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A chaque livraison de masques et de surblouses, des militaires de l'opération Résilience surveillent l'hôpital Emile-Roux, au Puy-en-Velay.

Les masques et le gel hydro-alcoolique sont devenus des produits très recherchés et leur valeur a décuplé en quelques semaines en raison du coronavirus.

Au point que des professionnels de santé se sont faits cambriolés. Ce n'est pas arrivé en Haute-Loire, plutôt dans la Loire ou l'Isère, mais des ambulanciers, des infirmières, des médecins se sont faits fracturer leur voiture ces dernières semaines. Des pharmacies ont aussi reçu des visites nocturnes, comme ce fut le cas à Costaros.

Armés de fusils d'assaut FAMAS

De ce fait, depuis trois semaines, chaque livraison de matériels de protection est sous protection militaire au Centre hospitalier Emile-Roux au Puy-en-Velay. Des factions armées encadrent le centre logistique de l'hôpital ponot qui centralise tous les besoins de la Haute-Loire.

Combien sont-ils ? "Suffisamment pour assurer la mission et on sait s'adapter en cas de renfort nécessaire", indique le commandant Hervé Mignot, délégué militaire départemental.

"Leur présence est sécurisante pour tout le monde", reconnaît Jean-Marie Bolliet, le directeur de l'hôpital du Puy.

Une opération en lien direct avec le Covid-19

L'opération Résilience est une opération militaire menée par l'Armée française depuis fin mars, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

L'opération est consacrée au soutien aux populations ainsi qu'à l'appui aux services publics, dans les domaines sanitaire, logistique et de la protection. Au Puy-en-Velay, l'intervention s'inscrit dans le volet de la protection.

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