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Vendredi 28 février, les gendarmes de la communauté de brigades de Costaros, renforcés par le PSIG SABRE d'Yssingeaux, le maître de chien de l'équipe cynophile d'Yssingeaux, la SPA de Polignac et un vétérinaire ont procédé à la capture de 11 chiens dangereux sur la commune du Brignon, fait savoir mardi le groupement de gendarmerie.

Les habitants de ce hameau d'une centaine d'habitants vont pouvoir retrouver leur tranquillité après l'intervention des gendarmes et des services spécialisés qui a permis la mise à exécution d'un arrêté municipal.

Depuis plusieurs mois, les riverains se plaignaient de nuisances sonores et olfactives provoquées par plusieurs chiens vivants dans une maison occupée par un septuagénaire, visiblement débordé par la situation.

Des chiens très agressifs

Le maire a ordonné au propriétaire de faire cesser la divagation et les troubles occasionnés. En vain. Un nouvel arrêté ordonnant le placement des animaux dans un lieu de dépôt a été émis en janvier avec une tentative de capture réalisée par la SPA. Là aussi sans succès. Agressés par les chiens lors de la saisie du mâle dominant, les agents avaient dû quitter les lieux.

Des fléchettes anesthésiantes

En concertation avec le préfet, les services vétérinaires, la SPA et les élus du Brignon, une opération avec recours à la force publique a été mise en place dans la matinée du 28 février. La neutralisation de 4 chiens a pu être réalisée par le docteur vétérinaire à l'aide d'un pistolet muni de fléchettes anesthésiantes puis grâce à l'intervention du maitre de chien du PSIG Yssingeaux et de la SPA.

Cette opération a permis la capture de 9 gros chiens et de deux chiots qui ont été placés à la SPA de Polignac dans l'attente d'un examen comportemental.

Publié dans Faits divers

Un adhérent du club canin des sucs a perdu Freesby, son bouvier bernois mâle. L'animal n'a pas été vu depuis dimanche 29 janvier à Yssingeaux route du Chausse.

Freesby est pucé mais ne porte pas de collier. Ce chien âgé de 6 ans se laisse difficilement approcher s'il ne connaît pas.

Si vous l'avez vu ou si vous l'avez recueilli, contactez au plus vite le 06 65 03 55 83.

Ce chien a retrouvé ses maîtres.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Deux chiens s'en sont pris à un chat en début de semaine sous les yeux de son maître et d'un voisin. Les deux molosses restent introuvables depuis l'attaque.

L'émoi est grand à La Chapelle-d'Aurec. Lundi, vers 17 heures, un habitant de la Chapelle-d'Aurec est alerté par son voisin près du centre-bourg : deux chiens rôdent. Le propriétaire se précipite dehors et voit deux molosses dont l'un tient son chat dans sa gueule. Le temps d'intervenir, il est trop tard : un seul coup de croc a suffi à tuer le chat, âgé de 6 ans.

"Mon compagnon et notre voisin ont essayé de les chasser mais les deux chiens étaient menaçants. Ils n'étaient pas dans une attitude de défense mais bien dans une volonté d'attaquer", raconte la propriétaire du félin attaqué.

Le maître du chat n'en reste pas là et monte aussitôt dans sa voiture pour pourchasser les chiens. Il les retrouve sur un chemin en direction d'Aurec-sur-Loire. Il réussit à s'approcher suffisamment et à prendre une photo. Depuis, personne n'a revu ces deux chiens. Certaines personnes racontent depuis que les deux chiens auraient déjà été aperçus dans le village il y a plusieurs semaines.


Pas de plainte avant d'avoir retrouvé les chiens
Dans le petit village, l'émotion reste vive depuis l'attaque. Tous les habitants craignent de tomber nez à nez avec ces deux terreurs. Ou de voir leur propre animal de compagnie succomber sous leurs crocs. "On n'ose plus laisser sortir les enfants. Cette fois-ci, ils se sont attaqués à un chat. Et la prochaine fois? Ce n'est pas normal, il faut faire quelques chose. On cherche de notre côté, on montre la photo", ajoute la maîtresse du chat décédé qui a déposé une main courante en gendarmerie. "On ne pourra vraiment déposer plainte que si les chiens sont retrouvés."


Les deux chiens avaient des colliers
Il reste à savoir à qui appartiennent ces deux chiens dotés de colliers électriques, un dispositif qui doit normalement contenir les bêtes dans un périmètre déterminé.

"Les chiens n'ont toujours pas été identifiés. Avoir un chien de cette catégorie, c'est comme avoir une kalachnikov", s'agace François Berger, le maire de La Chapelle-d'Aurec. "Les habitants sont très inquiets et on les comprend. C'est un sujet qui nous préoccupe. Je rappelle que la divagation des chiens, de tous les chiens, est interdite. Cette situation est de plus en plus fréquente sur la commune et nous est régulièrement reprochée. Face à cette recrudescence il devient nécessaire de prendre les mesures nécessaires auprès des propriétaires de ces chiens."


L'effet de meute toujours à redouter
Pour Nathalie Monnier, présidente de l'Acama, association de protection animale située au Mazet-Saint-Voy, il serait dangereux de faire un amalgame entre la race supposée des chiens et l'attaque. "N'importe quel chien, à partir du moment où il se trouve en meute, peut devenir dangereux."
Publié dans Faits Divers 2016