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A la suite de la consultation lancée pour mieux connaître l'utilisation des promeneurs de la forêt domaniale du Meygal, des groupes de travail vont se mettre en place pour proposer un schéma d'accueil du public.

Les 1 165 hectares de la forêt domaniale du Meygal, répartis sur cinq communes (Araules, Champclause, Queyrières, Saint-Julien-Chapteuil, Yssingeaux) appartiennent à l’État, représenté par l’Office National des Forêts qui en assure la gestion. 121 hectares (les extrêmités des sucs du Mounier, Montivernoux et du Testavoyre) sont classés en zone Natura 2000.

Un schéma d'accueil des publics à concevoir

Afin de répondre au mieux aux attentes de chaque utilisateur, tout en préservant cet espace de nature dédié à l'exploitation forestière mais ouvert à d'autres usages, un schéma d’accueil des publics en forêt domaniale du Meygal va être établi en collaboration avec les communauté de communes des Sucs, du Mézenc-Meygal, et le SIVOM du Meygal.

La consultation lancée (lire l'article) a vu revenir 500 questionnaires. Une réunion publique, samedi matin, au foyer rural d'Yssingeaux, a permis de faire le point sur le processus engagé.

Les représentantes de l'ONF ont fait une présentation claire et fort intéressante, permettant au passage d'apprendre que cette forêt est récente, 150 ans, une paille à l'échelle d'une forêt, un monde à l'échelle d'un homme.

Une forêt n'est pas un parc

Le Meygal a été reboisé à la fin du 19e siècle pour éviter les crues liés aux pluies torrentielles dévalant sans retenue les pentes. On peine aujourd'hui à imaginer un Meygal pelé, surpâturé.

La forêt est composé essentiellement d'épicéas communs et sapins pectinés. 5600 m3 de cubes de bois sont sortis en moyenne par an.

Cete rencontre  a été l'occasion de mettre en relief notamment ceci : "une forêt n'est pas un parc, c'est un écosystème". Il est en effet bon pour la pérénisation de la matière organique de laisser sur place les branches après une coupe de bois. "Un nettoyage excessif est défavorable à la biodiversité."

Des attentes contradictoires

Les remarques issues de la consultation sont contradictoires. Pour faire simple, on retrouve d'un côté des aspirations à profiter de cet espace en toute sécurité, sans le dénaturer, en améliorant l'existant et en faisant un gros effort pour le balisage des chemins et l'information des usagers.

De l'autre, on souhaiterait faire du Meygal un parc de jeux pour les touristes, en le dotant d'équipements plus lourds (hébergements, restaurant, accrobranche) ou qui peuvent faire sourire par leur connotation citadine (installer des jeux d'enfants).

Bref, il s'agit de "trouver un équilibre de bon sens" comme le soulignait Michel Sarda, le président du SIVOM du Méygal qui gère le chalet de Raffy et le domaine skiable.

Les bonnes volontés les bienvenues

Le comité de pilotage poursuit sa réflexion et reste ouvert aux bonnes volontés.

Si vous êtes interessé pour intégrer un groupe de travail planchant sur ces questions, il suffit de laisser vos coordonnées à Lydia Morzières. Tél. 06 10 90 06 09. Ou par mail : lydia.morzieres@onf.fr

Publié dans Actualités 2017