Les associations de commerçants de Haute-Loire ont créé une fédération pour échanger autour de problématiques communes et séduire les consommateurs altiligériens, notamment autour des chèques cadeaux.

Ils se voient comme des partenaires et non des concurrents. Rassemblés au sein d'associations, les commerçants sont aussi fédérés au niveau départemental avec la FACA 43, la Fédération des associations de commerçants et artisans de Haute-Loire. Le restaurateur tençois, Franck Ribeyre, président de T'CAP, en est à l'initiative.

23 associations de commerçants

La FACA se présente comme une boîte à outils pour tous. La Haute-Loire compte 23 associations de commerçants, dont 14 uniquement sur l'arrondissement d'Yssingeaux. La plupart ont mis en place le chèque cadeau à l'échelle locale. En 2022, Saint-Pal-de-Mons devrait bénéficier des connaissances des consoeurs pour activer ce dispositif. "Saint-Pal a un potentiel énorme en nombre d'entreprises mais le nombre de commerces est plus restreint", constate Christel Le Boulvais, conseillère à la Chambre de commerce et d'industrie.

Communiquer ensemble et séduire les comités d'entreprise

Les associations veulent communiquer ensemble pour aller séduire des comités d'entreprise d'envergure sur les bassins de Monistrol et Sainte-Sigolène qui disposent de "mines d'or". Et permettre un choix à la carte. Le salarié pourrait être choisir des chèques cadeaux de sa commune ou d'une commune où il a l'habitude de consommer. "Le chèque cadeau permet de garder du pouvoir d'achat sur le territoire", ajoute la conseillère de la CCI. Les chiffres sont parlants.

Les chèques cadeaux permettent de garder le pouvoir d'achat sur place

En 2021, Yssingeaux a généré 100 000 € de chiffre d'affaires avec ces chèques cadeaux pour sa première année d'existence. Monistrol a atteint 190 000 €. Tence, à son échelle, a réalisé 57 000 €. "Le chèque cadeau permet aux entreprises de soutenir les commerces de leur village. Ils peuvent ainsi participer à l'attractivité de la commune où ils sont", estime Franck Ribeyre. "Les associations sont toutes d'accord pour jouer la carte de la solidarité. On a tous un objectif commun : stopper l'exode sur les grandes enseignes, réorienter l'argent des consommateurs sur les commerces de proximité."