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Actuellement, comme tous les établissements de santé et les EHPAD, depuis la fin de semaine dernière, les visites sont interdites pour une durée indéterminée à l'hôpital de Moze à Saint-Agrève.

En ce qui concerne le service de médecine/SSR, seules les visites des personnes en fin de vie sont autorisées par le médecin. "A ce jour, aucun cas de Covid 19 n'a été avéré au sein de l'EHPAD ou de médecine et SSR", assure Henri Brottes, le président de l'association de Moze.

Par ailleurs pour permettre à l'ensemble du personnel qui a des enfants en bas âge de continuer à assurer son travail, la directrice avait anticipé la problématique. Néanmoins, les mesures prévues par le gouvernement déchargent l'établissement de cela. "C'est un soulagement car il évite la mobilisation inutile de personnel."

"Il est possible de prendre des nouvelles de sa famille en téléphonant au 04 75 30 39 00", précise encore Henri Brottes.

Et compte-tenu de l'incertitude sur la durée de cette contamination, la journée de MOZ'Bilisation envisagée le 30 mai est annulée et reportée à une date ultérieure en automne.

 

Publié dans Dans le 07

Lundi 16 mars, le président de la République a pris des mesures afin de réduire les contacts et les déplacements au strict minimum sur l’ensemble du territoire national.

Celles-ci prennent effet aujourd'hui, mardi 17 mars à 12 heures, et ce, pour une durée de 15 jours minimum. En cas de non-respect, l'amende peut aller de 38 à 135 euros.

Des dérogations sur attestation seront possibles dans le cadre de :

- déplacements entre le domicile et le lieu de travail, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités professionnelles ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés

- déplacements pour réaliser des achats de première nécessité dans des établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr)

- déplacements pour motif de santé

- déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants (parents divorcés ou séparés)

- déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie

L'attestation de déplacement dérogatoire est téléchargeable sur le ministère de l'Intérieur ou directement en cliquant ici. Elle peut être également rédigée sur papier libre.

Publié dans Actualités

Jeudi après-midi, l'Agence régionale de santé a fait le point sur la situation du coronavirus en Auvergne-Rhône-Alpes. 63 cas ont été diagnostiqués dans six départements. La Haute-Loire, tout comme la Loire et l'Ardèche, est encore épargnée par la maladie... Pas par la psychose grandissante.

Bise, poignet de main, check ou aucun contact : depuis quelques jours, chacun se fait son avis sur les précautions à prendre ou non face à la possible arrivée du coronavirus en Haute-Loire. "Et encore, heureusement qu'il n'y a pas de grippe en ce moment, ça créerait le trouble", estime un médecin généraliste à Yssingeaux.

Si plusieurs soupçons ont amené des tests plus poussés sur différents patients, aucun n'a encore été atteint par le Covid-19 en Haute-Loire. À ce jour, 63 personnes sont actuellement atteintes dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, dans 6 départements : l’Ain, la Drôme, le Rhône, la Savoie, la Haute-Savoie et le Puy-de-Dôme.

En France, 285 cas ont été confirmés dont 15 personnes prises en charge en réanimation. Quatre personnes sont décédées.

Dans l’Ain

4 personnes sont concernées, dont 2 sont prises en charge en Suisse et une à l’hôpital de Mâcon. A l’heure actuelle, l’état de santé de ces personnes n’est pas inquiétant.

Dans la Drôme

3 personnes, dont 2 personnes âgées, sont concernées. L’une initialement prise en charge au centre hospitalier de Montélimar a été transférée ces dernières heures à l’hôpital de la Croix Rousse à Lyon, au service de réanimation. La seconde est toujours hospitalisée à l’hôpital nord de Marseille en réanimation également.

Le troisième cas confirmé dans la Drôme est un touriste italien en séjour dans le département. Il est pris en charge actuellement à l’hôpital de la Croix Rousse, à Lyon. Son état de santé ne montre pas de signe d’inquiétude. La recherche de contacts potentiels est en cours par les équipes médicales de l’ARS et de Santé publique France.

Dans le Rhône

12 personnes sont, à ce jour, confirmées positives au COVID-19. Parmi elles, 2 sont hospitalisées en service de réanimation, les autres sont prises en charge dans le service des maladies infectieuses de l’hôpital de la Croix Rousse, à Lyon.

Les équipes de l’ARS et de Santé publique France poursuivent les investigations de ces cas confirmés pour rechercher une éventuelle exposition commune.

En Savoie

2 personnes, prises en charge au Centre hospitalier de Chambéry, à ce jour, vont bien. Ces deux cas ne sont pas liés entre eux et résident dans des communes distinctes et éloignées l’une de l’autre. L’un des patients a séjourné récemment en Lombardie, zone où circule le virus et l’autre est en lien avec le foyer de contamination de la Balme-de-Sillingy, en Haute-Savoie.

En Haute-Savoie

39 personnes sont à ce jour confirmées positives. Parmi elles, 24 sont des habitants à la Balme-de-Sillingy. Une trentaine de personnes sont liées au foyer de contamination de la Balmede-Sallingy. Les autres sont des cas isolés, sans lien mis en évidence à ce jour.

Ces personnes sont principalement prises en charge par les centres hospitaliers d’Annecy et de Chambéry. Deux d’entre elles sont hospitalisées dans les unités de réanimation. Les 37 autres patients, ne présentent pas, à ce jour, de signe d’inquiétude.

Dans le Puy-de-Dôme

3 personnes viennent d’entre confirmées positives au COVID-19. La recherche de contacts potentiels est en cours par les équipes médicales de l’ARS et de
Santé publique France.

Evolution des prises en charge des patients confirmés

La très grande majorité des formes de cette maladie étant bénignes (80 % des cas), une évolution des prises en charge et de suivi à domicile pour les personnes ne présentant pas de forme sévère et pas de facteurs de risques particuliers est désormais possible, évitant ainsi une hospitalisation systématique.

Les nouvelles directives ministérielles permettent aux ARS de décider sur leur territoire, dans les zones particulièrement exposées, de la prise en charge à domicile des patients, qui ne nécessitent qu’une surveillance et un confinement, par les professionnels de santé libéraux.

Rappel des consignes à suivre

L’enjeu est de freiner la transmission du virus qui circule actuellement sur le territoire et protéger les zones non ou peu touchées.

Pour cela, il appartient à chacun de mettre en place les mesures barrières recommandées :

- se laver très régulièrement les mains

- tousser ou éternuer dans son coude

- se moucher avec un mouchoir à usage unique qu’il faut mettre ensuite dans une poubelle

- éviter de se serrer la main et de se faire « la bise ».

En cas de symptômes (toux, fièvre) et si vous revenez d’une zone à risque ou d’un foyer d’infection, il est demandé de rester chez soi et d’appeler le 15.

Dans tous les cas, en cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à respirer, dans les 14 jours suivant leur retour d’une zone où circule le COVID-19, les personnes doivent contacter le Samu Centre 15 et éviter tout contact avec leur entourage, et conserver un masque. Il est demandé de ne pas se rendre chez son médecin, ni aux urgences de l’hôpital.

Un site internet d’information dédié au coronavirus est disponible.

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