Les établissements altiligériens prennent en charge un nombre de patients atteints de Covid-19 quatre fois plus important qu’au pic de la première vague épidémique. 7 975 cas confirmés d'infection ont été enregistrés en Haute-Loire. Et quatre personnes hospitalisées sur dix ont moins de 60 ans.
A ceux qui penseraient que le Covid n'est grave que pour les personnes âgées, cette donnée vient (en partie) contredire cette analyse. Parmi les personnes hospitalisées, 40 % ont moins de 60 ans.
Plus de 30 % de tests positifs
217 hospitalisations pour Covid sont en cours dans les centres hospitaliers et SSR du département dont 17 en réanimation ou en soins intensifs. 53 personnes sont décédées depuis le début de l'épidémie et 7975 cas ont été confirmés d’infection. Et 31,7 % des personnes testées sont positives.
25 % des hospitalisés transférés en réanimation
En moyenne, 3 % des personnes contaminées sont hospitalisées et 25 % d’entre elles seront en réanimation quelques jours après leur hospitalisation. "Un passage en réanimation signifie un quart de décès et pour les autres, plusieurs semaines ou mois pour s’en remettre : soins de suites, rééducation respiratoire, pour marcher, manger, etc. avec parfois des séquelles importantes", indique-t-on à la préfecture et à l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes.
Le maximum de cas positifs au Covid a été enregistré le vendredi 7 novembre, avec 670 personnes révélées positives en une seule journée en Haute-Loire.
Une personne contamine 1,2 personne en moyenne
"Étant donné les délais d’incubation et de contagion, il est encore trop tôt pour observer une décélération sensible de la maladie. Une personne contamine actuellement 1,2 personne en moyenne. Il est impératif de passer sous la barre des 1 pour contenir la hausse alarmante du nombre de cas", demande le préfet de Haute-Loire.
La préfecture fait état de règles de confinement pas toujours respectées. "Certains exemples récents font état de repas de famille à 20 ou 30 personnes."
L'appel renouvelé à la vigilance
Le préfet et les autorités sanitaires appellent à la plus grande vigilance pour protéger les personnes à risque de complication dont les personnes âgées, mais aussi pour éviter la saturation des services hospitaliers. "Les personnels soignants ne pourront continuer de faire face si certains comportements individuels et/ou collectifs ne tiennent pas compte de la gravité de la situation."
