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Raymond Vacheron donne une conférence sur le thème « Dentelles et dentellières : 400 ans d’histoire » à l'invitation des Amis de Saint-Pal.

L’association « Les Amis de Saint-Pal » propose samedi 16 mars, à 20 h 30, à la salle d’animation rurale, place des Canes, à Saint-Pal-de-Chalencon, une conférence donnée par Raymond Vacheron.

Cet historien du Centre d’histoire sociale de la Haute-Loire s'est penché sur « Dentelles et dentellières : 400 ans d’histoire ».

A l’issue de cette conférence, les Dentellières de la Grenette de Craponne-sur-Arzon feront une démonstration de leurs talents.

Participation libre

Tél. 06.71.83.07.87

Publié dans Monistrol et environs

La première conférence estivale de la SHM (Société d'Histoire de la Montagne) a invité Mai 68 à la Maison des Bretchs au Chambon-sur-Lignon grâce à Raymond Vacheron.

Personnalité connue pour ses engagements syndicaux et politiques, Raymond Vacheron intervenait à l'invitation de la SHM en historien spécialiste de l'histoire sociale de Haute-Loire. Il a ainsi publié plusieurs livres sur ces sujets aux éditions du Roure de Polignac. Il avait aussi régalé l'auditoire de Haute-Loire et de la Loire l'an passé avec un brillant focus sur les "usines-couvents".

Raymond Vacheron traitait ici le sujet bien rodé désormais (c'était sa quatorzième conférence sur la question) de "Mai 68 en Haute-Loire". Il s'est attaché à raconter comment le mouvement a touché la Haute-Loire : d’abord les lycéens, puis les entreprises, répertoriant 15 000 grévistes, 80 entreprises en grève. Les paysans aussi manifestaient et les forces de police sont intervenues. Il cible notamment comment la population d’un département rural et majoritairement conservateur a réagi à ce mouvement social.

Il a, naturellement, fait écho à cette période au Chambon-sur-Lignon, signalant ainsi que les élèves du Collège Cévenol, avec les Normaliens, étaient en tête de proue du mouvement de contestation. Et ce alors même que l'établissement chambonnais était novateur dans ces pratiques éducatives, et donc que l'essentiel des revendications visant à réformer le monde scolaire, telles les élections de représentants des élèves, la mixité... étaient déjà de mise au sein du Collège Cévenol.


Les autres rendez-vous de la Société d'Histoire de la Montagne

Exposition de la Paix à L'Aulagnier-Petit au Mazet-Saint-Voy du dimanche 29 juillet au dimanche 2 septembre de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures. Des projections de films sont prévues le jeudi à 21 heures. Entrée libre

Vendredi 3 août à 20 h 45 dans la salle Maria-Bonnet à Tence, conférence de Jacques Julien et Michel Fabréguet sur "Les droites extrêmes en Europe de 1945 à nos jours". Entrée libre

Vendredi 10 août à 17 heures salle Gérard Debard sous la halle fermière, assemblée générale au Mazet-Saint-Voy

Mardi 28 août à 17 heures dans la salle des fêtes de la mairie du Mazet-Saint-Voy, conférence de Beatrix Darmstädter sur "La collection des instruments de musique du Kunsthistorisches Museum de Vienne et la pratique d'exécution historique", en collaboration avec le festival Musiques en Vivarais-Lignon. Entrée libre

Publié dans Haut-Lignon

La première conférence estivale de la SHM (Société d'histoire de la Montagne) a lieu ce vendredi 27 juillet, à 20 h 45, à la Maison des Bretchs au Chambon-sur-Lignon.

Elle sera présentée par Raymond Vacheron qui traitera de "Mai 68 en Haute-Loire". Il racontera comment le mouvement de contestation a touché la Haute-Loire : d’abord les lycéens, puis les entreprises. Les paysans aussi manifestaient et les forces de police sont intervenues. Il ciblera notamment comment la population d’un département rural et majoritairement conservateur a réagi à ce mouvement social ?

Personnalité connue pour ses engagements syndicaux et politiques, Raymond Vacheron intervient ici en historien spécialiste de l'histoire sociale de Haute-Loire. Il a ainsi publié plusieurs livres sur ces questions aux éditions du Roure de Polignac.

Entrée libre

Publié dans Haut-Lignon

Le programme riche et varié concocté pour les Journées du patrimoine à Retournac a séduit tout au long du week-end. A l'image de la proposition du Musée des manufactures de dentelles de Retournac accueillant samedi Raymond Vacheron.

Cette personnalité attachante, volontiers volubile, que l'enthousiasme rend un peu brouillon, a donné devant une assistance étoffée une conférence centrée sur l'histoire industrielle de la Haute-Loire.

Le prototype de l'usine-couvent à La Séauve-sur-Semène

Le sujet exploré était "Les usines-couvents et le travail des femmes en Haute-Loire". Ou comment l'église catholique, très fortement implantée en Haute-Loire, pour conserver la main sur ses ouailles rurales, leur éviter de tomber dans l'hérésie marxiste, susciter des vocations (et aussi faire rentrer des subsides dans ses caisses mises à mal par la Révolution), devient entrepreneur, créant des établissements à la fois religieux et industriels.

Raymond Vacheron a abordé notamment l'histoire de la fabrique de rubannerie Colcombet à La Séauve-sur-Semène, première usine-couvent de France, ainsi que celle de l'usine de soierie Descours et Genthon à Retournac.

Des conditions de travail éprouvantes

Dans ces usines du textile dirigées par des religieuses, en l'occurence ici la congrégation des soeurs de Saint-Joseph, étaient employées des ouvrières, souvent très jeunes, des enfants même puisqu'elles travaillaient dès l'âge de 12 ans. Elles vivaient en internat dans ces usines-couvents où les horaires n'avaient rien de... chrétiens !

Les conditions étaient simplement en phase avec la réglementation (ou l'absence de réglementation) de l'époque : 13 heures par jour, six jours sur sept. On se levait à 5 h 15 la semaine et 6 heures le dimanche... Les soeurs n'étaient pas plus douces avec leur main d'oeuvre que les patrons non religieux. Les conditions du contrat étaient draconiennes, ne laissant comme porte de sortie aux malheureuses que le mariage ou l'entrée en religion, sauf à ce que leurs parents puissent acquitter une contribution exorbitante.

Des existences marquées par la misère

Dans les immenses dortoirs (plutôt mieux tenus sur le plan de l'hygiène que les dortoirs non confessionnels), ces jeunes filles laissaient leur peine s'épancher après une journée harassante de labeur. Raymond Vacheron a cité des témoignages émouvants de ces ouvrières-enfants racontant comment elles pleuraient pelotonnées contre leur poupée le soir venu. L'occasion de souligner la grande misère qui était le lot de la majorité des familles : mortalité infantile importante, abandon des bébés fréquent aussi. Le nourrisson était souvent déposé avec un ruban en guise de marque personnalisée, avec l'espoir pour la mère de pouvoir le récupérer un jour...

2 emplois ouvriers sur 3 occupés par des femmes en 1900 en Haute-Loire

Il faut garder à l'esprit qu'en 1900, si deux emplois ouvriers sur trois sont masculins en France, la proportion est inversée en Haute-Loire où deux emplois ouvriers sur trois sont occupés par des femmes.

Les échanges ont permis d'entendre les témoignages d'anciennes ouvrières de l'usine Descours et Genthon (rachetée par Defour et Brun en en 1975), de découvrir le métier de "tordeuse", de "gareur"... et de mesurer le chemin parcouru.

Aujourd'hui, on peut apprécier la superbe architecture industrielle de ce site, "La Filature", qui abrite désormais divers équipements municipaux et naturellement il ne faut surtout pas se priver d'une visite au Musée des manufactures de dentelles de Retournac qui fait fort intelligemment écho à ce passé autour du textile sur le territoire.

Pratique

Le Musée des manufactures de dentelles de Retournac est ouvert tous les jours, jusqu'au 15 décembre, de 14 heures à 18 heures.

Tarifs individuels : 5 € plein tarif / 3,5 € tarif réduit / gratuit pour les enfants jusqu'à 12 ans.
Tarif groupes (+ de 10 personnes) : 3,5 € par personne + forfait visite guidée 30 €, sur réservation (matin ou après-midi)

Tél. 04 71 59 41 63

Et aussi...

On peut retrouver des contributions de Raymond Vacheron aux éditions du Roure. Pour en savoir plus, c'est ici

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

C'est une des propositions originales de ces Journées du patrimoine en Haute-Loire. Sur le site remarquable du Musée des manufactures de dentelles (musée de France) de Retournac, samedi, à 17 h 30, Raymond Vacheron éclairera un pan méconnu de l'histoire ouvrière "les usines-couvents".

Le Musée des manufactures de dentelles de Retournac accueille samedi 16 septembre à 17 h 30, Raymond Vacheron pour une conférence centrée sur l'histoire industrielle de la Haute-Loire : "Les usines-couvents et le travail des femmes en Haute-Loire".

Dans ce département très majoritairement rural et agricole, la production industrielle a occupé pendant le 19e siècle une place importante. Et il faut savoir que 2 emplois industriels sur 3 étaient occupés par des femmes. Raymond Vacheron abordera notamment l'histoire de la fabrique Colcombet à La Séauve-sur-Semène, première usine-couvent, ainsi que celle de l'usine Descours à Retournac.

Avant la conférence, on ne peut que vous conseiller de visiter ce très beau musée et son exposition temporaire d'artistes contemporains spécialistes du textile, Catherine Parfait-Mazé, Pierre Varenne, Véronique Zimmermann.

A intervalle régulier, les métiers à dentelles aux fuseaux mécaniques seront remis en fonctionnement et les dentellières du couvige de Retournac feront virevolter leurs fuseaux.

L'entrée est libre, samedi 16 et dimanche 17 septembre de 14 heures à 18 heures.

Tél. 04 71 59 41 63

Publié dans Actualités