Afficher les éléments par tag : alaune

Le Sigolénois Ludovic Morais et Monistrolien Kevin Marous viennent de lancer une plateforme en Haute-Loire, Mon P'ti Co, pour permettre de passer commande, dans des restaurants partenaires, des épiceries, des commerces alimentaires, et éventuellement de se faire livrer. Une rubrique antigaspi a aussi été imaginée. On vous explique comment cela fonctionne.

A travers leur société, Ludovic Morais et Kevin Marous entendent soutenir les commerces locaux en zone rurale. Kevin Marous avait tenté une première expérience à Monistrol de 2019 à 2022, MBP Delivery. Avec Mon P'ti Co, la plateforme se veut mieux développée, plus aboutie. "On propose un site internet dédié à leur image de marque", assure Kevin MArous, développeur web de métier.

Comment ils comptent se démarquer des plateformes mondiales

A l'échelle locale, ils entendent proposer une solution et veulent se démarquer des plateformes mondiales. "Nos clients auront accès la base clients, ils pourront ensuite plus facilement communiquer vers leurs clients", promettent les deux associés. Ils ambitionnent aussi de "lutter contre le modèle des coursiers indépendants" et veulent trouver des mécanismes pour créer de l'emploi avec des salariés qui pourraient occuper plusieurs fonctions au sein du commerce, dont la livraison.

Deux offres et une commission

Mon P'ti Co propose deux offres à 9,99 € par mois ou 19,99 € par mois (avec un site internet dédié), ainsi qu'une commission de 15 % sur chaque commande. "On veut proposer un outil très facile à gérer pour le restaurateur, il pourra mettre ses menus, ses nouveautés, ses offres. Cela encourage aussi l'anti-gaspi avec une rubrique dédiée. Cela correspond à une demande des commerçants."

Outre la restauration rapide, Mon Pti Co vise ainsi les épiceries, restaurants traditionnels, boulangeries, forains des marchés, primeurs.

L'avis d'un restaurateur

Le pizzaiolo Jean-Mathias Boncori de l'Olympia à Bas-en-Basset s'est laissé tenter. "J'espère que cela m'amènera davantage de visibilité, capter une clientèle, plus jeune sans doute. On a envie de travailler, on change actuellement notre four pour fournir davantage de clients. Et on va proposer la livraison. Mon Pti Co s'inscrit dans cette démarche de développement."

Infos pratiques

Téléphone : 06 18 19 53 44

Mail : lmorais@monptico.fr

Site internet : https://monptico.fr/

Lien pour les utilisateurs souhaitant tester l'application sur Androïd https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdCPEGeTy7O6FVQhLWVFCmoZG3Pjyi3LND8z0CX8EAUfQ3CEg/viewform

La Région et la communauté de communes du Haut-Lignon ont présenté mardi soir le tracé définitif choisi pour le premier tronçon de la future voie verte entre Tence et Le Chambon-sur-Lignon, de gare à gare.

En 2022, trois tracés avaient été étudiés lors de l'étude de faisabilité réalisée par Ingérop.

Le premier tracé longeait la RD103 et le Velay Express mais s'avérait techniquement compliqué entre une zone Natura 2000 et le manque de foncier.

Le deuxième tracé passait par "Gardalhac", "Maria" et "La Celle" mais la traversée de la route départementale était jugée trop dangereuse à "Maria".

Un tracé validé par les élus

C'est donc le troisième tracé qui a été validé par le conseil communautaire, à savoir un passage par "Gardalhac" toujours, puis "Les Beaudors", "La Bruyère" et "La Celle". David Salque-Pradier, maire de Tence et président du Haut-Lignon, assure "qu'une consultation importante de la population a été menée" avec des réunions à "Gardalhac" et au Chambon-sur-Lignon.

Au Chambon, la traversée à "La Bruyère" a finalement été abandonnée et la RD185 sera coupée par la voie verte à hauteur de "Flachet" suite à l'étude environnementale.

Relier à terme la Via Fluvia et la Dolce Via

Avec cet équipement, les élus ambitionnent de "renforcer l’attractivité touristique du Haut-Lignon", de "favoriser les mobilités décarbonées (loisir et tourisme, déplacements quotidiens)" et veulent à terme "relier le lac de Devesset à Lavalette, c'est-à-dire la Via Fluvia et la Dolce Via de l'autre."

Ce projet de véloroute a été repris par la Région qui va tout financer. La collectivité régionale entend "aménager 1000 km de voies vertes en Auvergne-Rhône-Alpes". Outre le Haut-Lignon, la Région porte aussi l'aménagement entre Le Puy-en-Velay et le Gerbier de Jonc.

La singularité du Haut-Lignon

Alors qu'ailleurs, ces voies s'appuient sur d'anciennes voies ferrées, le Haut-Lignon, qui dispose encore d'un train touristique, s'appuie sur d'autres chemins existants, devant alors davantage faire cohabiter les différents usages et contraintes, des riverains, forestiers, agriculteurs, des zones humides aussi. Le revêtement sera principalement en sable, certains portions, très pentues ou partagées avec des voitures, seront en goudron.

Certains riverains ont fait savoir leurs craintes auprès des élus. "Ce projet date du précédent mandat. Le parcours définitif est choisi. On pourra l'adapter à la marge avec des aménagements. Mais il faut qu'on avance", estime David Salque-Pradier.

Glenn Michelland et sa fille Rose, de Lapte, viennent d'obtenir chacun une médaille aux championnats de France d'ULM, en version classique, à Levroux, près de Chateauroux. L'adolescente est championne de France, son père vice-champion dans des catégories différentes.

Première compétition et premier titre de championne de France à 13 ans. Rose Michelland a décroché l'or la semaine dernière aux championnats de France d'ULM, en paramoteur classique catégorie chariot biplace. Elle faisait équipe avec Cyril Planton des Bouches-du-Rhône et avait embarqué sur un nouveau chariot particulièrement léger, performant en économie de carburant.

La collégienne yssingelaise souhaite maintenant passer son brevet de pilote. Elle devra attendre l'âge de 15 ans.

Quant à Glenn Michelland, le papa et membre de l'équipe de France, il est devenu vice-champion de France paramoteur classique décollage à pied monoplace. Après son titre en 2023 en chariot monoplace, il s'est lancé ce défi en décollage à pied, en catégorie Elite.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par La Commère 43 (@lacommere43)

FÊTES ANNULÉES

Ce week-end, la cité Saint-Chaffre va faire un bon de 500 ans en arrière pour se retrouver en 1524. Compte tenu du succès de la précédente édition de 2022, l’association Tant qu’il y aura des chèvres investit à nouveau le cœur historique du Monastier avec pour thème la sorcellerie. Gratuit pour tous.

Grace à 150 bénévoles, vous pourrez, à partir de 18 heures, le vendredi 17 mai assister et participer à différents spectacles, animations, défilé, jeux, bal, animaux, métiers anciens, ... Il y en aura pour toute la famille et ce jusqu'au dimanche 19 mai, 17 heures.

Évidemment, les sorcières ne seront pas les seules à vous faire frissonner de plaisir, puisqu'en plus de leur fameux hypocras rosé servi en continu dans la cours du château, villageois et moines feront frémir leurs chaudrons pour le plus grand bonheur de vos papilles !

Au menu

Vendredi soir : soupe de pois cassés / lard

Samedi midi : planche de charcuterie et fromages

Samedi soir : planche de charcuterie et fromages

Ragoût d’agneau

Dimanche midi : jambon à la broche

Le programme

Vendredi 17 mai

Soirée en musique et une surprise

Samedi 18 mai

10h30 - marionnettes

11h - théâtre

13h15 /16h15 - maquillages

16h30 - défilé

19h - danse des enfants des écoles

20h30 - spectacle, bal avec initiation

Dimanche 19 mai

10h - marionnettes

10h30 /13h - maquillages

11h - conteur

15h – théâtre

Horaires d’ouverture du site

Vendredi de 18h à 1h

Samedi de 10h à 1h

Dimanche de 10h à 17h

Dans la nuit de lundi à mardi, un important dispositif de pompiers a été déployé dans le centre-ville d'Yssingeaux.

Il était 1 h 45 quand l'alerte a été donnée pour un feu de voiture dans la rue du Colonel-de-Turenne. Un 4x4 pick-up était la proie des flammes. L'intensité du brasier a entraîné la propagation à un véhicule stationné devant, une Tesla appartenant au même propriétaire que le 4X4. Une Toyota hybride a vu ses éléments de carrosserie fondre sous l'effet de la chaleur.

Et les flammes ont commencé à lécher le bâtiment devant lequel les voitures étaient stationnées. Il s'agit des locaux de l'Ensemble Scolaire Catholique.

La façade a été noircie et des fenêtres détruites. Mais les pompiers sont arrivés à stopper la propagation dans le bâtiment. "Il s'agit de la salle pastorale qui va être neutralisée en attendant de la sécuriser et de remplacer les fenêtres. En attendant l'arrivée des pompiers, j'étais inquiet, j'avais peur que cela prenne plus d'ampleur, d'autant qu'on a les laboratoires juste au-dessus", témoigne Franck Copin, le directeur de l'ESCY.

Les véhicules brûlés ont été enlevés dans la nuit. Les services municipaux devaient s'occuper de nettoyer la voirie mardi matin.

La Région et le Rectorat de Clermont ont annoncé le transfert des formations du lycée professionnel Auguste-Aymard à Espaly-Saint-Marcel, ce qui signera la fermeture du site en 2027. Ses enseignants ont décidé de se mobiliser et étaient en grève lundi.

Ils annoncent une participation de 90 % du personnel du lycée professionnel d'Espaly. Ils, ce sont les 25 enseignants, les 4 agents administratifs et les 9 agents de la Région.

Le 2 mai dernier, des représentants du Rectorat de la Région et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes se sont déplacé au lycée pour annoncer le "transfert" de toutes les formations à la rentrée 2027.

Un lycée à taille humaine

Depuis 1947, le petit lycée professionnel s'occupe de jeunes parfois fragiles, avec des formations qui s'inscrivent dans le développement durable, dans les métiers du bois, du numérique, dans le travail des métaux. "Et ça fonctionne parce que notre lycée est à taille humaine. C'est pour ça qu'on est en colère, parce qu'on y croit à notre établissement", tempête un enseignant.

Ce lundi, la grève doit permettre de crever l'abcès, de faire connaître la situation et de tenter de l'inverser.

Les CAP supprimés, deux bacs pro créés ailleurs

Selon les enseignants, les CAP seraient supprimés. Deux bacs pro doivent ouvrir au lycée Charles-et-Adrien-Dupuy : modélisation 3D et intervention sur le patrimoine bâti option charpente. "Deux bacs pro dont on ne connaît pas les débouchés."

Un argument... démographique

Pourquoi le lycée doit-il fermer ? "Le seul argument avancé est la baisse démographique à venir. Pourtant, nos effectifs sont en hausse depuis 3 ans et nos résultats aux examens sont là. Nos formations mènent à l'emploi. Nos filières sont porteuses d'insertion.

Le 2 mai dernier, le mot fermeture n'a pas été prononcé "mais nous ne sommes pas dupes".

Quant à l'avenir des locaux, propriété de la Région, la question a été posée par les personnels. Ils n'ont pas obtenu de réponse.

Ce que disent le Rectorat et la Région

Le Rectorat indique que "le projet est à l'étude, en concertation avec la Région" et assure que "la rentrée 2024 se fera dans les mêmes conditions que prévues".

Du côté de la Région, on indique par la voix de Mickaël Paccaud, conseiller délégué à l’excellence éducative : "S'agissant du lycée Auguste-Aymard, la Région a pris acte de la décision du rectorat de fermer l'établissement et la regrette. La Région sera très attentive aux conditions dans lesquelles cette décision sera mise en œuvre. Je vous confirme que la date annoncée de fermeture est 2027. A la rentrée 2023, 66 lycéens étaient inscrits dans l'établissement."

Jeudi, une réunion publique sera animée à Yssingeaux par deux ministres. Jean-Noël Barrot parlera d'Europe. Et la venue de Dominique  Faure devrait être synonyme de bonne nouvelle pour les communes des Sucs, dans le cadre de la future ZRR.

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe, animeront une réunion publique ce jeudi 16 mai à 18 heures au foyer rural d’Yssingeaux.

Au-delà du retour de Jean-Noël Barrot, ancien conseiller départemental du canton d'Yssingeaux, et fils de Jacques Barrot, la présence de Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, devrait officialiser l'intégration des communes des Sucs dans la future carte ZRR (Zone de Revitalisation Rurale), qui s'appellera FRR à partir du 1er juillet 2024.

Ecartées de la future carte qui ouvre droit à d'importantes exonérations pour les professionnels, les 9 communes des Sucs étaient montées au créneau, obtenant un rendez-vous en visio-conférence avec Dominique Faure, le 2 avril. Elle avait promis une réponse d'ici un mois. Le mois est écoulée, sa venue devrait apporter une réponse. Les élus des Sucs se disent confiants sur l'issue.

Vainqueur de Velay FC à Polignac (4-1), Blavozy s'est offert le droit de disputer la finale de la Coupe de la Haute-Loire à domicile. Ce sera contre Monistrol avec la même affiche qu'en 2023.

Blavozy-Monistrol sera la finale de la Coupe de la Haute-Loire 2024. Comme en 2023 à Espaly. Mais cette fois-ci, ce sera à Blavozy, choisi depuis plusieurs mois pour accueillir cette journée. L'équipe C de Blavozy sera aussi sur le terrain en lever de rideau, contre Velay FC.

Ce dimanche, dans un stade de Polignac copieusement garni, Blavozy a fait la différence en seconde période. Après une première mi-temps où Velay FC aurait pu ouvrir le score sans un arrêt réflexe du gardien Luca Vallery sur une frappe à bout portant de Jordane Battle Balessa (23e).

Le début de seconde période était tout autre avec deux occasions et deux buts pour les Carriers avec l'ouverture du score de Pierrick Pezaire puis un but de Pierre Gentes qui marquait contre son ancien club (il a passé deux saisons à Velay FC de 2019 à 2021).

Alors que Blavozy gérait sa double avance, David Lourdin redonnait de l'espoir à un quart-d'heure de la fin. Mais Pezaire et Ludwig Martorell donnait de l'ampleur à la victoire blavozienne.

VELAY FC (R1) : 1

BLAVOZY (R1) : 4

But pour Velay FC : David Lourdin (77e)

Buts pour Blavozy : Pierrick Pezaire (47e et 85e), Pierre Gentes (53e) et Ludwig Martorell (89e)

Velay FC : Noé Reymond Forkani, Jordane Battle Balessa, Alexis Beurlat, Rayim Wende Compaore, Maxime Godin, Dimitri Feidangamo, Corentin Chouvier, Romuald Akrour, Gabin Chouvier, David Lourdin (cap.), Anthony Michel, Bilal El Hamri, Alexandre Rodier, Thomas Vernaudon

Blavozy : Luca Vallery, Yanis Moulin, Allan Agillianon, Madassa Bathe, Gaetan Favier, Anthony Bonnefoy (cap.), Pierre Gentes, Guillaume Lhoste, Tom Payzac, Pierrick Pezaire, Théo Falgon, Tanguy Flandin, Ludwig Martorell, Thomas Lhoste

Arbitre : Yoann Teyssonneyre

Monistrol jouera la finale de la Coupe de la Haute-Loire pour la troisième fois consécutive, avec une victoire en 2022 et une défaite en 2023. L'USM affrontrera l'adversaire de Velay FC-Blavozy qui s'affrontent ce dimanche à 17 heures.

Monistrol a profité d'un tirage favorable. Brives, qui n'a toujours pas acquis son maintien en Régional 2 (comme Monistrol en R1), s'est reposé sur un bloc bas pour contenir la marée monistrolienne, qui avait fait des dégâts en septembre 2023 en Coupe de France (5-0).

Si le match a d'abord manqué de rythme, les Monistroliens ont accéléré en fin de première période. Pierre Petrot, sur un centre déposé d'Alexandre Assaf, ouvrait la voie. Le score a rapidement évolué à 3-0 à la pause.

Un quatrième but était inscrit pour valider définitivement la qualification.

Monistrol, vainqueur de la Coupe de la Haute-Loire en 2018 et 2022, tâchera d'effacer la défaite 2023 en finale. Le match se jouera le 15 juin à Blavozy.

MONISTROL (R1) : 4

BRIVES-CHARENSAC (R2) : 0

Buts : Pierre Petrot (34e), Gabin Barres (37e et 54e) et Zachary Ez Zahouany (44e)

Monistrol : Théo Blachon, Baptiste Manus, Florent Jourzac, Logan Simon, Pierre Petrot (cap.), Victor Defour, Gautier Fabre, Fedi Chouchani, Zachary Ez Zahouany, Alexandre Assaf, Gabin Barres, Akram Azougagh, Guillaume Chevalier, Alexis Dupon

Brives : Johann Rebeyrotte, Bakari Cisse, Julien Devoos, Kalilou Kone, Mathéo Rebeyrotte, Noah Vigouroux, Yanis Massard, Samuel Pierzak, Enzo Montagne, Oscar Goubly (cap.), Paco Rocher, Romain Talandier, Amidou Kane, Alexandre Toinard

Arbitre : Pierrick Lescop

Ce dimanche, la fête de la Noire du Velay, race rustique de brebis, agneaux et béliers est organisée au Monastier-sur-Gazeille.

La fête est de retour au Monastier-sur-Gazeille après plusieurs années d'absence. Pour la première fois, c'est le GAEC des Colchiques, à "La Borie", sur les hauteurs, entre Le Monastier et Freycenet-la-Tour, qui sert d'écrin à cet événement populaire toujours très suivi.

La journée a débuté par une randonnée de 7 km à laquelle ont pris part 400 personnes. Un troupeau de 50 brebis de la famille Bonnefoy ouvrait la marche avec un dresseur et son chien de berger.

Le troupeau a été laissé en pâturage et les randonneurs ont poursuivi leur chemin, faisant une boucle jusqu'à l'exploitation où un hangar servait de grande salle de restaurant pour nourrir 600 personnes autour d'un repas à thème.

Dimanche après-midi, des animations sont prévues : un marché de producteurs et artisanal, une démonstration de chien de troupeau, tonte de brebis.