Si l'on a beaucoup parlé de la carte scolaire ces jours derniers pour l'enseignement public, les écoles privées sont aussi sujettes à des ouvertures et fermetures de classes en fonction de la situation des effectifs.

Ces décisions font beaucoup moins de bruit mais les effets sont tout aussi attendus par les familles. En Haute-Loire, l'école catholique pèse 40 % des effectifs. C'est l'un des département où la proportion est la plus forte, comme en Vendée ou dans certains départements de Bretagne, alors que la moyenne nationale oscille autour de 20 %.

Quatre classes auraient dû fermer en 2020...

Pour septembre 2021, le directeur diocésain Didier Ferry confirme que des décisions ont été prises pour les écoles de Haute-Loire. "En 2020, un moratoire a entraîné l'absence de fermetures en raison du contexte." Mais ces écoles, qui auraient dû voir une classe fermer en 2020, vont le vivre en 2021, la situation ne s'étant pas redressée depuis un an. C'est ainsi le cas de Brioude, Langeac, Saint-Just-Malmont et Tence.

A cela vont s'ajouter cinq autres fermetures de classes, dont Coubon et Vorey. Les trois autres ? Didier Ferry n'a pas souhaité les divulguer. "Les chefs d'établissement sont prévenus mais pas forcément les familles. Je ne voudrais pas qu'elles l'apprennent par la presse", justifie le directeur diocésain.

Deux ouvertures de classes

Neuf fermetures donc... et deux ouvertures. Elles concernent Riotord qui va passer de deux à trois classes pour le primaire et Le Monastier-sur-Gazeille qui passe à 4 classes. "La hausse des effectifs semble tenir sur la durée."

L'école catholique en Haute-Loire, tout comme le public, est ainsi confrontée à une baisse démographique. "On va être amené à avoir des fermetures sur la durée. L'Ouest de la Haute-Loire est en difficulté. L'Est a longtemps bénéficié d'attractivité mais les difficultés de recrutement s'accentuent. On va lancer un gros travail de prospective, mener une réflexion par bassin pour anticiper."