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Depuis le 1er mars, les candidats au code de la route passent l'examen au bureau de poste. Ce changement d'organisation semble satisfaire tout le monde.

Une trentaine de candidats ont déjà bénéficié de ce nouveau dispositif. Désormais, le code se passe dans une salle du bureau de poste qui prend à sa charge l'organisation des sessions.

Trois employées formées

Alors qu'auparavant, environ une session d'une trentaine de places existait au foyer rural, désormais, six créneaux sont possibles chaque semaine : deux le mardi mardi, deux le mercredi matin, le vendredi matin et après-midi. Trois employées ont été formées : Marie-Jo Bertois, Marielle Gravy et Nathalie Ludwig. Chaque session se fait en comité comité avec six candidats maximum. Désormais, les réponses se font sur tablette numérique. Et pour éviter la triche, chaque candidat dispose d'un questionnaire différent.

Délai d'attente raccourci pour le permis

Ce nouveau service permet à La Poste d'enrichir son activité alors que le courrier est en perte de vitesse inexorable. Pour les services de l'Etat, le but est de permettre aux inspecteurs de se libérer du temps pour faire passer l'examen de conduite. Cela semble se vérifier puisque les délais d'attente sont désormais d'une trentaine de jours en Haute-Loire contre 45 il y a encore quelques semaines.

Le coût de l'examen peut être moins cher

Autre avantage, le coût de ce service, facturé 30 euros par La Poste alors que les auto-écoles faisaient payer entre 60 et 80 euros cette prestation de prise en charge de l'élève. Certaines auto-écoles continuent à s'occuper de leurs élèves en les emmenant à cet examen, d'autres ont choisi de laisser l'autonomie aux candidats. "Cela permet de faire davantage de conduite", indique Hervé Goyon à Yssingeaux. "Et le résultat arrive plus vite. Avant, il fallait attendre 48 heures. Maintenant, l'élève peut avoir la réponse par mail dans les deux heures. Et il peut aussi se réinscrire 48 heures plus tard en cas d'échec. Il n'y a plus de quota."

La Poste d'Yssingeaux, qui intéresse tous les candidats du bassin Yssingeaux-Monistrol, est le dernier site de Haute-Loire à faire passer le code de la route. C'est possible de le faire au Puy, à Taulhac, depuis décembre, et à Langeac et Brioude depuis le 20 février.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

UFC-Que Choisir a réalisé une enquête auprès des auto-écoles suite à la modernisation prônée par la loi Macron. Sur le plan national, les résultats sont "calamiteux". En Haute-Loire, l'association de défense des consommateurs pointe l'absence de totale transparence.       

L'UFC Que Choisir appelle les pouvoirs publics "à une révision d'ensemble du secteur, pour que la transparence de l'information et la dynamisation de la concurrence fassent baisser le coût du permis de conduire tout en favorisant la sécurité routière".

L'enquête menée par 115 associations locales, dont celle de la Haute-Loire, permet d'établir le respect aléatoire des obligations. En France, une auto-école sur deux facture ainsi l'accompagnement à l'examen du code à un prix supérieur à celui d'une heure de conduite.

L'affichage obligatoire en vitrine

Si 6,5 % des professionnels français ne proposent pas l'heure d'évaluation obligatoire, elles sont plus de 20 % à ne pas procéder à un affichage extérieur du forfait le plus pratiqué.

En Haute-Loire, les quinze auto-écoles visitées affichaient au moins un forfait avec son prix en vitrine mais une seule jouait la transparence en affichant en vitrine son taux de réussite au code et à la conduite.

Pour UFC-Que Choisir, "ces dérives sont imputables aux auto-écoles, mais également à une réglementation trop souvent défaillante. L'absence de réglementation sur l'affichage des taux de réussite aux examens aboutit ainsi à d'inacceptables dérapages : près de 40 % des auto-écoles visitées en France ont annoncé à nos enquêteurs des chiffres surestimant de plus de 10 points la réalité".

Un coût du permis de conduire à géographie variable

Les tarifs relevés mettent en lumière le coût élevé de la formation au permis B par la filière traditionnelle. Le prix moyen du forfait de base (20 heures de conduite, formation au code et frais de dossier) s'établit à 1 155 €. Pour une vision plus réaliste en ajoutant les 15 heures de conduite supplémentaires prises en moyenne par les apprentis conducteurs, le coût total du permis de conduire bondit à 1 804 €. 

En Haute-Loire, le coût du forfait moyen de 20 heures est de 1 097 €. "Mais souvent 35 heures sont nécessaires, occasionnant un coût moyen de l'heure supplémentaire à 40 €, nous obtenons alors un forfait moyen de 35 heures à 1 697 €", remarque l'enquête.

La concurrence fait baisser les prix

L'étude souligne  un lien étroit entre intensité concurrentielle et prix du permis. Le tarif est d'autant plus bas que la concurrence dans un département est forte. Or, il existe aujourd'hui 3 freins à une concurrence plus étendue à l'avantage des consommateurs. Tout d'abord, le système de répartition des places entre auto-écoles pour l'examen du permis complique l'entrée de nouveaux acteurs.

UFC-Que Choisir remarque aussi que "le recours aux heures supplémentaires est freiné par leur prix élevé alors qu'un nombre élevé d'heures de formation pratique accroît les chances d'obtention de l'examen et diminue les risques d'accidents pour les jeunes conducteurs".

Pour l'association de défense des consommateurs, l'une des solutions est là : "une mise en concurrence assumée entre auto-écoles et formateurs qualifiés sur ces heures supplémentaires favoriserait une formation plus qualitative."

Une meilleure réussite en Haute-Loire au permis

La Haute-Loire est au-dessus de la moyenne nationale avec un taux de 64 % de réussite au premier passage (61 % au plan national, 57 % dans la Loire, 52 % dans le Rhône, 73 % en Lozère). Ce chiffre atteint 68 % pour l'examen au code de la route.

UFC-Que Choisir réclame "la mise en place d'un système d'inscription directe des candidats à l'examen pratique, beaucoup plus sain et juste que celui actuellement en vigueur ; la création d'un cadre juridique favorable à l'émergence d'auto-écoles pouvant bénéficier des économies permises par Internet, ainsi que la création d'un statut  « d'accompagnateur professionnel certifié » afin d'abaisser le coût des heurs de conduite supplémentaires, au delà du socle obligatoire en auto-école ; une refonte de l'information obligatoirement délivrée aux consommateurs leur garantissant un choix éclairé (affichage harmonisé des tarifs, information sur les taux officiels de réussite aux examens)".

Publié dans Actualités 2016

Suite au mouvement de grogne de début mai, des représentants des auto-écoles ont été reçus ce jeudi en préfecture. Si la situation s'est apaisée, des signes d'inquiétude persistent.

Le mercredi 11 mai, les auto-écoles avaient décidé de boycotter l'examen de code. Rassemblés devant le foyer rural d'Yssingeaux, la plupart des écoles de conduite n'avait présenté aucun candidat pour un examen du code de la route catastrophique en terme de contenu et de résultat. La mouture avait été rapidement modifiée puisqu'il ne reste que 700 des 1000 questions du nouveau code de la route.

Les résultats au code revenus à la normale

Aujourd'hui, les taux de réussite sont revenus à la normale, soit de l'ordre de 75 à 80 %. Mais tout n'est pas réglé. "On craint que les questions neutralisées reviennent. Et les questions de code pur devraient passer de 20 % à 6 %, c'est-à-dire tout ce qui concerne les panneaux de circulation. C'est dangereux. Ce qui n'aura pas été appris et compris lors du code, il faudra le faire pendant les leçons. On risque d'avoir quelques frayeurs de jeunes, en moto par exemple, qui n'auront pas compris ce qu'on leur demande dans le casque parce qu'ils maîtriseront mal la signification des panneaux. On ne demande pas des examens, on demande que les questions soient plus en rapport avec les panneaux et la circulation, plutôt que le comportement", estime Jean-Pierre Royer, moniteur à Monistrol-sur-Loire.

Une entrevue jeudi matin en préfecture

Le professionnel a été reçu ce jeudi matin en préfecture par Laurence Astier, déléguée au permis de conduire et à la sécurité routière de la Haute-Loire et du Cantal, en compagnie d'Hervé Goyon pour le secteur d'Yssingeaux et de deux autres collègues du Puy-en-Velay et Langeac (Brioude n'était pas représenté). Cet échange sera suivi d'une lettre au ministère de l'Intérieur pour faire remonter leurs inquiétudes. "Le code de la route va être externalisé et réalisé par la Poste et SGS. Apparemment, en Haute-Loire, on ne sera pas concerné avant la fin 2016 ou début d'année 2017. C'est une réforme que l'Etat est incapable de gérer. Visiblement, dans le département, on n'est pas prêt alors que c'est applicable depuis le 13 juin. C'est le flou artistique."

Combien de places pour les permis cet été ?

L'inquiétude des moniteurs concernent aussi le passage du permis de conduire cet été. Alors que les mois de juillet et août sont propices à faire passer l'examen pour de nombreux jeunes, les places risquent d'êtres réduites à peau de chagrin. "Sur les cinq inspecteurs, il n'en reste que trois : un est parti à la retraite et ne devrait pas être remplacé avant septembre ou octobre. Et un autre est en arrêt maladie, certainement pour longtemps."

Publié dans Actualités 2016

Une aide au permis de conduire pour les jeunes est octroyée en échange d'un engagement au service des autres.

Après la première édition concluante de l'opération « Un été, un permis », la Ville du Puy-en-Velay reconduit le dispositif cette année. 30 jeunes pourront ainsi bénéficier du dispositif novateur mis en place par la Ville du Puy-en-Velay, en partenariat avec huit auto-écoles de la commune, et qui consiste à donner une aide au permis de conduire aux jeunes engagés à réaliser un projet au service des autres. Les jeunes sont invités à déposer leur dossier en mairie avant le 15 juillet.

Un dispositif  basé sur le principe des "droits et devoirs" : si tu t'impliques, on t'aide !

Le permis de conduire constitue le pass incontournable pour décrocher un emploi ou suivre une formation, mais son obtention nécessite des moyens financiers qui ne sont pas à la portée de tous les jeunes.

Pour Michel Chapuis, Maire du Puy-en-Velay : « On souhaite offrir une chance aux jeunes, indépendamment de leurs ressources financières, mais en s'appuyant sur leur sens de l'engagement. On sait que le permis coûte cher. C'est pourtant le pass incontournable pour décrocher un emploi. Comme Laurent Wauquiez s'y était engagé, l'opération « Un été = un permis » est une main tendue aux jeunes. Les plus méritants qui présentent un engagement bénévole fort, sont ainsi récompensés. »

Qui est  concerné par ce dispositif ?

Pour prétendre au dispositif, les jeunes âgés de 17 à 21 ans doivent :

- effectuer leur formation au code et à la conduite dans une auto-école ponote partenaire

- résider sur la commune du Puy-en-Velay (ou les parents pour les étudiants qui vivent en dehors du Puy-en-Velay)

- effectuer un projet de 30 heures au sein des services municipaux ou auprès de l'une des associations partenaires, (ou de 15 heures pour les titulaires du code de la route).

- pas de condition de ressources.

Jusqu'à 400 euros

Une aide allant jusqu'à 400 € sera octroyée. 30 bénéficiaires seront ensuite sélectionnés sur dossier.

La Ville verse directement à l'Auto-école, à la fin de l'action bénévole :

200 € à l'obtention du code de la route : délai de 6 mois (ou 12 mois si la dérogation est accordée) à compter de la date de la signature de la convention avec l'auto-école et/ou : 200 € à l'inscription à l'examen de conduite : délai de 3 ans à compter de la date de la signature de la convention avec l'auto-école.

Que doit faire le jeune

Le jeune bénéficiaire s'engage à réaliser :

- 30 heures d'action citoyenne pour les candidats non titulaires du code

- 15 heures d'action citoyenne pour les candidats titulaires du code

Pour 2016 : la date de dépôt des dossiers est limitée au 15 juillet.

Publié dans Dans le 43 2016