Les lieutenants de louveterie d'Auvergne-Rhône-Alpes étaient rassemblés samedi à Bas-en-Basset. L'occasion d'évoquer leurs missions et leurs préoccupations qui tournent principalement autour du loup et du sanglier.

En Haute, les 21 secteurs sont tous occupés par un lieutenant de louveterie. Ce bénévole est assermenté par le préfet et remplit des missions de médiation, régulation des prédateurs et police de chasse.

En Haute-Loire, leur intervention concerne souvent les sangliers. "On a connu beaucoup de dégâts au printemps", indique Alain Chateuneuf, le responsable des louvetiers en Haute-Loire. "On a réalisé une quinzaine de battues administratives et ce n'est pas fini. On a surtout des sangliers, des blaireaux aussi ou des corvidés. Nos interventions se font souvent hors périodes de chasse."

Si le sanglier est la première préoccupation en Haute-Loire, le loup est concerné sur la région Auvergne-Rhône-Alpes. En 2022, le Plan Loup tablait sur 174 prises. Les départements de la Drôme, Isère, Savoie et Haute-Savoie sont les plus concernés. "Le loup avance. On va expérimenter des observations du loup avec des drones. C'est du matériel à imagerie thermique militaire. Dans la Drôme, on a passé 4200 heures au sujet du loup", indique Michel Metton, le président régional des louvetiers.

Il reconnaît que le sujet est très sensible. "Le loup mange beaucoup d'ovins, c'est à ce titre que c'est compliqué."