Afficher les éléments par tag : nécrologie
Nécrologie : Marie-Rose Liogier une figure d'Yssingeaux
C'est une figure d'Yssingeaux, vaillante et décidée, qui vient de partir en la personne de Marie-Rose Liogier, "Mayo" pour ses proches.
Marie-Rose Goudard était née en juillet 1925 sur cette place du Foirail où elle a vécu 89 ans dans la même maison. Elle était l'aînée de quatre sœurs et d'une nombreuse génération de cousins et cousines Goudard-Faure.
A l'heure de choisir une activité professionnelle, c'est tout naturellement qu'elle a pris la suite du commerce de sa mère, une boutique de tissus et "fouïtia".
En avril 1951, elle épouse Jacques Liogier. Quatre enfants naissent : Jean-Marc en janvier 1953, Pierre en novembre 1954, Élisabeth en février 1956 et Marie en mai 1959. En octobre 1962, une grande douleur frappe ce foyer avec le dècès de l'aîné des enfants, Jean-Marc.
Des doigts en or
La vie de Mayo fut laborieuse. Cette travailleuse acharnée, toujours en mouvement, en a déroulé des kilomètres de tissus et de fils à coudre. D'elle on disait volontiers, "elle a des doigts en or".
Mais le destin n'a pas été tendre avec Marie-Rose une fois encore. Un nouveau drame est venu endeuiller sa petite famille avec le dècès à l'âge de 47 ans de son mari Jacques, l'a laissant seule avec trois jeunes de 18, 17 et 14 ans. Ses soeurs, toujours aussi présentes, l'ont soutenue dans cette épreuve.
Tournée vers les autres
Résolument tournée vers les autres, elle a passé son existence à rendre service en s'investissant au centre aéré, dans l'aide aux devoirs, lors des kermesses, dans l'association des veuves civiles... Malgré les difficultés, elle a su donner à ses enfants le goût du travail et le sens des responsabilités.
12 petits-enfants et 3 arrières-petits enfants sont venus enrichir son existence.
Marie-Rose a pris sa retraite en 1990 et là, elle a voyagé, participé à des activités, la dentelle, le yoga et la piscine avec ses sœurs et au sein du Passe-temps. C'était une vraie championne des mots croisés, son occupation favorite, et une gourmande avérée.
Accompagnée par ses enfants jusqu'au bout
Sans jamais se plaindre, elle a eu des grandes peines, le décès de sa sœur Zézette et surtout celui de Mélanie, sa petite-fille en 2009.
Depuis près de trois ans, elle vivait en maison de retraite à Yssingeaux où elle a été accompagnée avec tendresse par ses enfants jusqu'au bout, leur donnant une ultime leçon de vie.
Ses obsèques ont lieu vendredi 26 mai à 14 h 30 en l'église d'Yssingeaux.
Nécrologie : Gilbert Caillé au Chambon-sur-Lignon
Le Chambon-sur-Lignon a perdu un passionné en la personne de Gilbert Caillé, décédé samedi 6 mai à l'âge de 62 ans. Arrivé sur le Haut-Lignon en 2015 avec son épouse Marie-Angèle dans une région qu'il avait pris en affection depuis quinze ans, Gilbert était passionné de crèche provençale. A tel point qu'il avait aménagé un espace entier dans le garage de son habitation. Avec sa femme, il exposait une immense crèche animée pour les fêtes de fin d'année qu'il faisait volontiers visiter.
Gilbert Caillé était aussi passionné de pétanque et il aimait partager des parties conviviales avec ses amis du club chambonnais.
Originaire du Var, il avait travaillé 20 ans dans les fleurs avant de tenir plusieurs restaurants. Il avait dû interrompre toute activité professionnelle pour des problèmes de santé.
Gilbert Caillé était le père d'une fille, Caroline, et d'un fils, Christophe. Il avait également six petits-enfants.
La cérémonie a lieu vendredi à 10 h 15 à Ollioules, sa commune d'origine, avant son incinération.
Nécrologie : Marie Vey à Saint-Front
Parents et amis se sont retrouvés à l’église de Saint-Front pour accompagner Marie Roméas veuve Vey, décédée à 86 ans.
Marie était née à Soleilhac en 1929 au foyer Roméas-Chambon. En 1960, elle épousait Jean Vey et le couple s’installait à Montbrac pour exercer le métier d’agriculteurs.
Veuve en 1972, elle perdait son mari et continuait son activité tout en élevant ses deux enfants. La retraite venue, elle s’installait Saint-Julien-Chapteuil. En 1987, elle avait la grande peine de perdre son fils Alain. C’était une femme discrète mais toujours prête à discuter avec les Saint-Frontains lorsqu’elle avait l’occasion d’en rencontrer.
Nécrologie : Lucien Gibert à Yssingeaux
A 70 ans, Lucien Gibert a fait son ultime échappée. Cet Yssingelais amoureux de la "petite reine" a lâché tout son monde jeudi, le coeur usé.
Lucien Gibert avait à son actif 98 victoires dont le titre de champion d'Auvergne cadet et de vainqueur de la finale du tournoi des espoirs Auvergne. Il avait même failli devenir cycliste pro chez Sonolor à la fin des années 60, mais ne s'était finalement pas résolu à quitter son cher pays des sucs qu'il se plaira, plus tard, à photographier sous toutes les coutures.
Le jeune garçon avait fréquenté les bancs de l'école publique jusqu'au certificat d'études avant d'aller travailler, comme beaucoup de jeunes de sa génération, dès 14 ans. Il fera toute sa carrière aux salaisons yssingelaises Manet frères. Après 42 ans de bons et loyaux services, il avait valoir ses droits à la retraiteavant de prendre retraite
Hospitalisé à Yssingeaux, Le Puy-en-Velay, l'Hôpital Nord de Saint-Etienne, il était revenu à Yssingeaux depuis deux mois.
Son départ laisse sa famille éplorée et notamment son cadet de 6 ans, son inséparable frère Jean-Marc, l'homme à la caméra qui fixe avec constance tous les événements du territoire depuis des lustres.
Les obsèques de Lucien Gibert ont lieu lundi 16 janvier à 14 h 30, à l'église Saint-Pierre d'Yssingeaux.
Nécrologie : Léone Ollivier à Yssingeaux
Léone Ollivier, née Risch, avait vu le jour à Sainte-Geneviève-des-Bois en 1946. Cette fille d'un père ingénieur Supélec et d'une mère institutrice avait été reçue très brillamment au concours des Ecoles nationales vétérinaires. Lors de ses études à Maisons Alfort, elle rencontre Bernard Ollivier, qui deviendra son époux le 24 août 1968.
Le couple choisit Yssingeaux pour s'installer en octobre 1969. De leur union naîtront trois enfants : Marc (1970), Francis (1972) et Jérôme (1977). Léone Ollivier avait eu le plaisir de connaître deux petits-enfants, Louise et Gaël, nés du mariage de Francis à Lissett Valdez.
Tous ceux qui ont eu l'occasion de la côtoyer dans le cadre de son activité professionnelle seront unanimes pour dire que Léone Ollivier a exercé avec passion et un extrême dévouement sa profession en se spécialisant dans les soins aux animaux de compagnie.
Elle a même tenu une chronique vétérinaire radiophonique sur FM43.
Léone Ollivier a eu d'autres engagements. Conseillère municipale de 1989 à 1995, elle a pris part à plusieurs associations. Elle a notamment fondé et présidé le club d’escrime Les Duellistes yssingelais.
Elle aimait le chant choral, elle était membre de la chorale paroissiale puis de Choral’ys depuis de nombreuses années.
Léone Ollivier est décédée soudainement à son domicile, entourée des siens, le 27 décembre 2016.
Ses obsèques sont célébrées vendredi 30 décembre à 14 h 30 en l'église d'Yssingeaux.
Nécrologie : Jean Fanget, un Yssingelais le coeur sur la main
Jean Fanget est décédé samedi à l'âge de 76 ans après une maladie foudroyante. Cet Yssingelais laissera un grand souvenir après un investissement constant dans plusieurs associations et une carrière accomplie dans le bâtiment.
Tout le monde l'appelait affectueusement "Jeannot". Jean Fanget était un passionné. Passionné de jardin, passionné de bridge, passionné des bonnes choses. Cet Yssingelais "pur suc" aura ainsi présidé aux destinées du Trophée des cinq coqs et dernièrement, il avait accepté de diriger l'association Goûtez pur suc, organisatrice de la Fête de la pâtisserie.
Jean Fanget a mené une vie professionnelle accomplie avec la gestion de l'entreprise familiale spécialisée dans le bâtiment, en collaboration dans un premier temps avec son frère, Auguste dit "Missou", avant de prendre seul les commandes de l'affaire et de la mener jusqu'à l'âge de la retraite en 2002.
Père de François et Sophie, il était marié à Ginette, décédée en 2003. Il avait trois petits-enfants (Rose, Manon et Jules), un frère (Auguste) et une soeur (Marie-Thérèse Grangeon).
Obsèques mardi à Yssingeaux
Jean Fanget était volontaire et n'hésitait pas soutenir les actions de différentes associations, que ce soit encore avec Cinéma m'était conté, dans l'Espace du savoir-faire ou le club de natation qu'il aura aussi présidé.
Trois semaines après avoir appris qu'il avait un cancer du pancréas, Jean Fanget s'est éteint samedi en début d'après-midi. Ses obsèques seront célébrées mardi 29 novembre à 14 h 30 en l'église Saint-Pierre à Yssingeaux.
Nécrologie : Christian Marliac, de Labatie-d'Andaure
L'ancien maire de Labatie-d'Andaure, une petite commune à côté de Saint-Agrève, vient de décéder. Christian Marliac avait 65 ans. Ancien adjoint au maire de Saint-Agrève et ancien conseiller financier à La Poste, il avait été élu maire de Labatie-d'Andaure en 2001. Réélu en 2014, il a préféré démissionner il y a quelques mois pour des raisons de santé.
Les obsèques seront célébrées ce mercredi 17 août à 16 heures en l'église de Labatie-d'Andaure.
Nécrologie : le père Jean-Baptiste Bruchet
Ses funérailles seront célébrées mercredi 11 mai, à 14 heures, à l’église de Saint Laurent au Puy-en-Velay. Il sera inhumé à Alleyrac, sa paroisse natale, dans son caveau familial.
Né le 11 août 1927 à Alleyrac, ordonné prêtre le 29 juin 1953, il était dès la rentrée suivante nommé surveillant à la Chartreuse. Pendant près de quarante ans, il y fut tour à tour professeur, économe, préfet de discipline.
Nommé curé de Chaudeyrolles en juillet 1971, il reçut ensuite en charge Saint-Front en 1977 et Fay-sur-Lignon en 1996. En 2002, il demeura en ces paroisses coopérateur dans le cadre de l'ensemble paroissial constitué autour de Saint-Julien-Chapteuil, devenu l'ensemble paroissial Saint-Régis en Mézenc-Meygal.
Retiré en 2010 au village de La Roche, à Saint-Christophe-sur-Dolaizon, il avait rejoint la maison Nazareth en 2014.
Nécrologie : Simone Giraud d'Yssingeaux
Plus tard, elle s’investit localement dans des activités associatives. Elle sera notamment visiteuse à l’hôpital de 1970 à 2008.
Avec Edouard, son époux, ils choisissent de rejoindre la maison de retraite en 2012, pour y terminer leur vie paisiblement. Edouard meurt en 2014, épreuve qui n'empêche pas Simone de rester bienveillante avec les autres résidents de la maison de retraite.
Malgré son âge, elle réalise en avril de cette année un vœu qui lui tient à cœur : retourner en pèlerinage à Lourdes en dévotion pour la Vierge : «sa maman du Ciel» comme elle disait. Sa foi fervente l’a accompagnée toute sa vie, notamment dans les épreuves qu’elle a traversées.