée par l'inspection académique.

Cela entraîne une nouvelle modification de l'organisation du temps scolaire dans les établissements publics primaires de la ville.

La commune s'est rapprochée de l'association Djuringa vacances loisirs, en charge du centre de loisirs du Cros. Les enfants pourront y être accueillis le mercredi à partir du 13 septembre dès 7 h 30, à partir de 5 ans. Le coût serait compris entre 3,50 euros et 5,75 euros la demi-journée selon le quotient familial.

Les inscriptions se feront à partir du 28 août auprès d'Anne Verney au centre du Cros au 04 71 75 32 76.

"En fonction des demandes, une éventuelle réflexion pourrait être envisagée sur la journée complète", indique Pierre Astor, maire, dans un courrier adressé aux parents d'élèves des écoles publiques de Retournac.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Suite à un décret, confirmant une promesse de campagne du président Emmanuel Macron, les communes ont désormais la possibilité de choisir les rythmes scolaires qui leur conviennent le mieux.

En clair, elles ont la possibilité de rester aux 4 jours et demi d'école en maintenant l'oganisation des Temps d'activités périscolaires (TAP) ou de revenir à la semaine des quatre jours.

Si la plupart des collectivités en Haute-Loire ont décidé de s'en tenir aux rythmes scolaires en place (tout en amorçant généralement une réflexion pour la rentrée 2018-2019), 39 communes ont demandé une dérogation auprès de l'inspection académique. Dérogation qui a été validée.

Voici la liste des communes : Ally, Bournoncle, Cohade, Espalem, Javaugues, Lamothe, Lavoûte-Chilhac, Paulhac, Saint-Beauzire, Saint-Just-près-Brioude, Valprivas, Allègre, Monlet, Bains, Blanzac, Borne, Ceaux-d'Allègre, Chomelix, Craponne-sur-Arzon, Cussac-sur-Loire, Felines, Sembadel, La Chaise-Dieu, Saint-Christophe-sur-Dolaison, Saint-Geneys-près-Saint-Paulien, Saint-Georges-Lagricol, Saint-Pal-en-Chalencon, Saint-Paulien, Saint-Privat-d'Allier, Chaspinhac, Laussonne, Le Chambon-sur-Lignon, Le Monastier (maternelle), Retournac, Rosières, Saint-André-de-Chalencon, Saint-Jeures, Saint-Martin-de-Fugères et Tence.

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La commune de Retournac va demander à l’inspecteur académique de revenir à la semaine des quatre jours pour les 280 enfants de ses écoles publiques. Les élus sont soutenus massivement par les enseignants et les parents.

Le conseil municipal saisit la balle au vol. Après trois années scolaires avec une semaine à cinq jours, Retournac va demander le retour aux quatre jours. Cette possibilité est offerte par le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, qui envisage de déposer un décret cet été.

La commune de Retournac est réactive et s’appuie sur l’avis formulé par les deux conseils d’école (Théodore-Monod et Charrées-Jussac) et le conseil municipal.

Une quasi unanimité à Retournac

« Les deux conseils d’école sont favorables à un retour à 4 jours », informe le maire Pierre Astor. Jeudi soir, les élus sont allés dans le même sens. « Ces rythmes scolaires coûtent 79 000 euros en dépenses. Et c’est du saupoudrage. Les enfants sont fatigués et c’est coûteux. Les transports scolaires sont 20 % plus chers », argumente le maire. La première adjointe abonde : « On est les seuls de la communauté de communes à vouloir revenir mais c’est une bonne chose de pouvoir sortir de ça. »

Le dernier mot pour l'inspecteur académique

Au dernier conseil communautaire, Bernard Gallot, président des Sucs, avait estimé « qu’on ne peut pas vous en empêcher mais on peut le regretter. » Retournac est passé aux actes.

Le dernier mot revient à l’inspecteur d’académie qui peut refuser ce retour aux quatre jours.

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Trois ans après l'installation de la réforme des rythmes scolaires, les collectivités vont peut-être pouvoir revenir en arrière dès cet été. A Loire Semène, les élus ont ouvert la discussion.

Mardi soir, à l'occasion du conseil communautaire, Frédéric Girodet, maire de Saint-Just-Malmont et président de la communauté de communes Loire Semène, a voulu faire un tour de table autour d'une possible refonte des rythmes scolaires. Après avoir salué l'élection d'Emmanuel Macron "qui souhaite casser les codes", il a rappelé l'une des promesses de campagne du candidat d'En Marche !, à savoir la possibilité pour les collectivité locales de retrouver leur libre arbitre concernant les rythmes scolaires. Celui qui est devenu président de la République compte a priori passer par un décret dès le début de l'été.

Trois options possibles

Charge ensuite aux collectivités en charge de la question de se positionner. D'où l'ouverture du débat dès mardi soir en séance collective dans la salle voûtée de l'ancienne abbaye de La Séauve-sur-Semène.

"En clair, on aurait trois options : 1. continuer les quatre jours et demi et les temps d'activités périscolaires en perdant la moitié des aides (60 000 euros, NDLR) ; 2. continuer les quatre jours et demi sans organiser les TAP ; 3. revenir à la semaine à quatre jours", expose le président. "Le sujet est épineux et complexe. Il mérite une large concertation avec les enseignants, les parents, les élus."

Juger de l'efficacité de la réforme

Pour Bruno Marcon, maire de La Séauve-sur-Semène, "j'y vois un manque de courage de la part de l'Etat, comme quand le gouvernement a laissé les écoles privées choisir. Ça a revitalisé la guerre scolaire dans certaines communes. On prend le risque d'avoir encore des territoires à deux vitesses entre ceux qui pourront payer et ceux qui ne le pourront pas. Cela me laisse à penser que c'est une réforme coûteuse et inefficace. Je suis favorable à faire machine arrière. Pourquoi mettre 200 000 euros dans une réforme qui n'apporte rien aux enfants ?"

Attendre les Législatives et le nouveau gouvernement

Pour les élus de Saint-Ferréol-d'Auroure, majorité comme opposition, il faut laisser passer les Législatives avant de s'engager. "C'est trop tôt pour faire le bilan aujourd'hui. Une réforme se juge sur 5 ou 10 ans", estime André Rosiak. "Attendons de voir début juin quand les Législatives seront passées. On n'a pas encore de gouvernement", ajoute le maire Jean-Paul Aulagnier.

Mise en place en 2017 ou 2018 ?

Claude Vial, maire d'Aurec-sur-Loire, imagine mal la collectivité mettre en place un nouveau système en si peu de temps : "Dans ma tête, c'était pour la rentrée suivante. Si on doit prendre une décision rapide, il ne faut pas créer le désordre."

La commission jeunesse se réunira début juin et pourra poursuivre les échanges. A Loire Semène comme ailleurs en Haute-Loire d'ailleurs. "Ça ne nous interdit pas de réfléchir", philosophe Joseph Champavert, maire de Saint-Victor-Malescours et responsable de cette commission.

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