jeudi, 21 mars 2024 07:52

Formez-vous tout au long de la vie dans le secteur de l’économie sociale et solidaire avec l’IRUP

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(Publi-reportage) Avec des formations professionnalisantes reconnues et près de 1 400 professionnels formés depuis 1998, l’IRUP est un acteur régional qui compte dans le champ de l’Economie Sociale et solidaire. L'école dispose de campus au Puy-en-Velay et Saint-Etienne.

L'IRUP dispose d'une solide expérience en matière de formation dans le champ de l’ESS débutée en 1997 par le biais d'une collaboration fructueuse avec l’Union Régionale des Entreprises d’Insertion (UREI) sur la problématique de la professionnalisation des dirigeants des Structures d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE). S’en est suivi le développement de formations adaptées aux besoins en compétences de l’ESS à travers notamment des partenariats avec l’Université Gustave Eiffel, le FAPE EDF qui agit pour l’emploi et l’insertion -professionnelle des personnes en difficulté, et la CRESS Auvergne Rhône Alpes.

L’IRUP, membre fondateur de la Chaire d’Economie Sociale et Solidaire de l’Université Gustave Eiffel (anciennement Université Paris Est Marne La Vallée) créée en 2010, est partenaire sur les questions de formation dans l’Economie Sociale et Solidaire de l’Université depuis 1998. L’institut fait partie de la gouvernance de la Chaire et propose en région des rencontres chercheurs-acteurs sur les thématiques de recherche portées par la chaire.

L’offre de formation ESS à l’IRUP

Aujourd’hui, l’IRUP propose 6 parcours de formation diplômants de bac+2 à bac+5 aux jeunes en apprentissage, aux salariés et aux demandeurs d’emploi en formation continue.

Les métiers visés sont les suivants : du coordinateur d’activités au dirigeant de structure en passant par le manager de proximité et l’entrepreneur social.

L’IRUP propose également aux cadres intermédiaires et cadres dirigeants des entreprises de l’ESS des parcours avec possibilité d’individualisation et de VAE. Toutes les formations sont organisées en alternance.

Une partie de cette offre est mise en lumière avec les témoignages de deux apprenantes, actuellement en formation à l’IRUP qui agissent dans des activités différentes, dans le cadre d’une fonction d’encadrement intermédiaire.

Une journée portes ouvertes a lieu ce samedi 23 mars de 9 heures à 16 heures à l'IRUP.

Contact recrutement : Florence Bouchet, chargée de recrutement et relations entreprises au 06 18 54 10 64 ou fbouchet@irup.com

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Rencontre avec Béatrice Beignier, en licence Gestion des Organisations de l’Economie Sociale et Solidaire (GOES)

Comptable pendant 20 ans, assistante de ventes à l’internationale pendant 2 ans, aujourd’hui âgée de 45 ans, je me suis formée en dehors de mon travail et j’ai obtenu mon diplôme de sophrologue afin d’exercer en complément d’activité, pour pourvoir apporter mon soutien aux personnes qui en ont besoin. Ensuite j’ai souhaité changer d’activité salariale afin de donner du sens à mon métier. J’ai effectué des recherches et j’ai choisi de suivre la licence GOES à l’IRUP de Saint-Etienne, car je voulais acquérir des compétences supplémentaires pour pouvoir intégrer le monde de l’ESS et créer ma propre structure.

Pourquoi avoir choisi la licence professionnelle GOES ?

Le programme de la licence répond tout à fait à mes attentes. Les cours sont dispensés durant 3 jours tous les 15 jours. Ce qui permet d’avoir du temps pour développer son projet dans sa structure d’accueil et de pouvoir concilier vie de famille et études en dehors du travail. Le programme est très fourni et nous permet de voir l’ensemble des techniques nécessaires pour le monde de l’ESS. Je parle volontairement de technique, car ce sont des intervenants professionnels, principalement, qui dispensent les cours, et c’est très enrichissant grâce à leurs expériences, leurs cas concrets. Il y a très peu de cours magistraux. Il y a beaucoup de participation de la part des apprenants et c’est très motivant.

Que trouvez-vous le plus intéressant dans votre formation ?

Certes, reprendre ses études quand on a un certain âge peut faire peur, mais s’il y a la motivation, cela est tout à fait possible. C’est une année assez dense, beaucoup de travail personnel et en groupe avec les autres étudiants. Mais ma promo est super, je trouve que la différence d’âge est un atout mutuel. Il faut, bien sûr, étudier régulièrement pour ne pas se laisser envahir par les devoirs, mais si vous arrivez à vous préserver des moments pour vous, dans la semaine, avec vos proches, pour vous ressourcer, il n’y a pas de souci.

Présentez-nous la structure dans laquelle vous travaillez

Biocoop les Artisons à Firminy est une épicerie de produits bio et une boulangerie artisanale qui fait son pain à base de farines locales où les boulangères font leur propre levain. Et surtout, les Artisons, en plus de leur activité de vente, portent des valeurs qui me sont très chères : le soutien à l’agriculture biologique sur son territoire, l’écologie, l’économie locale, l’insertion des personnes en difficulté, la consommation responsable, le renforcement des liens sociaux.

Quel est le projet, accompagné par l’IRUP, sur lequel vous travaillez ?

Lors de mon alternance je suis chargée d’animer, développer, et pérenniser les animations du magasin, les partenariats et les actions extérieures grâce à l’aide des coopérateurs bénévoles. D’ailleurs si des lecteurs souhaitent devenir coopérateurs, ils sont les bienvenus…

Un conseil à donner aux lecteurs qui souhaiteraient suivre la même voie ?

Je suis à la moitié de mon parcours de formation en alternance. Et je peux vous dire qu’il me permet d’appréhender le monde de l’ESS de manière très pertinente. Un monde à la fois petit mais tellement riche d’enseignements et de valeurs, avec des personnes formidables, des structures et des relations extraordinaires. J’ai l’image d’un fil que l’on prend entre ses doigts et que l’on tire. Et ce fil semble sans fin et avec des découvertes enrichissantes à chaque nouveau centimètre.

Je suis déjà en train de me renseigner, de démarcher pour connaître les demandes de projets dans l’ESS autour de chez moi, en Haute-Loire, dans les communautés de communes de l’est du territoire. Pour moi l’idéal serait de monter une structure durable, c’est-à-dire qui a une activité économique permettant également de développer les liens sociaux et de préserver l’environnement. J’ambitionne de créer un lieu de partage, afin de lutter contre l’isolement de personnes de tout âge dans un milieu rural.


Rencontre avec Anaelle Pichon en bachelor manager de proximité dans l’Economie Sociale et Solidaire (MPES)

Je m’appelle Anaelle Pichon, je suis originaire de la Haute-Loire, plus précisément de Grazac, j’ai obtenu un bac ST2S à la suite duquel j’ai réalisé un service civique au sein du DAMIE (Dispositif d’Accueil de Mineurs Isolés Etrangers) au Puy en Velay, qui s’est révélé être l’une de mes meilleures expériences. Mes missions étaient de gérer le réseau des bénévoles, d’accompagner les bénéficiaires dans différentes démarches (ambassade, rdv médical, rdv professionnel). Ensuite j’ai souhaité poursuivre mes études avec un BTS SP3S en alternance au sein d’une agence d’aide à domicile ONELA à Saint-Etienne ce qui m’a permis d’obtenir encore plus de compétences professionnelles. J’occupais le poste de responsable de secteur, j’avais pour missions la gestion de planning, le recrutement, mise en place de dossier…

Pourquoi avoir choisi le Bachelor MPES ?

Tout simplement parce que ce Bac +3 me permet d’obtenir un poste que je convoitais depuis plusieurs années depuis mon expérience en Service Civique. En alternant entre une formation théorique et une formation pratique, dans le cadre d’un contrat en apprentissage cela me permet de mettre en pratique directement sur le terrain ce que les intervenants peuvent nous enseigner en cours.

Que trouvez-vous le plus intéressant dans votre formation ?

Ce que je trouve le plus intéressant dans cette formation est le profil des intervenants ; ce sont des personnes qui gèrent des structures ou qui font partie de structures très intéressantes. Grâce à cela ils peuvent réellement nous transmettre de vraies valeurs professionnelles ainsi que de bonnes méthodes. La diversité des interventions est en ce qui me concerne très enrichissante. 

Présentez-nous la structure dans laquelle vous travaillez

Actuellement je travaille au sein de l’association hospitalière Sainte-Marie, plus particulièrement au sein d’un ESAT « Etablissement et Service d’Aide par le Travail » et d’un foyer d’hébergement accueillant des personnes en situation de handicap psychique, qui se situe à Rosières. Un ESAT est une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social et éducatif dans un milieu protégé

Quel est le projet, accompagné par l’IRUP, sur lequel vous travaillez ?

J’occupe le poste de Cheffe de service en apprentissage. Cela signifie que je gère toute la partie organisationnelle des deux structures (planning, réunion, projet personnalisé, recrutement…) en lien avec les attendus du Bachelor MPES en matière de compétences à acquérir. Le projet que je conduis consiste à déployer la culture et la pratique de l’autodétermination au quotidien.

La culture de l’autodétermination dans un ESAT, repose sur le principe fondamental de permettre aux personnes en situation de handicap de prendre des décisions et d’exercer un contrôle sur leur vie professionnelle.

Pour un foyer d’hébergement accueillant des personnes en situation de handicap psychique, la culture de l’autodétermination vise à promouvoir l’indépendance, le respect de la dignité, et l’autonomie des résidents. Cette approche reconnaît la capacité des individus à prendre des décisions sur la vie quotidienne et à participer activement à la vie communautaire.

Un conseil à donner aux lecteurs qui souhaiteraient suivre la même voie ?

L’alternance est un moyen très performant de se former. Il permet de développer des compétences, de les mettre en œuvre tout en continuant d’apprendre au quotidien. Grâce à ces différentes expériences et au Bachelor MPES j’ai pu obtenir le poste en apprentissage que je souhaitais et pourquoi pas par la suite, continuer à évoluer vers un bac + 5. Pour l’heure je suis à la recherche d’un poste en CDI de niveau bac +3 pour octobre 2024. 

Dernière modification le jeudi, 18 avril 2024 19:21

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