Des extraits du rapport sur les trains de nuit et Intercités qui va être remis aux parlementaires ont fuité dans la presse nationale. A leur lecture, ce que pressentaient les défenseurs du train en Auvergne est confirmé : aucune liaison en train de nuit n’est proposée pour les habitants de l’Auvergne, de Clermont-Ferrand, de tout le Massif central.

"La faute en est à l’état lamentable de son réseau ferré, maintenu en survie depuis des décennies par d’éternels rafistolages, coûteux financièrement et coûteux en terme de service aux populations avec des coupures annuelles de plusieurs mois", affirme le collectif "Oui Au Train de Nuit Massif central".

Des trajets supérieurs à 5 heures

"Le train de nuit répond positivement à certaines carences de mobilités. Aujourd’hui, les régions distantes sont mal reliées entre elles, avec des temps de trajets fréquemment supérieurs à 5 heures. C’est le cas par exemple pour relier le Massif central à Paris."

"Le Massif central est oublié dans le développement des trains de nuit. Faute de travaux de modernisation complète, les lignes du Cévenol (Paris – Clermont-Ferrand – Nîmes) et de l’Aubrac (Paris – Clermont-Ferrand – Béziers) resteront sur le bord du chemin à cause d’une maintenance a minima depuis des décennies. La rénovation complète de ces lignes est nécessaire et urgente pour éviter leur fermeture, permettre un meilleur service de jour et le retour des trains de nuit.

La proposition du collectif

Oui au Train de Nuit ! propose "une vision d’avenir pour 2030" avec 15 lignes nationales pour relier les régions entre elles et 15 lignes transeuropéennes pour les relier à l’Europe. "Dans le Massif central, la création d’un train Paris – Clermont-Ferrand – Brioude – Nîmes / Saint-Flour – Béziers / Aurillac permettrait de répondre aux besoins concrets des voyageurs et de dynamiser la région."