Ce début d’année est marqué par la persistance de conflits internationaux inquiétants, notamment en Ukraine et au Proche-Orient, théâtres d’opérations sur lesquels le sénateur Olivier Cigolotti s'est rendu fin décembre 2023 et début janvier 2024.
"La visite de notre délégation en Pologne et en Ukraine m’a d’abord permis de rendre hommage au courage des soldats ukrainiens et de leurs familles. Nos échanges ont clairement mis en évidence que Vladimir Poutine n’avait renoncé à rien et que le conflit n’avait aucune raison de cesser. C’est la raison pour laquelle l’issue de la guerre sera lourde de conséquences pour l’Europe", craint le sénateur centriste, engagé au sein de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
Il poursuit autour de ce conflit : "Face à l’offensive ukrainienne qui peine à progresser malgré des frappes répétées en territoire russe, il apparaît indispensable de poursuivre et renforcer l’aide occidentale à l’Ukraine à un moment charnière pour la suite du conflit. Les autorités ukrainiennes que nous avons pu rencontrer ont souligné le rôle essentiel joué par les sanctions imposées à la Russie. Il faut certes maintenir les sanctions existantes mais également réfléchir aux moyens de les élargir aux pays qui ne les appliquent pas et à les renforcer."
"Le choix des ukrainiens de se rapprocher, voire d’adhérer à l’Europe est clair, légitime et courageux. Une rupture profonde entre la Russie et l’Europe se creuse, il nous faudra en tirer toutes les conséquences."
Auprès des familles d'otages
Olivier Cigolotti s'est aussi rendu en Israël. "M’étant rendu sur place dès le début du mois de janvier, j’ai été profondément marqué par les témoignages des familles d’otages israéliens dont je partage toute l’inquiétude."
La visite d’un kibboutz victime de l’assaut du Hamas ou encore la vision de l’arsenal récupéré sur les terroristes par Tsahal "nous ont fait réaliser, plus encore, l’horreur de cette journée de massacres et de l’escalade des violences qui reste à craindre".
"Notre délégation parlementaire est convaincue de la nécessité de l’action de la France afin de mettre un terme à ce cycle de haine. Certes, nous souffrons pour les Palestiniens, tant les images de Gaza nous révulsent, mais nous soutenons Israël qui n’a pas voulu cette guerre et qui n’a pas d’autre choix que de la mener."
"Nous le savons, les risques et les menaces sont plus importants que jamais. Ce contexte géopolitique nous a encouragé à examiner et amender une loi de programmation militaire pour la période 2024-2023. Cette nouvelle trajectoire budgétaire de croissance vise à poursuivre la régénération du capital opérationnel des armées et à progresser vers un modèle d’armée complet et équilibré, prêt à répondre à un engagement de haute intensité, et plus généralement aux défis sécuritaires futurs."
