jeudi, 21 octobre 2021 10:35

De nouveaux modes de prostitution, la Haute-Loire aussi concernée

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Une commission de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle existe en Haute-Loire.

La prostitution en France recouvre des manifestations multiformes : prostitution de rue, prostitution via Internet, prostitution étudiante, prostitution masculine, transgenre…

Si le phénomène est difficile à quantifier, il ressort cependant des données existantes les constats suivants : le nombre de personnes en situation de prostitution en France est estimé entre 35 000 et 40 000 selon les sources.

Les personnes prostituées sont principalement des femmes (85 % de femmes, 10 % d’hommes, 5% de personnes transgenres).

La loi du 13 avril 2016 renforce la lutte contre le système prostitutionnel en France. Les personnes prostituées sont aujourd’hui reconnues victimes, le délit de racolage abrogé et les clients responsabilisés.

Une commission en Haute-Loire

La Haute-Loire n’étant pas épargnée par la problématique, s’est réunie ce mardi 19 octobre la commission départementale de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle qui a pour mission de mettre en place une politique coordonnée d’actions en matière de prévention et de lutte contre la prostitution et d’accompagnement des victimes et également de rendre des avis sur les demandes d’engagement dans un parcours de sortie de la prostitution et d’insertion sociale et professionnelle.

De nouveaux modes de prostitution

Lors de cette réunion, l’association Mouvement du Nid-France est intervenue pour présenter les nouveaux modes de prostitution (mineur(e)s et numérique) notamment en milieu rural et faire un retour de terrain sur les pratiques mises en œuvre (allez-vers, hors-les-murs, etc).

Des actions en 2022

Il a été décidé de mettre en place en 2022 des formations sur la prévention des pratiques prostitutionnelles et du recours à la prostitution notamment chez les jeunes et de déployer des outils d’information et de sensibilisation sur ce sujet.

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