Le sénateur vendéen Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat a rencontré des acteurs agricoles, du tourisme, mais surtout des élus vendredi en Haute-Loire.
Avant de s'envoler pour Paris vendredi à 17 heures, dans une salle de l'aérodrome de Loudes, Bruno Retailleau a fait le point avec la presse sur sa journée et sur les raisons de sa visite organisée sur le département.
Après Valérie Pécresse, c'est un lieutenant des Républicains qui s'est présenté dans un département où les principaux élus aux manettes sont du même bord politique. A l'invitation de Laurent Duplomb, avec qui il partage "des valeurs communes", pour qui il nourrit "une affection", entouré des deux députés Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier, et du sénateur centriste Olivier Cigolotti, ainsi que de la présidente du Département, Marie-Agnès Petit, Bruno Retailleau a autant "tapé" sur Emmanuel Macron que valorisé Valérie Pécresse.
Les 100 premiers jours du quinquennat en cas de victoire
Ce voyage en Haute-Loire s'inscrit dans un projet qui anticipe une victoire de la présidente d'Ile-de-France et permet de se projeter sur "les 100 premiers jours" de ce mandat. Concernant le Président sortant, Bruno Retailleau évoque "l'un des plus mauvais bilans de la Ve République. Il voulait réformer le pays, transformer la France. Il n'a rien réglé, il a tout hystérisé. Le "En même temps" est destructeur. Voter Le Pen ou Zemmour, ce serait faire le jeu de Macron qui n'attend que ça".
Un projet, une équipe
Au sujet de Valérie Pécresse, le sénateur LR assure qu'elle a "un projet et une équipe". L'ancien proche de Philippe De Villiers évoque sans détour "l'immigration incontrôlée" et réclame "le rétablissement de l'autorité".
Que retient-il de sa journée auprès des élus (ils étaient environ 80 aux Estables) ? "Ils demandent de la simplification, la débureaucratisation. Les normes mettent la France à genoux."
Les premières grandes réformes prévues
Celui qui est chargé "de préparer les grandes réformes du début du quinquennat" brosse les grandes idées : repousser l'âge légal de la retraite à 65 ans ; s'attaquer aux déserts médicaux ; augmenter le pouvoir d'achat en augmentant de 10 % les salaires et en baissant les charges sociales.
