samedi, 24 avril 2021 09:06

Natalité : la députée Isabelle Valentin propose une loi pour relancer les naissances

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La députée Les Républicains Isabelle Valentin a déposé une proposition de loi afin de « renouer avec une politique familiale ambitieuse pour relancer la natalité en France ».

En France, selon la dernière note de l'Insee parue en janvier 2021, la moyenne s'établit à 1,84 enfant par femme, alors qu'il était d'environ 2,0 enfants par femme entre 2006 et 2014. Ainsi, la France a enregistré 79 000 naissances de moins en 2020 par rapport à 2014.

Une natalité en baisse

"Le record de l'année 2020 semble également en passe d'être à nouveau battu, puisque seules 51 100 naissances ont été enregistrées au mois de janvier 2021, soit une diminution de 13 % par rapport à l'an dernier", ajoute la députée Isabelle Valentin qui dépose une proposition de loi pour enrayer ce qu'elle nomme le « baby crack », "véritable péril mortel pour notre économie, notre système de protection sociale, mais surtout pour la France elle-même".

Un soutien financier aux familles

L'élue yssingelaise reproche "les choix politiques mis en œuvre par les gouvernements successifs de François Hollande et d'Emmanuel Macron, c'est-à-dire d'une vision à court terme, comptable et égalitariste".

"Ma proposition de loi mise particulièrement sur les couples qui désireraient avoir un enfant, ou d'autres enfants, mais qui n'en ont pas les moyens matériels ; elle porte donc principalement sur le soutien financier aux familles et sur l'amélioration de la garde d'enfants."

Ce que contient cette proposition de loi

Outre l'idée de déclarer la natalité comme « Grande cause nationale », cette loi porterait l'indemnité de congé parental à 80 % du salaire net et donnerait aux parents la possibilité de répartir les 3 années de ce congé entre eux comme ils le souhaitent. Cette proposition interdirait "le changement de poste d'un salarié durant son congé parental, mais aussi pendant une période de 6 mois à compter de son retour, sauf accord écrit de sa part", verserait "les allocations familiales dès le premier enfant à charge", porterait "le plafond de la réduction d'impôts liée au quotient familial à 3 000 euros pour chaque demi-part supplémentaire, contre 1 570 euros aujourd'hui", verserait "50 % du montant des allocations familiales sous forme de chèques pour l'alimentation en produits frais, l'habillement, les fournitures scolaires, les activités extra‑scolaires", transformerait "« l'allocation de rentrée scolaire » en « chèque rentrée scolaire »"; instaurerait "un reste à charge identique pour les parents, indépendamment de leur choix du mode de garde de l'enfant" et prolongerait "le congé maternité de 3 mois pour les femmes qui font le choix de l'allaitement".

Ces mesures essentiellement financières viseraient à soulager le budget des familles. Pas sûr que dans un contexte Covid et au vu des menaces graves qui pèsent sur l'environnement et plus largement sur les équilibres de la planète, elles suffisent à donner confiance aux jeunes en l'avenir...

Dernière modification le samedi, 24 avril 2021 10:21

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