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"Elle est petite cette foire", s'exclame cette promeneuse, venue spécialement à Saint-Jeures pour la foire de la Toussaint. Si naguère les véhicules étaient garés à perte de vue avec des exposants collés serrés dans le village, ce n'est plus le cas.

Lundi matin, ils étaient exactement trois à proposer pommes et châtaignes. En fin de matinée, un retraité avait déjà remballé ses produits.

Jean-Yves Chamblas, de Lamastre, positionné près de l'abribus, n'allait pas tarder à en faire autant. "C'est dommage car cette foire est bien placée avec les vacances. On a eu du monde mais ils ne restent pas longtemps", estime ce marchand qui vient depuis trente ans et se rappelle des très belles années.

Bernard Chanal, de Désaignes, était finalement le dernier à rester, près de la bascule. Autour de son étal, des clients viennent s'approvisionner en marrons et en pommes.

"Avant, il y avait aussi un marché aux bestiaux, ça apportait. Maintenant les transactions ne se font plus sur le champ de foire mais directement chez l'exploitant. Et la foire a été perturbée à cause de la date qui avait changé durant une période. On avait décidé qu'elle se déroulerait un samedi et non plus à date fixe le 31 octobre", se souvient Joseph Delolme, l'ancien maire. Et de suggérer : "peut-être aurait-il fallu trouver une thématique à cette foire de manière à la dynamiser."

Publié dans Haut-Lignon