mercredi, 14 février 2024 09:39

Un militant de la Lutte des Sucs écope d'une sanction alternative

|Joëlle Diez (2e en partant de la gauche) défendait le militant||||| |Joëlle Diez (2e en partant de la gauche) défendait le militant||||| ||||||

A la suite d'un blocage du chantier de la RN88 à Saint-Hostien, sept militants de la Lutte des Sucs avaient été placés en garde à vue en novembre 2023. L'un d'eux est passé mercredi matin en composition pénale avec une sanction alternative qu'il a accepté.

Ce militant altiligérien était poursuivi après s'être agrippé à la jambe d'un gendarme, lequel était tombé, lors de l'évacuation du blocage composé de branches et de barbelés. Ce mercredi, à la suite de la garde à vue de novembre, l'intéressé est passé devant un délégué du procureur de la République où une sanction alternative lui a été proposée. Il s'agit d'un stage de citoyenneté de deux jours à réaliser dans l'année. "La justice l'a compris, la cause est noble. Cette sanction est une alternative aux poursuites", a fait savoir l'avocate Joëlle Diez qui défendait le militant.

Sur les sept militants mis en garde à vue, cinq sont convoqués en avril prochain pour une ordonnance pénale. La sanction devrait être symbolique selon l'avocat du barreau du Puy.

Des camarades de la Lutte des Sucs étaient présents ce mercredi matin devant le tribunal pour soutenir le militant. Ils dénoncent : "C'était un mouvement pacifiste, sans violence. On regrette ce système d'oppression. On a bloqué car c'était stragétique et le but était de dénoncer les irrégularités constantes sur le chantier. C'est deux poids, deux mesures. L'arrêté préfectoral n'est pas respecté, il ne se passe rien, et nous, on se retrouve devant les tribunaux."

Dernière modification le mercredi, 14 février 2024 10:00

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