Les trails de Saint-Germain-Laprade (6 mai) et Saint-Julien-Chapteuil (29 octobre) ont créé un partenariat avec la MAIF pour utiliser une rubalise réutilisable pendant dix ans. Un nouveau projet qui confirme le souci des runneurs pour l'environnement dans lequel ils courent.

Après la fin des gobelets jetables, les trails se mettent à la rubalise écoresponsable. "La rubalise sous forme de ruban plastique que l'on installe deux jours avant et qu'on enlève après la course, pour finir à la poubelle, n'est pas écologique, surtout quand on utilise la nature comme aire de jeux", estime Fabrice Arnaud, des Foulées de Saint-Germain.

L'exemple a été donné par le trail du Sancy et Fabrice Arnaud s'est rapproché de SNAP, une société basée à Nice et fabricant de cette signalétique. "SNAP s'appuie sur des personnes en réinsertion. Cela a du sens."

600 bandelettes de 50 cm

600 bandelettes de 50 cm viennent ainsi d'arriver et seront utilisées pour la première fois sur le Saintger'Trail qui fête le 6 mai ses 25 ans. Et dans un souci de mutualisation, le Capito'Trail de Saint-Julien-Chapteuil réutilisera cette signalétique le 29 octobre. "Ces produits ont une durée de vie d'environ 10 ans. C'est facile à installer grâce à un système de pince et facilement retirable après la course. La bandelette est visible de loin, de jour comme de nuit. Et on élimine les inconvénients en cas d'intempérie. Cette rubalise est faite pour rester en position verticale."

Un partenaire a financé la rubalise

François Richaud, président de Chapteuil Sports Nature, ajoute : "Les coureurs y sont sensibles, les propriétaires aussi. On passe dans le Meygal dans des espaces Natura 2000, et cette rubalise contribue au respect des lieux."

Pour financer ce projet, les deux trails se sont rapprochés de leur assurance, la MAIF, qui a payé la facture de 780 €. La société a aussi fourni 100 drapeaux qui se plantent dans le sol.