jeudi, 21 octobre 2021 12:59

Le cluster de l'hôpital du Puy-en-Velay s'est encore accentué avant d'être maîtrisé

Jean-Marie Bolliet est le directeur de l'hôpital Emile-Roux.|| Jean-Marie Bolliet est le directeur de l'hôpital Emile-Roux.|| ||

Le cluster semble aujourd'hui sous contrôle à l'hôpital Emile-Roux selon la direction mais le cluster né au sein de l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay a atteint plus de 40 patients.

La contamination de Covid-19 a atteint plusieurs dizaines de personnes. A l'origine, 8 cas avait été détectés comme La Commère 43 le révélait le samedi 9 octobre. Au total, 42 personnes ont été positives au coronavirus, selon le journal l'Eveil. Un chiffre contesté par Jean-Marie Bolliet, le directeur de l'hôpital. "Pour 11 patients, on est sûrs qu'ils ont attrapé le virus à l'hôpital. Pour les autres, ce n'est pas certain. Certains sont même arrivés à l'hôpital en étant déjà contaminés. Ce chiffre de 40 personnes, c’est le chiffre des personnes qui ont été hospitalisées dans nos murs depuis deux semaines. Les 40 personnes sont 40 personnes qui ont été soignées depuis deux semaines à l'hôpital dont certaines sont reparties (il en reste 27 dans nos murs) et elles ne viennent pas tous d'un cluster car un cluster c'est un groupe de personnes contaminées en même temps dans un même lieu. Un cluster de 40 personnes n'a jamais existé !"

Pour rappel, tout patient subit un test PCR avant d'être hospitalisé. "Quand un test est positif, on est sûr à 100 %. Mais quand c'est négatif, ça peut être un faux négatif dans le sens où la personne peut être en train de le développer. Pour un test négatif, la fiabilité est de 70-80 %."

De tous les patients contaminés, il en reste aujourd'hui 9 à être encore hospitalisés. Au service endocrinologie, réservé pour les patients Covid, 4 patients et 5 soignants ont été touchés. Il reste aujourd'hui un patient.

"On est étonné du caractère contagieux. Le 7 novembre 2020, la Haute-Loire avait un taux d'incidence de 1143. Là, on est à 73. Ce cluster, il faut le mesurer à l'échelle des vagues précédentes. Aujourd'hui, le cluster est sous contrôle, il n'y a plus aucun nouveau cas. Mais quand on voit les gens se serrer la main, ne plus mettre leurs masques, on a l'impression que l'épidémie n'existe pas. Le virus adore ça. Il y a de l'insouciance qui est préoccupante."

Dernière modification le jeudi, 21 octobre 2021 21:17

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