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Beauzac : l'association ARPA Chats lance un appel aux dons pour pouvoir continuer
L'association régionale de protection animale, ARPA Chats, située à Beauzac, a un besoin d'aide d'urgence suite à d'importants frais engagés cet été pour des sauvetages.
La trésorerie d'ARPA Chats flirte avec le découvert. "On est très proche du 0 €", confirme Delphine, une bénévole de l'association. La raison de ces difficultés financières ne tient pas à une mauvaise gestion de l'association de protection animale mais à des frais engagés ces dernières semaines pour sauver des félins, entraînant des frais vétérinaires en hausse.
De mai à juin, 2 200 euros de frais vétérinaires ont été nécessaires. La première facture de 1 029 euros a été réglée mais a mis à mal le compte bancaire. Deux autres factures de 815 et 400 euros sont en attente de règlement. Sans compter celles à venir. "C'est sans compter l'achat de nourriture pour nos loulous", poursuit la bénévole.
La Fondation Brigitte Bardot va aider ARPA Chats à hauteur de 815 €, en réglant directement à la clinique vétérinaire 14 opérations de stérilisation sur chats errants (11 femelles, 3 mâles) réalisées ces derniers mois.
"Dans un premier temps, nous aimerions collecter 700 €, pour régler les factures en attente, et remettre un peu de trésorerie de côté pour payer les prochaines."
Si vous souhaitez faire un don à l'association, cliquez ici.
Un chien de l'Acama adopté après huit ans d'attente
C'est une belle histoire qui démontre qu'il ne faut pas perdre espoir.
Ernest avait tout contre lui. Chien de chasse et aujourd'hui âgé de 10 ans, il n'avait jusque-là jamais attiré suffisamment l'attention sur une famille pour être adopté. Il avait d'ailleurs été l'un des tout premiers chiens recueillis par l'association, lui évitant l'euthanasie.
La semaine dernière, après huit années d'attente dans un box d'une pension au Mazet-Saint-Voy, où l'association Acama (Association contre l'abandon et la maltraitance animale) héberge quelques congénères, Ernest a enfin fait la conquête d'un jeune couple.
Mickaël et sa compagne, de Lapte, cherchaient un nouvel animal pour accompagner leur boxer, triste depuis le décès d'un autre boxer âgé de 13 ans. "On cherchait un chien adulte, déjà éduqué, plutôt qu'un chiot", admet Mickaël qui s'est tourné vers l'Acama, sur les conseils de la pension mazetoise.
Nathalie Monnier, la présidente de l'Acama 43, lui a parlé d'Ernest. Son histoire les a touché. Et depuis quelques jours, Ernest a quitté la solitude du box pour les bons soins d'une famille, toute attentionnée à son égard.
