dimanche, 12 mai 2024 13:36

Saint-Bonnet-le-Froid : un hommage particulier au seul soldat mort pour la France en 1939-1945

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Dimanche matin, la commémoration du 8-Mai-1945 revêtait une atmosphère toute particulière à Saint-Bonnet-le-Froid qui a rendu hommage au seul soldat mort du village, en 1940, Eugène Monteil, en présence de son fils de 89 ans, et de l'arrière-petit-fils du maire qui avait fait rapatrier le corps en Haute-Loire.

Il s'appellait Eugène Monteil et avait été mobilisé le 3 septembre 1939. En mai 1940, à Dunkerque, la ville avait été encerclée par les Allemands. Pour fuir et tenter de rejoindre l'Angleterre, 750 soldats étaient montés à bord du Siroco le 31 mai. Dans la nuit, le bateau avait été bombardé, torpillé, il avait fini par couler, noyant 680 hommes. 70 avaient réussi à s'en sortir.

Eugène Monteil fait partie des victimes, il est mort pour la France. Ce sera le seul soldat de Saint-Bonnet-le-Froid à tomber lors de la Seconde Guerre mondiale, laissant derrière lui une femme, deux enfants et un troisième en route.

Deux mois après la Débâcle de Dunkerque, le corps d'Eugène Monteil a échoué sur une plage d'Ostende, en Belgique, à 50 km de Dunkerque, portant sur lui ses papiers, et même son briquet. D'abord enterré à Ostende, le corps a été rapatrié en 1948 à Saint-Bonnet-le-Froid sous l'impulsion du maire Gustave Aulagnon. Ce dimanche matin, Maxime Aulagnon, son arrière-petit-fils, en tenue d'époque, avec l'écharpe tricolore ceinte autour de la ceinture, a relu le discours qui avait été lu à cette occasion, au côté de Jean Monteil, le fils d'Eugène, aujourd'hui âgé de 89 ans. "Son cercueil était arrivé sur cette place, devant l'église, à bord d'un camion militaire avec 4 soldats", se souvient Jean Monteil.

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Dernière modification le dimanche, 12 mai 2024 14:01

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