Cinq boulangers de Haute-Loire peuvent désormais se prétendre "Boulangers de France", gage de sérieux et d'une fabrication artisanale.
"Demandez à votre boulanger pourquoi il n'est pas "Boulanger de France"", lance Jean-Luc Chapuis, le président du Syndicat des artisans boulangers de Haute-Loire.
Un bureau de contrôle vérifie
Cette marque entend vérifier et labelliser la fabrication des produits. Pour prétendre à ce titre, les pains et viennoiseries doivent être entièrement pétris, façonnés et cuits sur le lieu de vente au consommateur final.
Pour le vérifier, le boulanger doit financer (environ 300 €) l'intervention d'un bureau de contrôle, Veritas en l'occurence. "C'est parfois un frein pour certains boulangers", reconnaît Jean-Luc Chapuis.
18 grammes de sel au kilo de farine
Outre la fabrication, ce label défend une boulangerie plus vertueuse avec un maximum de 18 grammes de sel au kilo de farine. "Et on ira progressivement vers 16 grammes de sel. Il faut habituer le consommateur."
Lundi, à l'occasion des finales nationales Worlskills, les cinq premiers boulangers (pour 6 boulangeries, Jean-Luc Chapuis en possède deux) ont été labellisés "Boulanger de France". La Haute-Loire compte 180 boulangeries.
Les six boulangeries
- Guillaume Mallet, Espaly-Saint-Marcel
- Maison Marion, Le Puy-en-Velay
- Eymeric Achard, Lantriac
- Boulangerie Albaret, Langeac
- Drôle de b, Chadrac
- La Brivoise, Brives-Charensac