jeudi, 06 octobre 2022 18:20

Blocage du chantier de la RN88 : les trois militants libérés, la Région demande des sanctions

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Jeudi matin, au lendemain de l'interpellation de trois militants sur une opération de blocage pacifique d'un engin de chantier sur l'emprise du projet de déviation de la RN88, dont le conseiller régional Renaud Daumas, environ 120 personnes ont manifesté devant la préfecture jeudi matin.

Auditionnés dans trois brigades différentes, les trois gardés à vue sont ressortis libres jeudi à la mi-journée. Renaud Daumas, qui avait sollicité la présence d'un avocat, a été libéré en dernier et a rejoint les soutiens sur la place du Breuil au Puy-en-Velay.

Deux conseillères régionales en soutien

Environ 120 personnes ont répondu présents à l'appel du collectif La Lutte des Sucs. On retrouvait des membres de SOS Loire Vivante, FNE, la Confédération paysanne, ainsi que deux conseillères régionales, Catherine Bony (Loire) et Anaïs Widiez (Métropole Lyon).

Aucune charge pénale retenue

Autour de la grande fontaine, les prises de parole se sont succédé pour faire le point sur la lutte et sur le dossier juridique. Le collectif reproche la lenteur pour traiter le recours en justice. « Et sans attendre cette décision de justice, les travaux se font. »

Concernant les trois militants interpellés, aucune charge n'a été retenue contre eux mais l'enquête se poursuit. « On va voir comment les investigations évoluent. Pour l'instant, il n'y a pas de réponse pénale de donnée », confirme-t-on au parquet du Puy-en-Velay.

« Les méthodes extrémistes des écologistes doivent être sanctionnées »

Dans un communiqué transmis jeudi après-midi, la Région demande que des sanctions soient prises. « Après les dégradations, actes de vandalisme déjà constatés par le passé, le blocage commis par quelques-uns sur le chantier du Pertuis ce mercredi est inacceptable dans notre République. Ces actes ralentissent nos efforts pour enfin offrir aux usagers et riverains une route sécurisée, et aux habitants de Saint-Hostien et du Pertuis un cadre de vie apaisé avec des nuisances sonores fortement réduites. »

Le communiqué de la Région poursuit : « La Région respecte la loi et elle entend que tous ses élus régionaux l’appliquent avec le même respect. De tels agissements, en dehors de tout cadre légal, ne peuvent être tolérés. Encore moins s’il devait être prouvé qu’ils sont le fait d’élus de la République. Le chantier ne s’arrêtera pas. La Région demande que la responsabilité de chacun soit établie clairement elle réclamera non seulement des sanctions pénales pour les coupables, mais également la réparation de dommages commis. »

Dernière modification le lundi, 10 octobre 2022 15:41

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