samedi, 20 mars 2021 12:55

Au Puy-en-Velay, 150 manifestants veulent confiner la loi "Sécurité globale"

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Samedi matin, une manifestation contre la loi "Sécurité globale" était organisée au Puy-en-Velay à l'appel de plusieurs syndicats et partis politiques.

Examiné dans la semaine par les sénateurs, ce projet de loi irrite toujours les organisations syndicales qui voient là une atteinte aux libertés individuelles et collectives. Ce rassemblement était l'occasion aussi de protester contre les "décrets de fichage généralisé" et pour dire stop "à l'état d'urgence".

"L'état d'urgence est utilisé comme prétexte"

"Profitant des pouvoirs exceptionnels que lui confère l’état d’urgence « sanitaire », le gouvernement remet en cause nos libertés individuelles et collectives, notamment les droits de réunion et de manifestation. Lors des mobilisations contre la loi Travail, l’état d’urgence avait déjà servi de prétexte pour nasser les manifestations. De même, c’est la première réunion du Conseil des ministres sur l’épidémie qui a décidé de l’utilisation du 49-3 pour faire voter aux députés la réforme des retraites que nous combattons", argumentent la CGT, Force Ouvrière, FSU et Solidaires.

L'article 24 réécrit... en pire ?

"Malgré le succès des mobilisations et les alertes de la Défenseure des droits, de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), de cinq rapporteurs spéciaux des Nations Unies ou encore de la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, le texte est arrivé le 3 mars en commission des lois au Sénat. Non seulement ces alertes sont ignorées mais l’article 24, punissant la diffusion d’images d’un policier ou gendarme, a été réécrit en pire avec la notion de « provocation à l'identification » et une peine aggravée."

"Dans ce contexte, nos organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires réaffirment leur attachement indéfectible à la défense des libertés individuelles et collectives". Elles exigent "le retrait total de la proposition de loi relative à la « sécurité globale », ainsi que l’abrogation des décrets du 2 décembre 2020 sur le fichage généralisé de la population, tout comme l’arrêt de l’état d’urgence".

Dernière modification le samedi, 20 mars 2021 13:26

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