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mercredi, 08 août 2018 18:12

Retournac : un coup de jeune sur Artias

Les jeunes de la communauté de communes des Sucs ont financé une partie de leur permis de conduite en travaillant à Retournac sur le site d'Artias la semaine passée.

Les jeunes ont œuvré sous sous la houlette bienveillante des bénévoles de l'association des Amis d'Artias : Fabien Badiou,Georges Brunon, Bernard Pontvianne, Roger Samuel et Jean-Paul Venet.

Avec les vice-présidents Madeleine Grange et André Defour, maire de Beaux et maire de Lapte, le premier magistrat de Retournac Pierre Astor a apprécié la qualité du travail réalisé. Les élus ont félicité les encadrants et les jeunes.

Ces derniers ont ainsi acquis 200 euros pour participer au financement de leur permis de conduire. L'argent sera versé par la communauté de communes directement à l'auto-école.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

La question de la chapelle d'Artias est revenue à l'ordre du jour du conseil municipal de Retournac. Avant d'entreprendre des travaux de consolidation du campanile, il convient de savoir si le terrain dispose d'un propriétaire. Les Amis d'Artias veulent récupérer le terrain.

Si les ruines du château d'Artias se trouvent sur une parcelle communale, la chapelle Saint-Denis, juste quelques mètres en contrebas, est construite sur une parcelle cadastrée dont le propriétaire n'est pas connu à ce jour.

L'association des Amis d'Artias souhaite s'en porter acquéreur et ainsi, éventuellement, agir pour consolider le campanile qui montre des signes de faiblesse. L'association a formulé une demande auprès de la commune qui pourrait entreprendre des démarches en vue de l'acquérir au titre des biens sans maître avant de rétrocéder le terrain aux Amis d'Artias.

"Le problème peut être vite réglé. Il suffit d'afficher en mairie pendant six mois la demande de recherche de propriétaire et attendre. C'est sûr, si on remonte à 1515, on va trouver un propriétaire. On est là pour sauvegarder, il y a des travaux à faire", a argumenté Jean-Paul Venet, le nouveau président des Amis d'Artias.

Alors que la commission avait donné un avis défavorable, considérant que "la commune n'a pas d'intérêt à agir dans cette affaire" et qu'il "revient à l'acquéreur d'entreprendre toutes les démarches nécessaires auprès d'un notaire afin d'apporter la preuve de biens sans maîtres", les élus ont finalement décidé de solliciter les Domaines dans un premier temps pour évaluer la parcelle et la chapelle.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Le torchon brûle entre Pierre Astor, le maire de Retournac, et les Amis du château d'Artias. Le maire a visiblement pris aux mots le président, Francis Deltour, qui avait demandé aux élus, lors du dernier conseil municipal, d'intervenir pour consolider la chapelle, qui menaçait de s'effondrer.

Alors les services techniques ont installé le 24 mai de grandes barrières devant la chapelle pour empêcher l'accès du public sur ce terrain privé dont le propriétaire n'est pas clairement identifié. "On pourrait me reprocher une négligence caractérisée", se défend Pierre Astor qui estime ne pas avoir besoin de prendre d'arrêté municipal. "Si des personnes se blessent, la responsabilité du maire serait engagée. Ces barrières sont mises à titre préventif."

Francis Deltour a alerté différentes collectivités et structures publiques pour tenter de jouer la médiation. "Sur le dernier magazine de l'office de tourisme, "Escapades", c'est la chapelle qui est en Une. Et là, on interdit son accès."

Affaire à suivre

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Le week-end médiéval s'est ouvert samedi à "Saint-Ignac", entre Retournac et Beauzac. Un spectacle équestre et des animations sont proposés jusqu'à dimanche soir. Entrée gratuite.

C'est une façon originale de promouvoir les actions des Rangers de la Haute-Loire, basés à Retournac. Ces protecteurs de la nature proposent ce week-end une fête médiévale gratuite au village de Saint-Ignac, entre Retournac et Beauzac, à droite après le village de Jussac.

Ceux qui fêtent leurs 20 ans de présence en Haute-Loire et comptent 35 membres ont conçu un spectacle équestre. 43 figurants et 6 cavaliers se produisent samedi à 16 heures et dimanche à 11 heures et 16 heures dans des joutes imaginées par David Nierhauve. Toute la journée des animations sont prévues autour de l'univers médiéval et équestre.
Publié dans Loisirs 2016
Le théâtre de verdure au pied du château d'Artias est en rénovation depuis le lundi 2 mai.

Une vingtaine de personnes, des muraillers, des stagiaires et des bénévoles des Amis d'Artias apportent leur aide à la réalisation de murets qui vont permettre au public de suivre les différents spectacles dans de meilleures conditions au cours des prochains mois. Le projet, lancé il y a trois ans, est en cours de réalisation. "Un mur avait été réalisé il y a treize ans. On pouvait davantage parler de pierres empilées que d'un mur", reconnaît Francis Deltour, président de l'association des Amis d'Artias.

Les différents murets pourront servir de banc pour les spectateurs. Toutes les pierres utilisées ont été prises sur place. "Cela représente 40 m3 de pierres, soit environ 80 tonnes", chiffre Fabien Habauzit, murailler et membre de l'association.


Les prochains spectacles sur le site d'Artias
Ce chantier, d'un coût de 7300 euros a été financé par le mécénat patrimoine du Crédit Agricole (4000 euros), la réserve parlementaire de Laurent Wauquiez (1000 euros), la commune (achat d'une brouette chenille) et l'association.

Le public pourra apprécier l'assise de ces murets pour les prochains spectacles : les choralies d'Artias le 26 juin, les jeux médiévaux le 17 juillet, la fête d'Artias le 7 août et les Journées du patrimoine les 17 et 18 septembre. "Chaque année, environ 5000 personnes visitent le site. 2500 personnes passent par la maison d'accueil", indique Francis Deltour.
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Des travaux sont nécessaires pour sauvegarder la chapelle d'Artias. Mais la première question est de savoir qui est le propriétaire et qui doit intervenir.

On pouvait penser que tout le site où se trouvent les ruines du château d'Artias et de la chapelle avaient le même propriétaire, à savoir la commune. Que nenni. Le sol est partagé en plusieurs parcelles. Et celle sur laquelle est construite la chapelle n'a pas de propriétaire connu. Les Amis d'Artias sont remontés jusqu'à un descendant de Jourda de Vaux qui ignorait l'existence même d'Artias dans les biens familiaux. Et descendant ne veut pas forcément dire héritier.

Sur la photo ci-dessus, on peut constater l'état de délabrement avancé. La photo de gauche date du début du XXe siècle mais la foudre s'est abattue sur les restes de l'édifice religieux à la fin des années 1950. Aujourd'hui, les pierres menacent de tomber par terre et les Amis d'Artias ont tiré la sonnette d'alarme, invitant la commune à prendre en charge les travaux de consolidation de ce bien, inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1949. La menace d'effondrement pourrait aussi, à terme, entraîner une mise en sécurité de la chapelle avec l'installation de grilles destinées à empêcher les visiteurs de s'en approcher.

Chaque conseiller municipal s'est exprimé
Mercredi soir, lors du conseil municipal, la question a été mise à l'ordre du jour mais les élus ont botté en touche. Pierre Astor, le maire, a demandé l'avis du centre de gestion sur cette épineuse question : la commune a-t-elle le droit d'intervenir alors que le terrain ne lui appartient pas. "Personne ne remet en doute l"intérêt de sauvegarder. Il faut voir comment définir notre intervention. On ne peut pas nier l'existence théorique d'un propriétaire", justifie Pierre Astor.

"En clair, on nous pose une question à laquelle on ne peut pas répondre", tente de résumer Thierry Benevent, élu de l'opposition. "On peut déjà donner une réponse pour dire si on veut s'engager ou pas", complète Jean-Pierre Teyssier, autre élu de l'opposition. "Le campanile ne va pas tomber demain mais son état se dégrade vite. Il est important de le conserver avant de devoir le reconstruire", note Francis Deltour, le président des Amis d'Artias, qui a fait parvenir un devis sur un montant maximum des travaux, autour de 26 000 euros. "Fermer la chapelle Saint-Denis serait dramatique pour Artias et Retournac", prévient-il.

Le montant des travaux interroge
"On est attaché à ce bien mais on n'en est pas propriétaire", insiste Pierre Astor. Pour Serge Bruyère, élu de la majorité, "il faut sauver ce joyau". "Je suis d'accord pour le faire si on peut le faire", formule Alain Lutz, de l'opposition. D'autres conseillers restent prudents sur l'engagement de la commune dans ce type de frais qui pourraient ouvrir la porte à d'autres investissements plus conséquents à l'avenir.

Au final, après un tour de table, Pierre Astor propose d'attendre la réponse du service juridique du centre de gestion avant de se positionner. "Je ne vois même pas pourquoi cette question a été mise à l'ordre du jour, ça n'a ni queue ni tête. Et certains conseillers ont des réactions loufoques qui croient que ça va coûter une fortune", peste Francis Deltour.
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