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Monistrol-sur-Loire : les dernières religieuses Ursulines quittent le couvent
C'est une page de l'histoire qui se tourne en ce mois de juillet. Les trois dernières religieuses Ursulines quittent le couvent et organisent un vide-maison vendredi et samedi.
L'histoire des Ursulines à Monistrol-sur-Loire remonte à 1634, lorsque des religieuses arrivent de Saint-Chamond. L'Ordre de Saint-Ursule, fondée en Italie, a compté jusqu'à 30 religieuses à Monistrol, dans un immense bâtiment sur la place du Vallat. Aujourd'hui, elles ne sont plus que trois : soeur Marie-Louise, mère supérieure arrivée en 1949, soeur Marie-Andrée, arrivée en 2016, et soeur Thérèse, venue du Vietnam.
Soeur Marie-Louise est arrivée en 1949
Soeur Marie-Louise, 91 ans, est une figure locale et a enseigné à de nombreux Monistroliens. Elle a décidé de rejoindre la maison mère de la communauté à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron). "Jusqu'en 1981 et la nomination de Paul Massard, la directrice de Notre-Dame-du-Château était une religieuse", fait savoir Jean-François Fournier, le directeur actuel.
Les deux autres soeurs resteront à Monistrol, dans un logement au-dessus du magasin de fleurs, à l'angle de la place du Vallat et de la rue du Commerce.
Avant de quitter le couvent, les religieuses ont organisé avec soin la transmission. Vendredi (15 heures à 19 heures) et samedi (9 heures à 12 heures), un vide-maison est proposé pour venir acquérir de la vaisselle, des livres, des meubles.
Un projet de réhabilitation
Le 31 juillet, soeur Marie-Louise rejoindra l'Aveyron. Le couvent, lui, a été donné à l'association de gestion immobilière Sainte-Angèle-Mérici, du nom de la créatrice des Ursulines, déjà propriétaire de l'ensemble scolaire. Le but est de transformer le bâtiment pour faire une extension du collège, lequel comptait cette année 777 élèves. La chapelle, située au bout du couvent, restera en tant que telle.
"Il n'y a aucune urgence. Nous devons trouver les moyens de financer la réhabilitation. C'est un projet à moyen terme. On va se donner le temps d'y réfléchir", indique Jean-François Fournier, à la tête d'un ensemble scolaire qui a fait décrocher un diplôme à 585 élèves sur 597 présentés cette année.