Afin d’anticiper les éventuelles pannes, chaque année, Enedis établit un programme de rénovation du réseau de distribution d’électricité. Pour cela, Enedis s’appuie notamment sur des  visites ciblées de lignes par hélicoptère. 

Un tiers du réseau électrique aérien 20 000 volts est ainsi survolé annuellement. A partir de fin avril, 4500 km de lignes haute tension (HTA) sont ainsi inspectées sur un total de 58650 km de lignes HTA que compte la région.

L’hélicoptère, un allié indétrônable pour l’inspection des lignes

L’hélicoptère est un outil indispensable pour l’exploitation du réseau électrique haute tension (HTA). Il permet une inspection sur un grand rayon d’action sur une période assez courte, en complément des moyens terrestres comme les visites à pied ou à l’aide de drones, plus fréquents mais adaptés aux diagnostics plus ciblés.

Les contrôles aériens ont pour objectif de détecter et localiser les équipements présentant des défaillances ou des signes d’usure (poteaux endommagés ou isolateurs cassés par exemple). Ils permettent aussi de vérifier la pertinence de l’élagage réalisé sur les départs survolés.

Des visites sur tout le territoire auvergnat

En 2021, Enedis Auvergne fait réaliser ces opérations de contrôle par la société Héliberté, de fin avril à fin juin. L’inspection concerne environ 4 567 kilomètres de lignes aériennes haute tension.

Les visites ont débuté par le département du Cantal (584 km), puis le Puy-de-Dôme (968 km). Le survol du territoire de la Haute-Loire a débuté mercredi. Il concerne 778 km de réseau. C’est l’Allier (2 237 km) qui clôturera ce programme 2021 des visites de lignes par hélicoptère.

Les drones en complément de l’hélicoptère

Enedis est l’une des premières entreprises industrielles françaises à utiliser les drones pour inspecter et surveiller ses installations.

Moins onéreux qu’un hélicoptère et facilement manipulables, les drones en constituent, depuis quelques années, une méthode complémentaire. Multi expertises et multiservices, les drones permettent par exemple, d’affiner la cartographie des réseaux sur un site. Ils présentent en effet l’avantage d’atteindre des zones difficilement, voire pas du tout, accessibles à l’homme, effectuant ainsi des inspections plus ciblées et une acquisition de données exhaustive sur les ouvrages, tout en étant peu intrusifs pour l’environnement.