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De retour en Haute-Loire mardi soir après treize mois d'absence, Renaud Meyssonnier a accordé sa première et dernière interview mercredi midi avant de retourner à sa vie normale. Et de penser déjà à de nouveaux voyages.

Les banderoles sont un peu fatiguées. Au coeur du village de Paulin à Monistrol-sur-Loire, elles témoignent que le combat a été long de huit mois. Mais qu'importe.  L'heure est désormais aux retrouvailles, aux remerciements et aux verres levés pour saluer le retour de Renaud. Et se féliciter de la mobilisation tenace de ses proches, des représentants de l'Etat, des sénateurs, mais surtout de cette ribambelle de parfaits inconnus qui ont relayé ce combat.

Cette chaîne de solidarité a permis une sortie de prison anticipée pour ce voyageur candide, ce jeune homme aux semelles de vent qui s'était mis, sans malice, dans de beaux draps au Népal.

Envie de poursuivre son périple autour du monde
Dans la maison familiale dont la décoration donne encore à voir des bribes de l'aventure, Renaud Meysonnier, ses parents Nadine et René, des représentants de son comité de soutien, ont convié les médias pour un ultime point presse. Le plus apaisé, le plus joyeux de tous.

Renaud est là, en pleine forme, avec l'envie de poursuivre son périple autour du monde. Et même d'y consacrer plus de temps encore. "Je suis passé de la liberté extrême à la sédentarité forcée en prison. Mais ça m'a fait grandir, avant je me noyais dans un verre d'eau. Cette expérience m'a forgé."

Une journée de remerciements le 25 juin
Seule Nadine ne peut s'empêcher de laisser percer son inquiétude face à la détermination affichée par son fils à poursuivre sa route à l'autre bout de la planète. Pas facile d'être la maman d'un voyageur aux semelles de vent...

Le samedi 25 juin, de 10 à 16 heures, une journée de remerciements et de rencontres est organisée par la famille à "Paulin", dans la grange de Thierry Gaucher.


Le témoignage de Renaud Meyssonnier

Publié dans Actualités 2016
Alors que la famille Meyssonnier a choisi de stopper les démarches judiciaires, il reste encore la voie diplomatique pour tenter de réduire la peine de prison infligée à Renaud Meyssonnier, condamné à un an pour usage de fausse monnaie.

Demander pardon. Renaud Meyssonnier a écrit une lettre où il demande pardon à l'Etat népalais. Il espère ainsi bénéficier d'une remise de peine suite à sa condamnation à un an de prison au Népal. Celui qui a déjà purgé six mois a épuisé tous les recours judiciaires. "On n'ira pas devant la Cour suprême", a annoncé Nadine Meyssonnier, la maman de Renaud, ce samedi matin dans la maison familiale à Monistrol-sur-Loire, entourée du comité de soutien et d'action qui a permis de lever 20 000 euros pour soutenir la famille, entre les voyages au Népal et les frais d'avocats. La moitié de cet argent provient des 900 adhérents au comité de soutien.


La grâce présidentielle impossible
La peine confirmée en appel le 21 mars a jeté un froid dans les espoirs du clan Meyssonnier. La famille Meyssonnier a été profondément éprouvée par cette annonce alors que René est actuellement au Népal, auprès de son fils qu'il visite deux fois par semaine. Il doit rentrer le 8 juin en France. "Notre détermination reste la même", affirme Olivier Cigolotti, le sénateur, qui s'est joint dès le départ au mouvement et suit de très près le dossier. "Cette peine de prison confirmée a été une véritable stupeur."

La demande de grâce présidentielle, un temps évoquée, n'a pu être menée à son terme puisque l'une des conditions est d'avoir purgé la moitié de la peine, ce qui n'était pas le cas au moment de la demande. Le dernier espoir provient de cette demande de pardon. Une réponse est attendue le 28 mai au plus tard. En cas de refus, Renaud devra patienter jusqu'en octobre pour sortir. Il aurait alors fait un an de prison.


Renaud veut continuer son tour du monde
Le jeune globe-trotter de Monistrol, qui avait entrepris de faire le tour du monde en solitaire avant d'être stoppé net dans son aventure, compte bien, quoi qu'il arrive, poursuivre son chemin mondial. C'est ce qu'il affirme dans une lettre publiée sur le site internet du comité de soutien. Il écrit : "Je ne sais pas ce que je vais ressentir après ma libération. Mais je sais maintenant que mon projet est de poursuivre mon voyage autour du monde [ndlr : après un temps de pause en France]. Celui-ci n’est pas fini comme j’ai pu le lire dans certains articles publiés en France. A contrario, cette expérience de la captivité dans un pays étranger renforce d’autant ma volonté de trotter dans le monde entier. En prison, je suis en fait à la poursuite de l’objectif initial de mon voyage. Je suis profondément en contact avec une autre culture et j’apprends de nouvelles choses. [...] Ce qui m’est arrivé est juste un accident de parcours, un accident rare. Abandonner mes projets de voyages donnerait raison à une crainte injustifiée. Je ne dois pas et je ne veux pas céder."
Publié dans Actualités 2016
Dimanche 13 mars, à 15 heures, à Sainte-Sigolène, La Puce qui trotte se produira en soutien à Renaud, le jeune Monistrolien emprisonné au Népal.


Et ce 13 mars n'est pas un jour comme les autres. C'est aussi le jour du jugement en appel pour Renaud. Quand les 3 coups seront frappés, il sera 15 heures en France et 20 heures au Népal.


La recette ira en totalité pour Renaud. La troupe La Puce qui trotte d'Yssingeaux se déplace et joue à titre gracieux. L'association Cin'étoiles et la municipalité de Sainte-Sigolène mettent gratuitement les locaux à disposition.

La pièce à l'affiche n'engendre pas la mélancolie. Elle renvoie au récit de Jean Dautriat, médecin généraliste à La Ricamarie, mais aussi écrivain qui avait accumulé une série impressionnante d’anecdotes auprès de ses patients.

Humour et tendresse

Jean Dautriat a relaté le tout dans un ouvrage « Ouilla Docteur! » édité en 1979 (édition Horvath). Il y parle avec humour et tendresse de la population ricamandoise, analysant leur caractère, leurs expressions gagas et leur accent inimitable.
L'ouvrage une fois adapté au théâtre avait attiré, en trois ans, plus de 36 000 spectateurs, essentiellement dans la région stéphanoise.

Ce 13 mars, à Sainte-Sigolène, c'est l'occasion inespérée de découvrir (ou redécouvrir) cette pièce savoureuse en diable. Tout en participant au mouvement de solidarité autour du Monistrolien emprisonné.

"Ouilla Docteur" par la troupe d'Yssingeaux "La puce qui trotte", au Cin'étoiles à Sainte Sigolène, dimanche 13 mars à 15 heures. Tarif : 5 euros, gratuité en dessous de 10 ans

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Publié dans Loisirs 2016
Renaud Meyssonnier, emprisonné au Népal depuis novembre, sera rejugé. Reconnu coupable d’usage de fausse monnaie, il a été condamné à un an de prison et 2 260 euros d’amende.

Il avait été arrêté à la douane en possession de 160 faux dollars mais lui ne le savait pas.

Actuellement emprisonné à Katmandou, il est entouré sur place par sa mère alors qu’un comité de soutien s’est créé sur Monistrol, sa ville d’origine.
Le combat continue et Renaud pourra se défendre lors d’un procès en appel qui aura lieu le 13 mars au Népal.
A noter que l’accueil de loisirs de Beauvoir à Monistrol-sur-Loire, organise une soirée solidaire autour du jeu le vendredi 4 mars à 19 heures, dans ses locaux (2,50 euros par personne).
La recette sera reversée à l’association Renaud au Népal.


Publié dans Dans le 43 2016