Jeudi, à la veille du Comité départemental de l'Education nationale qui doit définir la prochaine carte scolaire, le second comité technique a voté contre les projets de fermeture de classe. Il en ressort que Saint-Jeures sauverait sa 4e classe et l'Inspection académique bloquerait la fermeture de Cohade. Mais d'autres classes sont promises à la fermeture. Aux Vastres, cela signerait la fin de l'école.
Le comité technique destiné à préparer la rentrée scolaire de septembre 2022, était reconvoqué ce jeudi 10 février. Les représentants ont de nouveau voté contre le projet présenté par la directrice académique à cette réunion qui se faisait en visio-conférence.
A l'issue de ce comité technique, l'inspection académique a annoncé qu'elle ne fermerait plus la quatrième classe de Saint-Jeures, et elle bloquerait la fermeture de Cohade.
Force Ouvrière : "C'est loin d'être suffisant"
Pour les syndicats, "c'est loin d’être suffisant" : "Alors qu’à Paulhaguet, la fusion est prononcée, elle précise qu’un adjoint devra assurer des missions de direction sans aucune indemnité, c’est une honte ! Alors que le conseil municipal de Vals n’a pas encore délibéré sur la fusion des écoles, la directrice anticipe le vote et prononce d’ores et déjà la fusion : c’est illégal ! Alors que la fermeture d’une école ne peut se faire sans l’accord du maire, elle prononce la fermeture de l’école des Vastres contre l’avis du maire, c’est inadmissible ! Alors que parents, élus et collègues de Saint-Just-Malmont et de Blavozy étaient prêts à se mobiliser, l’administration leur a menti en affirmant que leurs écoles n’avaient « rien à craindre ». Résultat : les fermetures sont prononcées", détaille Force Ouvrière.
Les Vastres menacé de fermeture
Aux Vastres, l'école vit au rythme d'une classe unique. Le maire Jean-Luc Chambon s'oppose à la fermeture de sa classe, et donc de son école. "On avait 7 élèves cette année pour 3 familles et on sera à 9 sûrs en septembre. J'attends encore des réponses pour monter à 12 enfants alors que le seuil est fixé à 10. Cette décision, c'est dégueulasse. Pour nous, c'est un drame. On dit qu'une école ne peut pas fermer sans l'accord du maire. Sauf que s'ils enlèvent les moyens mais laissent une classe vide, le résultat est le même."
