Afficher les éléments par tag : comédie itinérante

Jeudi après-midi, au Mazet-Saint-Voy, le Calibert bien garni accueillait la création de la pièce "La Bêtise" par la Cie AOI, aboutissement attendu avec impatience de trois semaines de résidence sur le Haut-Lignon.

Le territoire a eu le temps de se familiariser avec l'équipe de la Comédie itinérante de Saint-Etienne au fil de ces trois semaines de résidence de création, fourmillante de points de rencontre avec toutes les générations, grâce à un dispositif porté par la communauté de communes et Calibert en scène.

De médiation en médiation, le tam-tam a si bien fonctionné que la représentation tout public de vendredi 14 février affichait complet dès le week-end passé. C'est ainsi que pour satisfaire un maximum de personnes, la séance scolaire de jeudi après-midi a finalement été ouverte à des spectateurs de tous horizons.


Une comédie (d'anticipation ?) grinçante

C'est donc un joli mélange de profils qui a suivi, durant une heure, avec une belle écoute, entre rires et perplexité, cette comédie grinçante née de la fructueuse collaboration entre la metteuse en scène Cécile Vernet et l'auteur Simon Grangeat.

En piste, trois acteurs pleins de ressources Adeline Benamara, Pierre-Yves Bernard, avec une mention spéciale à l'irrésistible Elsa Verdon, bénéficiaient des concours inspirés de François-Xavier Lemaître pour la lumière, de Simon Chomel pour la musique, des chouettes costumes d'Hélène Lequertier et d'une épatante scénographie de Julie Laborde et Julien Leonhardt.


En tournée en Haute-Loire

En Haute-Loire, le spectacle sera donné à Cayres vendredi 6 mars à 20 h 30 à la salle polyvalente (04 71 57 88 00), à Saint-Just-Malmont au Cercle, samedi 7 mars à 20 h 30 (04 71 75 69 50), à Saint-Julien-Chapteuil mercredi 8 mars à 20 h 30, le lendemain à 10 heures pour les scolaires (06 52 59 34 07).

Publié dans Haut-Lignon

Le ciné-apéro organisé par Arlette et Marc Simon à l'Espace d'art contemporain Les Roches au Chambon-sur-Lignon a réuni 18 personnes ce dimanche 9 février en fin d'après-midi.

Ces esprits curieux étaient venus découvrir des performances de l'artiste belge Éric Duykaerts.

La projection s'est déroulée en deux séquences et a permis au public de s'imprégner du concept de l'absurde et de l'imposture poétique revendiquée par ce performeur de haut vol. Et c'est vrai que "la "bêtise" ne saute pas toujours aux yeux. Démonstration en a été magistralement faite avec ses fausses conférences !

Cette animation, qui s'insérait dans la résidence de création de "La Bêtise" par la compagnie AOI, est venue boucler la série des rendez-vous.

Les scolaires auront la primeur de ce spectacle proposé dans le cadre du dispositif de la Comédie itinérante jeudi.

La création tout public aura lieu vendredi 14 février à 20 h 30 au Calibert au Mazet-Saint-Voy et elle se jouera à guichets fermés, tous les billets ayant été vendus ce week-end.

 

Publié dans Haut-Lignon

Samedi soir, au Chambon-sur-Lignon, l'heure était à la détente à la brasserie Au Bord du Lignon où les comédiens étaient mêlés aux convives.

En piste l'équipe de la Comédie itinérante de Saint-Etienne actuellement en résidence sur le Haut-Lignon pour y créer le spectacle "La Bêtise" de la Cie AOI, sous la houlette de Cécile Vernet.

L'objectif de cette soirée conviviale pas intello pour un sou était donc de faire des bêtises pour coller au thème de la pièce (à découvrir vendredi 14 février, en solo ou en amoureux au Calibert au Mazet-Saint-Voy à 20 h 30), tout en picorant les amuse-bouches concoctés par Olivia, Marie-France et consorts.

Des duels de blagues, des jeux de mots en cascade, émaillaient la soirée. Chacun était convié à entrer dans la joyeuse sarabande. Artistes, tenanciers et convives n'ont pas boudé leur plaisir.

Pour en savoir davantage sur le programme, cliquez ici et retrouvez les animations entourant la résidence de création.

 

Publié dans Haut-Lignon

La Comédie itinérante de Saint-Etienne, à l'invitation de la municipalité et de la communauté de communes, posait ses tréteaux vendredi et samedi à Saint-Didier-en-Velay.

Après les scolaires la veille, samedi, c'était au tour du grand public de découvrir, au complexe sportif, une version énergique, cocasse et dérangeante d'Ubu, d'après Alfred Jarry.

Initialement écrite pour marionnettes, imaginée par Alfred Jarry au début du XXe siècle, "Ubu sur la butte", mise en scène par Olivier Martin-Salvan, est une version plus courte que l’originale, et plus directe. Les personnages, uniquement mûs par la cruauté et l’effroi, ne font pas de quartier.

Sur un espace violemment éclairé qui évoque un ring de boxe, dans un décor modulable à l'envi, Ubu en costume de lutteur de foire (Olivier Martin-Salvan haïssable à souhait) apparaît sauvage à l'outrance, laissant libre cours à sa violence, sa bêtise et son avidité.

Les acteurs (Thomas Blanchard, Robin Causse, Sissi Duparc, Olivier Martin-Salvan et Juliette Plumecocq-Mech) livrent une impressionnante prestation d'une heure, menée tambours battants.

On rit certes, mais on ne ressort pas le coeur léger de l'expérience.

 
Prochaines représentations

Mardi 26 mars à 20 heures à la salle des sports à Noirétable (04 77 96 08 69)

Vendredi 29 mars à 20 h 30 à la salle des réunions à Charlieu (04 77 30 05 97)

Publié dans Loire Semène
La premère étape de La Comédie itinérante, le dispositif décentralisé de La Comédie de Saint-Etienne, centre dramatique national, a fait une étape jeudi soir au Chambon-sur-Lignon, une commune avec laquelle un partenariat quasiment historique a été noué.


Ce n'est plus le gymnase de feu le Collège Cévénol qui accueille l'événement mais la salle de gymnastique des Bretchs, transformée l'espace d'une journée en théâtre de poche.

Seul sur scène, un comédien livre une sacré performance dans "Quand j'étais Charles". Vincent Garanger, mis en scène par l'auteur Fabrice Melquiot, captera l'intérêt du public par la générosité de son jeu, même si la progression de l'histoire au coeur d'une France rurale en diable, a laissé quelques spectateurs au bord du chemin.

"Quand j'étais Charles" est un monologue qui invite à suivre la détresse d'un être éperdument amoureux de Maryse, sa femme depuis vingt ans, adultère depuis quelques temps, contre vents et marées. Ce cocu magnifique, attendrissant et exaspérant à la fois, vendeur de machines agricoles, est un fan inconditionnel de karaoké et du répertoire de Charles Aznavour. 

Les autres protagonistes de l'affaire (le fils mal aimé par ce père qui ne respire que par et pour son épouse, le marabout censé aider au retour de l'ingrate, Charles Aznavour en personne...) prennent corps grâce à un astucieux jeu de masques.


La tournée de La Comédie itinérante continue:

Vendredi 8 avril, à 20 h 30, à Saint-Paulien

Samedi 9 avril, à 20 h 30, à Génilac

Publié dans Haut-Lignon
La Comédie itinérante pose ses tréteaux au Chambon-sur-Lignon jeudi 7 avril avec une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Fabrice Melquiot "Quand j'étais Charles".


L'histoire invite à suivre les pas de Charles, incarné par Vincent Garanger. On se dit au départ qu’il a plutôt des allures de pauvre type, ce Charles, concessionnaire en moissonneuses batteuses et fan d’Aznavour. Chaque vendredi soir, en sortant du travail, il se rend dans une boîte de la Nièvre : l’Attitude Club Karaoké. Sa vie amoureuse se délite, sa femme lui annonce justement qu’elle le quitte. Là, maintenant, ce soir, tout de suite. Car Maryse en aime un autre, qui lui aussi se rend au karaoké… 
Le spectacle commence sans prétention aucune, sur le fil du presque rien, et pourtant, Charles, ce soir, va régler ses comptes en public, et d’abord en chansons. D’Aznavour, évidemment.

Un hymne à l’amour qui dure envers et contre tout
Dans un monologue drôle et touchant traversé de plusieurs voix (celle de la femme adultère, du fils abruti, des amis, du marabout africain) Charles sort le grand jeu ! Avec pour tout décor des stroboscopes, sa veste kitsch et quelques masques posés sur trépieds, la star désuète se révèle un grand acteur tragique. D’une sensibilité à fleur de peau, avec une rage presque effrayante, il la fait sa déclaration. Oui, même si c’est trop tard et même si ça ne sert plus à rien.


Ce texte habilement cousu d’anecdotes et de chansons populaires se lit comme un hymne à l’amour qui dure envers et contre tout. Derrière ce personnage de showman un peu loupé, se dévoile tout un monde de petites gens, sensible et plein d’humanité. L’occasion peut-être aussi de s'interroger, sans avoir l’air d’y toucher, sur la condition d’artiste dans notre société.


Jeudi 7 avril, à 20 heures, salle de gymnastique des Bretchs au Chambon-sur-Lignon
Tarif : 11 euros, réduit : 8 euros
Durée 1h25
Réservation en mairie au 04 71 65 71 90 et sur place le soir de la représentation

Toutes les dates de la tournée de La Comédie itinérante ici
Publié dans Loisirs 2016