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Une séance de ciné-club est proposée par l'association Ciné m'était conté mardi 7 novembre à 19 h 30 au ciné Grenette à Yssingeaux. A l'affiche "Cría cuervos".

Ce drame de Carlos Saura, réalisateur espagnol, est sorti en 1976. Il relate l'histoire d'une fillette de 9 ans témoin de la mort de ses deux parents et pose la question : "Comment grandir au mieux dans ce cas là ?". Les rôles principaux sont interprétés par Geraldine Chaplin, Ana Torrent. 

Il a obtenu le Grand Prix du Jury au festival de Cannes en 1976, et le thème musical associé "Porque te vas" est devenu un classique. Cette chanson de José Luis Perales, interprétée initialement par la chanteuse hispano-britannique Jeanette, a connu un succès considérable allant de pair avec celui de "Cría cuervos".

Le titre du film provient d'un proverbe espagnol, que l'on peut traduire ainsi en français : "nourris les corbeaux, ils te crèveront les yeux".

La séance mardi 7 novembre, à 19 h 30, est présentée par Antoine Ravat et Sylvain Damy de la cinémathèque de Saint-Etienne.

Tarif : 5 euros

Cinéma m'était conté clôture le cycle cinéma sur Allemagne par le ciné-club mardi. Le film "Loulou" de Georg Pabst (1929), avec l'actrice au regard fascinant Louise Brooks, sera à l'affiche. Le film avait été censuré en 1929 avant d'être remonté en 1980, offrant ainsi le premier personnage ouvertement lesbien de l'histoire du 7e art.

Pour cette soirée, Antoine Ravat de la cinémathèque de Saint-Etienne animera le débat. L'entrée est à 4,50 euros.

D'autre part, une soirée débat est organisée sur le thème des enfants malades avec un merveilleux film plein d'humour et d'amour, "Et Les Mistrals gagnants, vendredi 31 mars à 20 h 30.

Pour cette séance, plusieurs associations seront représentées : Eliane Fournel et Souria Railane de Rêves d'ados, et Jean-Luc Gardant, président de l'association stéphanoise CHU Kid 42.

Une bonne soixantaine de spectateurs avaient choisi samedi soir de répondre à l'invitation du cinéma municipal et de l'association Cinéma m'était conté pour suivre "La Sociale", un documentaire de Gilles Perret. Guy Audibert, professeur à l'Ecole nationale supérieure de Sécurité sociale de Saint-Etienne, a animé avec pertinence les échanges fournis qui ont suivi.

La Sécurité sociale, un thème rébarbatif me direz-vous? Et bien pas du tout. L'histoire de cette vénérable institution, au centre d'enjeux de société cruciaux encore (et sans doute plus que jamais) aujourd'hui, se découvre avec un vrai plaisir.

Dans "La Sociale", on comprend comment est née cette "Sécu" qui a concouru à l'augmentation de l'espérance de vie, la diminution drastique de la mortalité infantile dans l'immédiate après-guerre.

Et dont bénéficient actuellement 66 millions de Français sans qu'ils aient conscience des combats qui ont été menés pour concevoir cette protection sociale exemplaire. Sans encore qu'ils soient capables de citer les noms des hommes qui ont donné corps à cette utopie toujours en marche.

Ambroise Croizat

Avec "La Sociale", on reste pantois sur le sort mémoriel qui a été fait à Ambroise Croizat, le père de la Sécu (1901-1951). On imagine que ce député communiste élu en 1936, ouvrier métallo, militant CGT, ministre du Travail et de la Sécurité sociale de 1945 à 1947, ne présentait pas les caractéristiques seyant à la mémoire collective officielle. On est saisi pourtant de sa popularité alors, attestée notamment par l'impressionnant cortège qui a accompagné ses obsèques en 1951, à Paris. Un sacré type.

Jolfred Frégonara

On ressort de cette projection les yeux embués d'émotion au souvenir de Jolfred Frégonara, militant CGT chargé de la mise en place des caisses de Sécurité sociale en 1946 en Haute-Savoie. A 96 ans, le bonhomme crève l'écran. Sa force de conviction intacte requinque. On rêve de voir se multiplier les personnalités de cette trempe.

Parmi les multiples témoins qui traversent le documentaire, citons encore Anne Gervais, médecin hépatologue, exerçant à l'hôpital Bichat (Paris). Ses explications sur les dérives actuelles du système français de santé et la main mise par les laboratoires pharmaceutiques sont limpides et édifiantes.

100 00 spectateurs

Le film a dépassé la barre des 100 000 spectateurs, un fort joli score pour un documentaire. Faut-il y lire un sursaut citoyen à l'heure où les programmes de certains candidats à l'élection présidentielle font froid dans le dos ?

En toute hypothèse, ce documentaire remet les pendules à l'heure en faisant valoir qu'il faut cesser d’appréhender la Sécurité sociale comme un coût alors qu’elle est un élément essentiel de la cohésion sociale et du mieux vivre ensemble.

"La Sociale" de Gilles Perret est visible au ciné-Grenette à Yssingeaux lundi 6 février à 20 h 30.

Samedi 4 février, le cinéma municipal et l'association Cinéma m'était conté, ont concocté une soirée qui mérite une mention spéciale autour de "La Sociale" un documentaire combatif et revigorant de Gilles Perret.

La proposition est susceptible d'intéresser toutes les générations et s'inscrit idéalement dans le contexte électoral où la question de la protection sociale revient dans les programmes de tous les candidats à la présidentielle de mai 2017. Et menace d'être réduite, d'ailleurs, à peau de chagrin par certains.

Rendez-vous est donné samedi 4 février à 20 h 30 au ciné-Grenette autour du documentaire de Gilles Perret sur la Sécurité sociale. Dans "La Sociale", on se plonge dans l'étonnante histoire de la "sécu". On retrouve ces héros oubliés qui ont donné corps à une utopie formidable dont bénéficient aujourd'hui 66 millions de Français.

Guy Audibert, professeur à l'Ecole nationale supérieure de Sécurité sociale de Saint-Etienne, animera les échanges.

Durée 1h24

L'association Cinéma m'était conté joue un rôle non négligeable dans la réussite du Ciné-Grenette, autant dans l'animation que dans les choix de la programmation, au côté du service culturel municipal.

Un petit changement est effectué dans le bureau. Jacqueline Plotton est élue trésorière adjointe en remplacement d'Alain Aurand. Yves Beal reste président, André Jolivet vice-président, Christel Coppik trésorière, Suzanne Simon secrétaire et Evelyne Bonnet secrétaire adjointe.

L'association compte 25 membres, passionnés de cinéma. Ils animent le Ciné Grenette qui a enregistré 39 470 entrées en 2016, soit une progression de 13 %, contre 3,6 % au plan national.

La diversité de la programmation à coeur

"Les comédies familiales françaises sont les plus plébiscitées et d’une façon générale, le cinéma d’Yssingeaux fonctionne bien grâce à la diversité de sa programmation. De plus, il possède tous les labels nationaux. Les films classés Art et Essai représentent la moitié de la programmation et 1 film sur 5 est en version originale."

"Et 3 514 scolaires ont poussé la porte du cinéma cette année", se félicite le président. Des scolaires qui bénéficient, notamment, des dispositifs nationaux d'éducation à l'image portés par l'Education nationale autour du 7e Art, comme "images et tout-petits", "école et cinéma", "collège, lycéens et apprentis au cinéma".

Le ciné-club a trouvé son public avec une moyenne de 25 cinéphiles par séance. Quatre séances sont proposées dans l'année.

Les manifestations 2017

Cinéma m'était conté a défini le programme des animations de l'année :

- mardi 24 Janvier : ciné-club avec le film "Diamants sur canapé" avec Audrey Hepburn, un film de 1962 de Blake Edwards.

- samedi 4 février : ciné-débat  avec la projection du documentaire "La Sociale" en présence de Guy Audibert de Saint-Etienne.

- mardi 14 février : ciné-club avec les "Raisins de la colère" de John Ford, un chef d'oeuvre de 1940.

- Cinéma d’ailleurs du 8 au 28 mars spécial Allemagne

- Ciné-club le 28 mars : avec le film "Loulou", une pépite de 1929 de Georg Wilhem Pabst. La séance sera animée par l'excellent Alain Renaud.

- Fin mars : "Fenêtre sur courts" (sélection de Clermont-Ferrand).

- Rendez-vous psycho le 6 avril à 17 h 15 sur le thème "les rêves" animé par Hélène Doich, neuropsychologue. Tarif : 4 euros.

- soirée avec 2 films asiatiques en avril.

- Soirée danse en partenariat avec la danseuse yssingelaise Adèle Duportal, courant mai.

- Ventes d’affiches : une vente aura lieu en mai. Un nouveau local doit être trouvé

- Ciné-hôpital : le 22 juin.

- Anim’âges : du 18 au 31 octobre

- Fenêtre sur l’Afrique : du 15 au 21 novembre.

Samedi après-midi, des ballons multicolores se sont envolés dans le ciel yssingelais depuis la place de la Victoire.

Ils étaient lâchés par des dizaines d'enfants venus à l'invitation de l'association Cinéma m'était conté... 

Cet intermède s'inscrivait dans la Quinzaine du film d'animation "Anim'âges" qui se poursuit jusqu'à mardi 1er novembre avec le programme ci-dessous au Ciné-Grenette :

Dimanche 30 octobre

Cigognes et compagnie : 17 h 10

Ivan Tsarevitch et la princesse changeante : 14 heures et 15 h 30

Monsieur bout-de-bois (2-6 ans) : 14 h 10 et 15 h 40

Lundi 31 octobre

Ma Vie de courgette : 15 heures

Mardi 1er novembre

Cigognes et compagnie : 15 heures et 19 h 30

Ma Vie de courgette : 15 h 10

L'association Cinéma m'était conté propose une vente d'affiches de cinéma samedi chez l'un de ses bénévoles, Jean Fanget, au numéro 20 avenue Clemenceau (en face de la cave Molière).

Les collectionneurs d'affiches ou ceux qui souhaitent garder un souvenir d'un film récent ou passé trouveront certainement leur bonheur.

800 modèles sont stockés depuis 2006 et n'attendent que de trouver un mur pour être de nouveau affichés.

Ces grands modèles d'1,20 m par 1,60 m sont vendus 10 euros l'unité, 18 euros les 2, 25 euros les 3 et 30 euros les 4.

La vente a lieu de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures.