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Les causes de l'incendie qui a totalement ravagé la discothèque de Saint-Jean-de-Nay restent encore inconnues.

Hassan Pamelard, qui a racheté le fond de commerce en 2015, attend toujours les conclusions de l'enquête de gendarmerie et l'expertise de son assurance. Le 6 avril, à 3 heures du matin, les flammes avaient détruit cette discothèque implantée dans la campagne sur le territoire de Saint-Jean-de-Nay. Des techniciens en investigation criminelle avaient réalisé des prélévements le jour-même. Le lendemain, des agents du laboratoire interrégional de la police scientifique de Lyon étaient venus pour réaliser des prélèvements plus poussés.

Le gérant reste sceptique sur cet incendie alors qu'il n'avait pas mis les pieds dans l'établissement de 700 m2 depuis plusieurs semaines. Alors que les premiers éléments fournis évoquaient des travaux récents d'électricité, le propriétaire affirme qu'il n'avait pas entrepris de travaux d'électricité dans cette discothèque. Un établissement de nuit qu'il avait rebaptisé "QG club" après qu'elle se soit appelée "Rio", "Dundee" ou encore "Liams" par le passé. "J'ai racheté en 2015. J'ai ouvert en juillet et août avant de fermer six mois pour réaliser des travaux d'embellissement. J'avais investi dans du matériel de sonorisation et des jeux de lumière pour en faire une grosse boîte de nuit en Haute-Loire. Les travaux étaient terminés. Je devais rouvrir dans trois semaines", raconte celui qui est aussi propriétaire du Montecristo, une discothèque à "Pontempeyrat", à Usson-en-Forez, à la limite entre la Haute-Loire et la Loire. Juste avant le Nouvel An, la discothèque de Saint-Jean-de-Nay avait subi un cambriolage. Les malfrats étaient repartis les mains vides, mais avaient percé les boissons gazeuses stockées, après avoir forcé une porte.

Deux solutions s'offrent maintenant au gérant : soit il attend que le propriétaire des murs reconstruise la discothèque, ce qui va prendre plusieurs mois, soit il utilise la licence et le fond de commerce ailleurs. "J'ai envie de rester sur le bassin du Puy", affirme Hassan Pamelard.


Publié dans Faits Divers 2016